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20/05/2009

concerto pour violon

 

OLIVER SACKS, LA PUISSANCE THERAPEUTIQUE DE LA MUSIQUE ET “LA NEUROLOGIE ROMANTIQUE”


Comment un concerto de Mendelssohn sauve Sacks

 

Voilà qu’en pleine rééducation, alors qu’il s’effondre à  chaque pas, le concerto pour violon en mi-mineur de Mendelssohn lui monte en tête « fortissimo ». Alors la « glorieuse musique » l’entraîne, lui fait mettre un pied devant l’autre, le porte sur plusieurs mètres. « Aussitôt, écrit-il dans « Sur une jambe », sans que j’y aie préalablement pensé, sans que je l’aie aucunement projeté je me mis à marcher, sans effort, joyeusement, avec la musique ». Comment un tel « miracle » est-il survenu ? Qu’en déduit le neurologue ?MUSIQUE 2.jpg

Première réflexion, il pense que le concerto en mi-mineur lui a rendu sa propre « musique motrice », la « mélodie kinésique » de ses mouvements. « Tout à coup, écrit-il, la mélodie et les rythmes naturels, inconscients, de la marche m’étaient revenus (…) exactement comme on se remémore un air jadis familier mais depuis longtemps oublié ; ils m’étaient revenus de concert avec le rythme et l’air de Mendelssohn ». En effet, à peine cesse-t-il de se le chanter, sa jambe cède, sa marche s’interrompt. Cette guérison ouvre sans champ de recherche. Elle lui révèle qu’il existe une musique propre au corps humain, à la rythmique de nos mouvements (la kinesthésie).MUSIQUE.jpg Elle lui confirme ce qu’avancent Louriia et la jeune neuropsychologie

 

: le corps ne doit pas être considéré seulement comme une addition de fonctions - soignées par des médecins spécialisés - mais aussi comme un « système fonctionnel », une « magnifique machine autorégulatrice ». L’action de la musique sur le système nerveux montre qu’il existe des « interactions » une « interdépendance » entre les différents « programmes, engrammes, images intérieures, schémas » de l’organisme, sur lesquelles le médecin peut travailler - que la musicothérapie, saisissant le malade tout entier, « corps et âme », peut-être utilisée.

 

 

 

Des coins perdus

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Le Beaufortain 2007 166.jpgLe Beaufortain 2007 151.jpg
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Des bergeries,  des Aubergesdes refuges ...une petite église....MES COUPS DE COEUR

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Le Beaufortain 2007 077.jpg

00:03 Publié dans randonnees | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : randos

19/05/2009

Avant de partir ...un peu de Stéphane Guillon

 

 

18/05/2009

AUTRE COULEUR

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17:12 Publié dans fleur | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : jardin fleurs

Cinema paradiso

Toto a grandi..cinema.jpg.

Retour au village, son viel ami est mortcinema2.jpg

ce que laisse Alfredo, le vieux projectionniste à Toto en héritage, c'est une bobine faite des coupes imposées par le curé , à savoir les scènes de baisers et scènes plus torrides de tous les films diffusés au « cinéma Paradiso » à l'époque de son enfance.

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défifoto

Il s'appelle Toto, il vit en Cicile

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Son temps libre, il le passait dans la salle de cinéma paroissialle, dans la cabine de projection

Là, Alfredo,à travers les films, lui apprenait la vie

 

Regard d'enfant dans" cinema Paradiso"

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16/05/2009

Le jardin, ce matin

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19:49 Publié dans fleur | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : jardin fleurs

A PARIS METRO TICKET

 

 

15/05/2009

LE CAUCHEMAR DU PILON

Je croyais que c'était le titre d'un roman

 

Mais non

Comment les livres deviennent des boîtes à pizza

 

Chaque année, en France, des machines broient 100 millions de livres dans des usines sous haute surveillance. L'écrivain Pierre Jourde a assisté, à Vigneux-sur-Seine, à ce théâtre de la cruauté. Il raconte

