07/11/2011
Un poème
De nouveau aujourd'hui , Maurice Rollinat ( 1846-1903)
Autrefois, un pauvre arbre, au coin d'une prairie,
M'avait toujours frappé les yeux
Par son dénudé soucieux
Et par l'air écrasé de sa sommeillerie.
Or, après bien des ans, ce soir, je le retrouve.
Et, c'est un ébahissement
Tout mêlé d'attendrissement.
Comme un trouble ravi qu'à son aspect j'éprouve.
Car, maintenant, pour l'oeil, le serpent de la sève
Qui tette les rameaux, les étouffe et s'y tord,
Le gui, lui rend la vie en aggravant sa mort !
Et l'arbre repommé, débrouillassé d'ennuis,
Gaillardement vert jaune, orgueilleux se relève,
Semblant tout revêtu d'un feuillage de buis.
Je passe souvent le voir, mais rien, pas de gui...toujours aussi "dénudé"....
15:36 Publié dans poesie | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : poème maurice rollinat
Commentaires
Tu me le fais découvrir ... je ne connaissais pas. merci !
Écrit par : Mone | 07/11/2011
Pas de gui... mais je suis sûr qu'il apprécie tes visites.
Sors du cinéma de quartier; salle comble hier donc revenu ce lundi 1/2 heure avant!
Intouchable. Très touché!
Bises Noëiie, belle soirée.
Écrit par : Louis-Paul | 07/11/2011
Pauvre arbre, seul ainsi décharné, je pense qu'il doit apprécier tes passage à chaque fois...bisou Noelle, bonne journée...
Écrit par : le Pierrot | 08/11/2011
Comme Louis paul
vu "intouchables"
hier beau film
plein de sensibilité
bisou bonne journée
Écrit par : mamita | 08/11/2011
Ce soir, "intouchable"
à demain
Écrit par : noelle | 10/11/2011
J'aime vraiment beaucoup...
Tu as un recueil de ses textes ?
Écrit par : Rosa | 11/11/2011
Rosa
J'ai quelques uns de ses textes sur un petit livre de récitations,mais je l'ai souvent lu, j'aime beaucoup
Écrit par : noelle | 11/11/2011
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