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29/12/2016

Une petite source

Elle  est là, sur le sentier qui grimpe au plateau de Campsaure....

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                              " Entre deux pierres, dans un coin
                                   Allègrement l'eau prend sa course

                                  Comme pour s'en aller bien loin

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                                               elle murmure:Oh quelle joie

                                                 Sous la terre il faisait si noir !

                                               Maintenant ma rive verdoie,

                                                Le ciel se mire à mon miroir


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J'aime cette petite source , encore un ou deux sentiers...et... le plateau de Campsaure ! Superbe !



 

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                                         A ma coupe l 'oiseau s'abreuve,

                                             Qui sait? Après quelques détours

                                           Peut-être deviendrai-je un fleuve

                                            Baignant vallons, rochers et tours....."


Juin juillet 2016 Luchon 809.JPG

 

  La Source, poème de Théophile Gautier, quelques mots....les photos, été 2016, les Pyrénées

une rando,un poème

Campsaure c'est aussi la petite cabane....

15:50 Publié dans randonnees | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : une rando, un poème

23/12/2016

Merci Louis-Paul

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Le beau billet de Louis- Paul

Pas facile de souhaiter "de bonnes fêtes" quand le monde et son monde ne se porte pas très bien. Il y a de la fatigue dans l’air quand une année se termine et qu’elle ne fut pas toujours facile à vivre au quotidien; que certains jours furent douloureux, dans son chez nous, celui de nos proches, dans sa ville voisine, dans son pays et ceux si près, sur Terre aussi. Des maux avec des mots qui se nomment maladie, souffrance, victimes, intolérance, haine, rejet… pour n’en nommer que quelques uns.
Pas facile mais nécessaire. Pourquoi ? Parce qu’il y a aussi ces bons moments qu’il serait si facile d’oublier pour entrer dans "le pauvre de nous"; parce que la colère et le ressentiment ne mène à rien sinon au mieux à perdre son temps, au pire au malheur. Parce que l’acceptation n’est surtout pas négation de l’action et que la gratitude est un exercice qui se cultive et qu’elle nourrit le corps, l’âme et l’esprit.
Cette période de l’année n’est pas que guirlandes et cotillons ! C’est aussi celle de l’inventaire de l’an et qu’il sera plus facile d’ordonner si on le pratique un peu au quotidien. Prenons cet inventaire comme un cadeau à se faire. S’il se fait toujours à deux colonnes, ne surchargeons pas celle du négatif; en le pratiquant avec honnêteté, nous serons sans doute surpris du positif qui nous fera peut-être apparaître - telle une photo argentique - une image mieux composée que celle ancrée dans notre système mental.
Voilà. Le simple fait de prendre ce moment et d’écrire ces quelques lignes m’a fait du bien. C’est l’une des raisons pour lesquelles je poursuis ce blogue, dix ans après avoir éprouvé le besoin de le créer. Il se sous-titrait "carnet, vivre ici et maintenant", un peu comme une piste tracée sur un chemin de randonnée. Il m’a apporté de belles choses, de belles découvertes, de vraies amitiés et beaucoup de partages de peines comme de joie.
Mon billet ne serait pas complet sans l’ajout d’une photographie. Pas pour faire beau mais parce que cela aussi me fait du bien et que je n’oublie pas que l’Art est pour moi un formidable outil de résilience. Je nous souhaite de belles fêtes.

 

Photo Cornel Pufan

Je nous souhaite de belles fêtes !

 

20/12/2016

Joyeuses fêtes !

Joyeuses fêtes a vous tous et toutes qui passaient par là....

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merci pour tous vos petits mots,

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merci à dasola , Eva , penelope,

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Cathy, Solange,noel 2016 5.jpg Mamita, Alezandro, annart' Françoise, Rosa, Doumme

 

,Pascale , Xavier ,  Rony...

 

 

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Agnus Dei

                                             L’agneau cherche l’amère bruyère,
                                               C’est le sel et non le sucre qu’il préfère,
                                              Son pas fait le bruit d’une averse sur la poussière.

