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02/03/2017

La mort se lève tôt

Retrouvé Heredia et son chat Simenon, philosophe, gardien et confident

mort se leve tot.jpgAujourd’hui'  " la mort se lève tôt

 

 

 

Quelques mots d'une interview de Ramon Diaz- Eterovic par Jean marc Laherrere

 

 

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Heredia est un détective privé qui vit dans un des plus vieux quartiers de Santiago.

C’est un endroit plein de vie et de couleur le jour, dangereux la nuit, empli de marchés, boutiques, bars et restaurants.

Dans les années 20 et 30, c’était le point de rendez-vous de la bohème littéraire, et Pablo Neruda, Juvencio Valle et Diego Muñoz, entre autres, faisaient partie des jeunes provinciaux récemment arrivés à la capitale qui s’y retrouvaient.Ramon.jpeg

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Heredia, est apparu en 1987, dans La ciudad está triste, (mot à mot : la ville est triste), dans lequel transparaît le portrait de Santiago sous la dictature.

Il aime cette ville, ses vieux quartiers, et les gens qui y habitent. C’est un grand amateur de lecture, et de citations littéraires, deux héritages de Don Quichotte. C’est un personnage sensible, mélancolique, témoin des blessures d’un pays maltraité par des années de dictature.ramon 3.jpeg

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Doté d’un esprit critique et d’un humour très noir, il aime déambuler dans les rues tristes et grises de Santiago. Sa principale compagnie est un gros chat blanc, appelé Simenon.

 

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Le chat Simenon est arrivé dans le deuxième roman, Solo en la oscuridad, publié à Buenos Aires en 1992.

Il doit son nom au fait qu’en arrivant dans le bureau d’Heredia, il est allé s’installer pour dormir sur les œuvres complètes de Simenon, qui sont une des lectures de mon personnage.

Au début, Heredia n’imagine pas que Simenon puisse parler, mais petit à petit, ils commencent à discuter, leurs dialogues prennent de l’importance, et deviennent un des moments d’humour et d’ironie que recherchent certains lecteurs. Ils permettent également de donner de la profondeur à la description psychologique d’Heredia.

 

la mort se leve tôtLa mort se lève tôt, je retrouve avec plaisir Heredia et Simenon, un bon polar....

 

"La vie est compliquée pour un détective privé à Santiago du Chili et Heredia a déjà perdu beaucoup d'illusions et d'amours, lorsqu'un assassinat l'empêche de retrouver son vieil amour.

Son enquête l'amène au coeur d'un réseau impénétrable de complicités secrètes mêlant anciens policiers de la dictature, trafiquants d'armes et juges vénaux. Dans le sillage de Heredia, nous découvrons la marginalité urbaine, les pouvoirs cachés et la violence qui couve dans la ville de Santiago.
Pourtant, c'est au cours de cette recherche désespérante que le destin va placer sur le chemin de ce solitaire un ange inattendu qui pourra peut-être venir à bout de son incurable solitude.( un extrait 4 eme de couverture )

Photos trouvées sur le net

 

 

 

Commentaires

Dans le train, j'avais deux livres : le premier d'Alda Merini (L'autre vérité, Journal d'une étrangère) que j'ai lu d'un trait, et qui décrit les conditions de vie dans les hôpitaux psychiatriques dans les années 1960 en Italie, et le deuxième commencé depuis longtemps, que je n'ai toujours pas terminé : "Boussole" de Mathias Enard... (celui-ci je crois bien que je vais l'abandonner définitivement)
Bises Noëlle

Écrit par : eva | 04/03/2017

" Boussole" fini, mais oui , il faut du temps !!
Bisous Eva

Écrit par : noelle | 04/03/2017

Bonsoir Noeëlle, moi aussi j'avais retrouvé avec plaisir Heredia et son chat. L'histoire m'avait paru un peu compliquée mais les personnages sont tellement attachants que ce n'est pas bien grave. http://dasola.canalblog.com/archives/2016/08/01/34127981.html Bonne soirée.

Écrit par : dasola | 07/03/2017

Noëlle !!!!!!!!!! je n'y crois pas ! tu as lu même "Boussole".... si indigeste ! Je t'admire !

Écrit par : eva | 08/03/2017

Eva, pour "Boussole" tu avais dit " fort érudit" " érudit" est le mot ! mille anecdotes, mille rencontres...la poésie arabe, l'empire ottoman...des aventuriers...et une histoire d'amour! bisous
Dasola, Eva ce soir "COMME UNE RESPIRATION..."

Jean TEULÉ
"Respirez !
À fond !
Et laissez-vous emporter par la fantaisie malicieuse et cruelle de Jean Teulé qui dit l'extraordinaire des destins ordinaires" le nouveau Jean Teulé...
Je vous embrasse, bonne soirée !

Écrit par : noelle | 08/03/2017

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