13/02/2009
LE BAL
Le Bal
Ballando, Ballando
1983, France / Italie / Algérie, 119 min, Couleurs
Réalisation Ettore Scola
Scénario Ruggero Maccari, Jean-Claude Penchenat, Furio Scarpelli, Ettore Scola, d’après le spectacle du Théâtre du Campagnol
Photographie Ricardo Aronovich
Musique Vladimir Cosma
Interpretation Jean-Claude Penchenat, Jean-François Perrier, Geneviève Rey-Penchenat, Marc Berman
ہà travers un dancing des années 30 style arts déco, Ettore Scola passe en revue 50 ans d’histoire : le Front populaire, la guerre et l’Occupation, la Libération et le Plan Marshall, la guerre d’Algérie et Mai 68, jusqu’au début des années 80. Du guinguette au rock’n roll, passent les modes, reste le lieu, témoin de la solitude des gens qui n’ont pas besoin de parole. Et c’est sans parole, si ce ne sont celles de chansons de chaque période évoquée et de la gestuelle des corps dansant avec la vie, que le cinéaste dit l’histoire, « non pas l’histoire officielle qu’on ne voit pas, mais l’histoire individuelle… celle que vivent à petits gestes de petites gens ».
14:18 Publié dans cinema | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : ettore scola cinema
12/02/2009
UN SENTIER A ISOLA 2000
vue magnifique sur les montagnes Françaises et Italiennes.
14:14 Publié dans randonnees | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : randos isola 2000
11/02/2009
BREL 1955
1955
Sur la place chauffée au soleil
Une fille s'est mise à danser
Elle tourne toujours pareille
Aux danseuses d'antiquités
Sur la ville il fait trop chaud
Hommes et femmes sont assoupis
Et regardent par le carreau
Cette fille qui danse à midi....
13:06 Publié dans chansons | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : brel musique 1955
BREL
11:27 Publié dans chansons | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : brel musique
10/02/2009
Apres Klaus, Quentin est arrivé
Tempête hivernale
bilan accablant : 7000 M3 de pins maritimes tombés à Hostens...
La liste est longue . Au total : 18 070 M3 de pins et 610 m3 de feuillus, en premier lieu des chênes.
sur un chemin allant à l'océan, petite maison de résinier
aujourd'hui, les landes, ce sont des pins abattus et des pins déchiquetés.
Ballades et photos des forêts des Abatilles, Hostens, Canejan, Carcan....
15:09 Publié dans TEMPËTE | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : tempête 2009
09/02/2009
Mort de l'Italienne au coeur du débat sur l'euthanasie
Eluana Englaro a devancé le gouvernement de Silvio Berlusconi. Cette femme de 38 ans, au coeur du débat sur le droit de mourir en Italie, a expiré lundi après 17 ans dans le coma, et alors que le Sénat examinait un projet de loi empêchant que l'on poursuive son euthanasie déjà engagée.
"Oui, elle nous a quittés", a déclaré son père, cité par l'agence de presse ANSA. "Je ne veux rien dire, je veux juste être seul", a ajouté Beppino Englaro, qui s'était battu pendant dix ans pour que la justice autorise, fin 2008, sa fille à mourir. M. Englaro affirmait que sa fille aurait voulu refuser son traitement, comme l'y autorise la loi italienne, qui interdit en revanche l'euthanasie.
Victime d'un accident de la route à l'âge de 20 ans, en 1992, Eluana Englaro était plongée dans un coma végétatif jugé irréversible par les médecins, et maintenue artificiellement en vie. Elle avait été transférée le 3 février à la clinique "La Quiete" d'Udine (nord-est de l'Italie), qui avait commencé à réduire son alimentation artificielle.
De son côté, le gouvernement de centre-droit de Silvio Berlusconi s'était engagé dans une course contre la montre, avec le soutien du Vatican, pour faire adopter en quelques jours une loi interdisant que l'on interrompe l'alimentation et l'hydratation artificielles des patients dont la vie en dépend.
Vendredi, le gouvernement a pris un décret en urgence pour empêcher qu'on laisse Eluana Englaro mourir, mais le président italien Giorgio Napolitano a refusé de le signer. L'affaire a déclenché une vive controverse en Italie, avec des manifestations quotidiennes devant la clinique d'Udine.
Les sénateurs ont observé une minute de silence lundi soir mais des responsables gouvernementaux ont réaffirmé leur intention de faire passer la loi anti-euthanasie au Parlement, où Silvio Berlusconi dispose d'une solide majorité. Le Sénat devait initialement voter mardi. AP
23:37 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (4)
"L'EDEN à l'Ouest"
L'odyssée d'un clandestin
le dernier film de Costa-Gavras
Elias, jeune clandestin, saute du bateau qui le transportait vers la France et atterrit dans un club de vacances, entre Grèce et Italie. Il se fond dans la foule des employés. Commence alors son long périple vers son but : Paris, ville lumière…
« Eden à l'ouest », réalisé par Costa Gavras, clôturera, dimanche prochain, le Festival de Berlin. Dans ce film, le réalisateur défenseur des libertés et dénonciateur des oppressions, des totalitarismes et du racisme, fait, bien évidemment, référence à l'Odyssée d'Homère. « Mon personnage, dit-il, traverse, un peu comme Ulysse, la mer, puis les épreuves, puis les tempêtes. Il affronte les monstres modernes et bouscule les mythes de notre époque ».
