25/12/2021
Je vous souhaite des rêves à n’en plus finir....
....Et l'envie furieuse d'en réaliser quelques uns....
La crèche à Notre Dame des Passes
Quelques mots de Brel et balade au Moulleau
Joyeuses fêtes !
06:00 Publié dans joyeux noël | Lien permanent | Commentaires (5)
16/12/2021
J'ai salué le soleil
.Voici peut-être le dernier jour de ma vie
J'ai salué le soleil en levant la main droite
mais je ne l’ai pas salué en lui disant adieu –
Non, plutôt en faisant signe que j'étais heureux de le voir
c'est tout
Un jour…– ce fut le 8 mars 1914 – je m’approchai d’une commode haute, et prenant un papier, je commençai d’écrire, debout, comme je le fais chaque fois que je le peux. Et j’écrivis une bonne trentaine de poèmes d’affilée, dans une sorte d’extase dont je ne saurais définir la nature. Ce fut le jour triomphal de ma vie, et je n’en connaîtrai jamais de semblable. Je débutai par un titre Le gardeur de troupeau et ce qui suivit fut l’apparition en moi de quelqu’un que j’ai d’emblée appelé Alberto Caeiro. Pardonnez-moi cette absurdité : en moi était apparu mon maître. "
Une plage, quelques jours à Montalivet
,
13:32 | Lien permanent | Commentaires (5)
13/12/2021
La paix
La paix est un verre de lait chaud et un livre posé devant l'enfant qui s'éveille
Le rêve de l’enfant, c’est la paix.
Le rêve de la mère, c’est la paix.
Les paroles de l’amour sous les arbres
c’est la paix.
Quand les cicatrices des blessures se ferment sur le visage
du monde
et que nos morts peuvent se tourner sur le flanc et trouver
un sommeil sans grief
en sachant que leur sang n’a pas été répandu en vain,
c’est la paix.
La paix est l’odeur du repas, le soir,
lorsqu’on n’entend plus avec crainte la voiture faire halte
dans la rue,
lorsque le coup à la porte désigne l’ami
et qu’en l’ouvrant la fenêtre désigne à chaque heure le ciel
en fêtant nos yeux aux cloches lointaines des couleurs,
c’est la paix.
La paix est un verre de lait chaud et un livre posés devant
l’enfant qui s’éveille.
Lorsque les prisons sont réaménagées en bibliothèques,
lorsqu’un chant s’élève de seuil en seuil, la nuit,
à l’heure où la lune printanière sort du nuage
comme l’ouvrier rasé de frais sort de chez le coiffeur du quartier,
le samedi soir
c’est la paix.
Lorsque le jour qui est passé
n’est pas un jour qui est perdu
mais une racine qui hisse les feuilles de la joie dans le soir,
et qu’il s’agit d’un jour de gagné et d’un sommeil légitime,
c’est la paix.
Lorsque la mort tient peu de place dans le cœur
et que le poète et le prolétaire peuvent pareillement humer
le grand œillet du soir,
c’est la paix.
Sur les rails de mes vers,
le train qui s’en va vers l’avenir
chargé de blé et de roses,
c’est la paix.
Mes Frères,
au sein de la paix, le monde entier
avec tous ses rêves respire à pleins poumons.
Joignez vos mains, mes frères.
C’est cela, la paix.
Yannis Ritsos (1909 – 1990)
Texte traduit du grec par l’auteur,
Un moment de paix
Une photo de Willy Ronis, des photos trouvées sur le net et
"Un moment de paix" un été, balade dans le Mercantour
14:48 Publié dans poesie | Lien permanent | Commentaires (4)
06/12/2021
Le vieux pont
""Ce bon vieux pont" est à Sare,village basque au pied des montagnes de la
Rhune et enjambe la Nivelle
Ce bon vieux pont, sous ses trois arches,
En a déjà bien vu de l'eau
Passer verte avec du galop
Ou du rampement dans sa marche.
Il connaît le pas, la démarche
De l'errant qui porte un ballot,
Du petit berger tout pâlot
Et du mendiant patriarche.
Au creux de ce profond pays,
Entre ces grands bois recueillis
Où l'ombre humide a son royaume,
Le jour, à peine est-il réel !...
Le soir, sous l'oeil rouge du ciel,
Il devient tout à fait fantôme.
Photos, des balades à Sare....des printemps, automne, été...
."Le vieux pont" Maurice Rollinat
15:50 | Lien permanent | Commentaires (8)
02/12/2021
Lu, aimé
Thé Ache, tu avais dit quelques mots sur ce roman, alors lu et aimé , merci !
"Le jour paraît sur Giverny.
Du haut de son moulin, une vieille dame veille, surveille. Le quotidien du village, les cars de touristes… Des silhouettes et des vies. Deux femmes, en particulier, se détachent : l’une, les yeux couleur nymphéa, rêve d’amour et d’évasion ; l’autre, onze ans, ne vit déjà que pour la peinture. Deux femmes qui vont se trouver au cœur d’un tourbillon orageux. Car dans le village de Monet, où chacun est une énigme, où chaque âme a son secret, des drames vont venir diluer les illusions et raviver les blessures du passé…"(Quatrième de couverture)
dénouement inattendu !
Interrogé sur son plus grand plaisir d’écrivain, Michel Bussi répond sans hésiter : « écrire la fin de Nymphéas noirs, baptisée "Exposition". Cinquante pages jubilatoires pour faire passer le lecteur par toutes les émotions : la stupeur, la colère, la peine, les larmes… l’espoir. » vrai !!
" l'intrigue de mes romans, c'est ma mélodie"
photo trouvée sur le net
11:10 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (6)