03/11/2010
Bashung, une vie
Marc Besse et Jean Fauque racontent comment nait une chanson
Des centaines d'heures de rencontres
Une vie, entre galères, victoires, échecs, espoir...
"Dans toute chose, il y a une faille, c'est ainsi qu'entre la lumière" (Leonard Cohen)
"Sur cette faille, Bashung va travailler toute sa vie. Mais c'est surtout pour échapper à l'ennui de cette vie provinciale et rurale qu'il va faire de la musique. On parle souvent de son courage artistique, des risques qu'il prenait à chaque album. Il récusait cette notion de courage. Pour lui le risque c'était de ne pas en prendre. Il avait un féroce besoin de ne pas s'ennuyer donc de s'aventurer dans des territoires musicaux inexplorés. Il était même gêné par la critique unanime qui avait salué son album L'imprudence. Lui voulait aller encore plus loin".
Présentation de l’éditeur
"Dans l’entourage du chanteur, un homme observe. Il note tout. Bashung le sait et se prend au jeu : sa vie sera ainsi couchée sur le papier, en temps réel. Cette archive exclusive, écrite huit années durant, Bashung avait fini par l’appeler la Bible. Ce qu’il ne savait pas, c’est que Marc Besse, journaliste aux Inrockuptibles, en apprendrait plus sur son passé qu’il n’en saurait jamais lui-même. Préface de Jean Fauque, le confident pour le meilleur et pour le pire, le parolier de Ma petite entreprise, La nuit je mens, Osez Joséphine. Avec 46 photos inédites."
Le show biz des années 70 à nos jours
Mars 2009 Les victoires de la musique
Bashung est là, impossible d'oublier cette dernière image
Il chante , "Résidents de la République" miraculeux
"Il flotte dans sa chemise, il flotte sur les marches de l'escalier. Il se déplace comme une ombre, un mirage, une étoile sur le point de s'éteindre."
21:10 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : bashung, une vie, livre, marc besse
Commentaires
Ho, merci ! Merci Noëlle de toutes ces Notes sur Bashung.
Et de ces infos. Je ne t’embrasse pas (microbes), bises de Cagnes.
Écrit par : Louis-Paul | 04/11/2010
@ Un souhait...
En lisant les 5 premières lignes du billet qui commence par:"Sur cette faille..."et bien on voit bien que la musique au début est une echappatoire souvent.Le parcours après prend plus de poids plus de sens ,sans parler de la difficulté, mais du message de la musique ce que devait rechercher Bashung.
Pour moi,je l'ai déjà dit,la musique ,dans son sens bien sûr,est messagère de conciliation.
Léonard Cohen ,que tu cites en début de billet, parle de cette lumière qui passe à travers la faille et bien cette lumière devrait être étale,sans aurore,sans crépuscule pour emmener la musique dans la conciliation et peut-être la réconciliation de Tous...
Pierre
Écrit par : Ulm Pierre | 04/11/2010
un petit bémol Pierre : réconciliation certes, mais "choisie" pour ce que chacun veut ou ressent (en tous cas en ce qui me concerne...), et pas "commune"... pour utiliser le vocabulaire sans limites dont nous disposons, "oecuménique" ! toute la difficulté est là !
bonne journée, j'écoute le requiem de Mozart là... va savoir pourquoi ?
;-D
Écrit par : Doume | 04/11/2010
Vie provinciale ! La jeunesse en Alsace ? Dans le Bas-Rhin chez sa grand-mère....
Faut-il vraiment utiliser "œcuménique" pour concilier et réconcilier ?
Concernant la "faille" il a aussi eu recours à l'alcool....Musique, alcool, "bœuf" entre potes, bon programme.
Écrit par : alsacop | 04/11/2010
Septembre 49
Bahung se trouve à wingenshen, petit village d'Alsace au fin fond de la vallée de la Zorn, on y vit comme au début du siècle." c"est terrible la vie à la campagne, tout y est figé pour des siècles...
On ne parle de rien, c'est tout juste si on effleure les choses, il y a une culture de la pénibilité...."
Il dira aussi
1955 " je devais avoir sept ou huit ans le jour ou on m'a traité de bâtard. Ce jour là, j'ai compris que je n'étais pas vraiment du village et que je n'en serais jamais
Je passais pour un étranger..." voilà pour ses premières années...
"réconciliation" est un joli mot, oui, Doume pourquoi "œcuménique" ?
Pierre
la réconciliation de Tous...tu vas la trouver ce soir! enfin j'espère!
Écrit par : noelle | 04/11/2010
Pas "Wingenshen" mais Wingersheim....Une coquille dans ta source !
Wingersheim est à la limite du Kochersberg, une région très fertile.
Écrit par : alsacop | 04/11/2010
Alsa
Tu connais le coin? sa maison? on l'appelle " la maison noire" " tout le monde en a peur au village"
Merci de rectifier!
Écrit par : noelle | 04/11/2010
Pas trop loin, j'habite moi aussi à la limite du Kochersberg mais de l'autre côté.
Je ne savais pas pour "la maison noire" ??
Écrit par : alsacop | 04/11/2010
Alsa
"La maison noire" elle date des années 1600, elle incarne "la mémoire collective" on nous parle d'une guillotine installée dans le jardin (1793) et" quelques têtes de dignitaires du royaume étaient tombées là" De messes secrètes, de moines catholiques..et même d'un souterrain...enfin on dit qu'elle était hantée...
Écrit par : noelle | 04/11/2010
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