                                                  Quand il veut un but, rien ne l’arrête,
                                                   Brusque, il fonce avec de grands coups de sa tête,
                                                   Puis il bêle vers sa mère accourue inquiète…

                                                Agneau de Dieu, qui sauves les hommes,
                                                Agneau de Dieu, qui nous comptes et nous nommes,
                                                   Agneau de Dieu, vois, prends pitié de ce que nous sommes.

                                                Donne-nous la paix et non la guerre,
                                                     Ô l’agneau terrible en ta juste colère.
                                                   Ô toi, seul Agneau, Dieu le seul fils de Dieu le Père.

 

 

                                                            Paul Verlaine, Liturgies intimes

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Photos trouvées sur le net

10/12/2016

Elena Ferrante Le nouveau nom

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J'ai retrouvé Lila et Elena

 

Le nouveau nom est la suite de L’amie prodigieuse, qui évoque l’enfance et l’adolescence de Lila et Elena. Avec force et justesse, Elena Ferrante y poursuit sa reconstitution d’un monde, Naples et l’Italie, et d’une époque, des années cinquante à nos jours, donnant naissance à une saga romanesque au souffle unique.

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C’est l’histoire d’une amitié hors du commun qui s’épanouit dès le terreau de l’enfance. Elena et Lila grandissent dans le même quartier de Naples, à la fin des années cinquante. La pauvreté, la violence, la débrouillardise sont leur quotidien. L’école, une chance, où briller pourrait élargir leur horizon - ici symbolisé par la mer, si proche et pourtant invisible. Lila est d’une rare intelligence, mais parfois méchante, terrible ou fulgurante. Fascinée par ce singulier tempérament, Elena cherche sans relâche sa compagnie. Aussi se plie-t-elle à ses téméraires défis, à ses folles exigences, non sans crainte et malgré les vexations. Elena ne peut se passer de Lila. Et elle espère que c’est réciproque.

C’est sur cette riche dynamique qu’Elena Ferrante a construit "L’amie prodigieuse", son quatrième roman à être traduit de l’italien en français. Si ensemble les deux adolescentes connaissent quelques moments de réelle complicité, leur évolution va bientôt suivre un effet de balancier. Ces deux-là ne vont bientôt cesser de se perdre et de se retrouver. Elena semble progresser grâce à sa scolarité, qu’elle poursuit malgré la désapprobation de ses parents mais avec l’appui de ses profs. Quand Lila, qui a abandonné ses études pour travailler dans la cordonnerie familiale, se fiance dès l’âge de quinze ans. Où est la vraie vie ? interroge Elena Ferrante. Dans le mariage ou l’éducation ? Cette dernière n’est-elle pas un leurre, une différence qui exclut ? Que valent les sacrifices d’Elena qui, raillée par ses proches, dort peu et s’enferme dans les toilettes pour étudier sans risquer de déranger le reste de sa famille ?

A travers ce tableau hautement humain d’une relation déséquilibrée et addictive, c’est à Naples en ses quartiers populaires que l’auteur de "Poupée volée" rend un vif hommage. Le dialecte (présent sans apparaître textuellement), la gouaille des habitants, le savoir-faire des artisans, l’argent qui exaspère les envieux, les combines que l’on devine mafieuses, les ragots qui prolifèrent, un arrière-fond politique qui divise, la mort et la brutalité omniprésentes, tout est là pour recréer un microcosme unique. Où de nouvelles perspectives économiques vont bousculer les lignes de partage. Par cette intense évocation, Elena Ferrante s’interroge sur la nature de la vie de l’esprit et sur ses liens avec ce qu’elle nomme la plèbe. Ce, à travers deux personnalités inoubliables. Dont l’une, Elena, signe en narratrice et écrivain ces pages...(La Libre.be )

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 "Je ne suis pas nostalgique de notre enfance: elle est pleine de violence.C'était la vie, un point c'est tout: et nous grandissions avec l'obligation de la rendre difficile aux autres avant que les autres ne nous la rendent difficile"

 

 

 

15:39 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : le nouveau nom

06/12/2016

Vieilli, fourbu...

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Vieilli, fourbu,
il cherche encore à s’appuyer
sur l’épaule d’une rose.

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Les mots, Yannis Ritsos ,la photo.Cornel Pufan....la rose, merci à Penelope

13:52 Publié dans poesie | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : une photo, un poème