30/09/2015
Les galoches désertes....
Jamais eu de chaussures
ni costumes, ni mots,
toujours des ruisselets,
des peines et des chèvres,
vêtu de pauvreté
léché par la rivière,
je fus des pieds à la tête
prairie pour la rosée.....
Quelques mots, Miguel Hernandez
Photos , Cornel Pufan, Marcel Imsand
14:58 Publié dans poesie | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : miguel hernández poeme
29/09/2015
Pour un bouquet de bruyère....
Balades....
Un écureuil, sur la bruyère, Se lave avec de la lumière.
Une feuille morte descend, Doucement portée par le vent .
Et le vent balance la feuille Juste au dessus de l'écureuil;
Le vent attend, pour la poser, Légèrement sur la bruyère,
Que l'écureuil soit remonté Sur le chêne de la clairière
Où il aime à se balancer Comme une feuille de lumière.
Maurice Carème
Hier , sur des sentiers...
Le petit écureuil de Vadim Trunov
13:26 Publié dans Balade | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : de la bruyère, balade
25/09/2015
Nous mettons nos pieds nus dans l'eau du rêve,
Elle est tiède, on ne sait si c'est l'éveil
ou si la foudre lente et calme du sommeil
Trace déjà ses signes dans les branches....
le Pyla , septembre 2015 , quelques mots, Yves Bonnefoy
09:05 Publié dans Balade | Lien permanent | Commentaires (6)
21/09/2015
Balades....
Entre pinède et plage....
Et dunes...
Sur des sentiers en forêts....
Des chemins...
Sous la pluie, quelquefois un petit coin de ciel bleu , grand soleil...orage.... et toujours beaucoup de vent...
Les arcanes du chaos
[ Maxime Chattam ]
Notre coin de plage , immense , sauvage, superbe....
16:24 Publié dans Balade | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : au pyla, septembre 2015
09/09/2015
8 jours
Sur la plage....dans les dunes...
et, balades...
A bientôt , bisous, photos septembre 2014
06:00 Publié dans Balade | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : a bientôt
04/09/2015
L'enfant
A quoi jouait-il cet enfant ?
Personne n'en sut jamais rien
On le laissait seul dans un coin
Avec un peu de sable blanc
On remarquait bien, certains jours,
Qu'il arquait les bras tels des ailes
Et qu'il regardait loin, très loin,
Comme du sommet d'une tour.
Mais où s'en allait-il ainsi
Alors qu'on le croyait assis ?
Lui-même le sut-il jamais ?
Dès qu'il refermait les paupières,
Il regagnait le grand palais
D'où il voyait toute la mer.
Poème , Maurice Carême
Photos Bernard Plossu
14:51 Publié dans poesie | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : poesie