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Septembre, saison des feuilles imprimées. 700 romans paraissent. Parmi eux, un a la chance de retenir l'attention des médias. L'auteur est déjà connu. L'éditeur mise sur lui, n'hésite pas à se lancer dans de gros tirages, mobilise les chroniqueurs amis. Les piles s'entassent dans les Fnac. C'est un récit puissamment original, c'est une autobiographie bouleversante. L'auteur le signe dans des Salons du Livre, entouré de la déférence des lecteurs et des attachés de presse.

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Mi-octobre, six semaines plus tard, loin de Saint-Germain-des-Prés. Les prix littéraires ne sont pas encore décernés. Un poids lourd descend une rue de Vigneux, entre Ville neuve-Saint-Georges et Orly. Arrivé aux lisières des cités que l'on appelle «sensibles», il franchit les portes d'une entreprise spécialisée dans le recyclage de matériaux. Le camion décharge une benne remplie de 10 tonnes de livres. 10 tonnes de livres roulent sur le béton comme 10 tonnes de pommes de terre. N'importe quels livres, en vrac. Pêle-mêle, des biographies du président de la République encore chaudes, des chroniques des jeux Olympiques de Pékin, des cahiers de devoirs de vacances, des romans de présentateurs de télévision écrits par des mercenaires, des livres pour enfants, des fiches cuisine, des encyclopédies. Dans le tas, 10 000 exemplaires de la bouleversante autobiographie. 10 000 fois l'objet unique, le précieux reliquaire des aveux intimes et des pensées délicates. Un bulldozer pousse les 10 tonnes de mots sur un tapis roulant. Le tapis roulant les monte vers le cylindre de la broyeuse, qui les avale. Ils disparaissent. On entend le bruit des roues dentées qui les déchirent. Fini les simagrées.....

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A l'autre bout de la chaîne digestive sort un ballot compact d'un mètre sur un mètre. Il est composé d'un amas de pages lacérées. On reconnaît «le Suédois sans peine», «En forme grâce aux plantes», «Baisers brûlants», «Youki contre les martiens». Et ici, sortant à demi du paquet, morceau d'entrailles échappant d'un ventre? Un bout de page de l'autobiographie bouleversante, qui bavarde tout seul, dans le tas de paroles mortes.

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Tel est le pilon. Pilon: un mot qu'on ne prononce jamais entre les murs d'une maison d'édition. Il existe, mais on ignore où il se trouve, comment se déroulent les opérations. L'écrivain préfère ne pas savoir. Les livres disparaissent en douce, comme on liquide des condamnés au fond de cachots discrets. Et l'on surveille de près le trajet des ouvrages vers leur destruction. Au départ, l'entreprise de recyclage laisse une benne dans les entrepôts du distributeur. Celui-ci la remplit progressivement, avec des livres trop longtemps stockés et que plus personne ne demande, des tirages excessifs ou encore des ouvrages présentant un défaut de fabrication. Souvent, le distributeur déverse dans la benne des palettes entières de livres, sous leur film plastique intact.

 

Vous commandez une pizza. Vous la sortez du carton, jetez celui-ci. Vous ignorez que vous venez de mettre à la poubelle l'autobiographie déchirante, dans la première de ses réincarnations. Le papetier qui a acheté les cubes de livres pilonnés les a fondus dans ses bains chimiques pour en tirer des cartons à chaussures, des cahiers, des emballages, du papier journal. Lesquels reviendront à leur tour dans le cycle des métempsycoses. La poésie confidentielle et la littérature alimentaire nourrissent indifféremment cette industrie.....

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Lu, dans un nouvel obs, qui trainait dans une salle d'attente....


23:28 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : livres le pilon

ROXANE

hier, Alsa a parlé de Sofia

 

 

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14:10 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : sofia sting