Immigré lui-même à Paris en 1956, le cinéaste a voulu que son film, « le plus personnel qu'il ait réalisé », soit « un hommage à tous ceux, nos pères, nos grands-pères, qui, malgré les embûches sont venus en France ».
La longue route d'Elias va, on s'en doute, être marquée par d'énormes difficultés. Chassé par la police, sans le sou, il travaillera au noir, sera dupé par des gens sans foi ni loi, mais recevra aussi le soutien de cœurs généreux. Il faut dire qu'en racontant et en dénonçant, Costa- Gavras ne fait pas dans le léger. Les vacanciers du club de vacances sont prêts, ainsi, à chercher dans les buissons les sans papiers pour les livrer à la police. Et une belle quinqua allemande, tombe bien sûr en pamoison devant son corps d'Apollon.…
Interprété par Riccardo Scarmacio, acteur italien que l'on avait remarqué dans la fresque « Nos plus belles années » et dans « Romance criminale », « Eden à l'ouest » (clin d'œil à « A l'Est d'Eden ») est réalisé comme une fable, avec un cheminement par étapes, et est raconté à travers le personnage d'Elias qui, véritable marionnette plongée dans notre société égoïste et dont il ne connaît pas les us, joue dans ce film comme s'il tournait dans un muet. Elias ne parle pas notre langue et tout son jeu passe donc à travers son regard - étonné, apeuré, émerveillé ou déçu - ou par sa gestuelle appuyée, précise ou décousue.
Sortie mercredi Nicole Clodi
Depuis Z, c'est un monument vivant du cinéma, Costa-Gavras. Une figure emblématique qui incarne tout ce que la Cinémathèque française entend défendre : le cinéma exigeant.
« C'est plus que jamais essentiel de savoir lire des images, aujourd'hui, parce que tout passe par des images ! A se demander si l'écrit n'est pas déjà condamné... »
Costa raconte surtout la façon dont il est accueilli chez nous. « Un miroir sur nos attitudes. Sombre ? Non, au contraire : un film solaire. »
16:05 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : "eden à l'ouest", le dernier film de costa-gavras
07/02/2009
"J'ai essayé d'être épique, de surprendre »
C'est un « téléaste », à la vision personnelle et puissante. On se souvient de son « Dom Juan » de 1965, de « Vidocq »... A 83 ans, Marcel Bluwal revient au petit écran, qu'il avait déserté depuis quatorze ans, avec A droite toute, téléfilm sur la Cagoule, diffusé ce dimanche à 20 h 35 sur France 3.
Quel a été le déclencheur
de votre retour ?
Je suis parti de la télévision, car j'estimais ne plus être libre. Un réalisateur n'est pas un maître d'oeuvre des directives de la chaîne. Et puis, j'ai vu la fiction télé de Maurice Failevic, Jusqu'au bout et j'ai été impressionné de la liberté de ton. Pour A droite toute, on m'a laissé écrire à ma guise, choisir les acteurs, les décors...
Pourquoi ce thème de la Cagoule ?
Ça m'exaspérait que 1936 soit toujours pris à l'écran comme une symbolique imbécile : les vélos, les congés payés. Mais quelle a été la réaction de la droite en 36 ? « A droite toute ! » La Cagoule, c'était le fascisme français. Je suis de gauche, complètement, mais je n'ai jamais considéré les personnes de l'autre bord comme des cons. Parmi les gens de la Cagoule, il y avait des monstres et des futurs résistants. Si je suis en vie aujourd'hui, c'est parce qu'un Cagoulard m'a nourri pendant deux ans, alors que je me cachais pour éviter la déportation.
Dans le film, vous montrez votre envie de casser les codes de la narration.
Je revendique le droit d'errer dans l'histoire, de ne pas suivre un schéma attendu. Ce qui tue la fiction à la télé, ce sont les ateliers de formation des scénaristes. Pas étonnant que le grand jeu des enfants soit de deviner la prochaine réplique, la séquence suivante. J'ai essayé d'être épique : l'histoire devait surprendre le téléspectateur, ne pas se déduire de la psychologie des personnages.
Quels sont vos projets ?
Un film dont l'héroïne est une femme libre, une résistante qui va devenir un grand écrivain. J'aimerais bien, aussi suivre le parcours à travers les décennies de cette extrême droite que l'on voit dans la Cagoule, les réseaux d'extradition des fascistes vers l'Argentine...
Votre nom est associé
à un certain âge d'or de la télévision...
A l'époque, le pouvoir, coercitif sur l'info, nous laissait libre sur le plan de la fiction. Aujourd'hui, on risque de tuer la télévision publique, si on ne lui donne pas des ressources pérennes. Pourtant, je suis contre la pub sur le service public !
20:12 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : marcel bluwal
LA MARSELLAISE
C’est une bien curieuse proposition de loi qui a été déposée par Jean-Claude Guibal député UMP des Alpes-Maritimes, maire de Menton, la cité des jardins et des citrons près de Nice. Pour contraindre les sportifs évoluant en équipe nationale à chanter la Marseillaise sous peine d'exclusion, il souhaite que chaque fédération sportive rédige une «charte relative aux droits et aux devoirs des joueurs sélectionnés en équipe nationale» contenant cette clause obligatoire.
15:07 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : football, jean-claude guibal marseillaise
06/02/2009
UNE RUELLE
15:11 Publié dans Ballade | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : ballade ramatuelle