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08/02/2011

La maison près de la fontaine

07/02/2011

mort d'Andrée Chédid, poétesse du "Double pays"

"Aller me suffit"


  "Poète du "Double pays", titre d'un de ses recueils, Andrée Chedid concevait  son art comme l'expression à la fois d'une vie intérieure et d'un rapport au  monde.

livre 5.jpgL'auteur du "Sixième jour" (1960) et de  "L'Autre" (1969), tous deux portés à l'écran, a créé en cinquante ans une  oeuvre riche et variée, imprégnée d'humanisme, et inspirée en partie par sa  double attache orientale et française.

Andrée Chedid, mère et grand-mère des chanteurs Louis Chedid et Matthieu, est décédée dimanche soir à 90 ans

Née au Caire en 1920, issue d'une famille chrétienne libanaise installée en Egypte dans les années 1860, elle était venue vivre à Paris en 1946.

Elle laisse derrière elle une oeuvre poétique considérable, mais également des romans et des pièces de théâtre."livre9.jpglivre8.jpg

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«Vivre en poésie, ce n'est pas renoncer ; c'est se garder à la lisière de l'apparent et du réel, sachant qu'on ne pourra jamais réconcilier, ni circonscrire.»
[ Andrée Chedid ] - Terre et poésie

"Je veux garder les yeux ouverts sur les souffrances, le malheur, la cruauté du monde; mais aussi sur la lumière, sur la beauté, sur tout ce qui nous aide à nous dépasser, à mieux vivre, à parier sur l'avenir"
A. Chedid, 1998

 

Brève invitée

Ma lande mon enfant ma bruyère
Ma réelle mon flocon mon genêt,
Je te regarde demain t’emporte 
Où je ne saurais aller.

Ma bleue mon avril ma filante
Ma vie s'éloigne à reculons,
A toi les oiseaux et la lampe
A toi les torches et le vent.

Mon cygne mon amande ma vermeille
A toi l'impossible que j'aimais
A toi la vie, sel et soleil,
A toi, brève invitée.

Andrée Chedid ("Seul le visage", 1960


livre12.jpegPour être,
la poésie n’attend
que notre regard

(Andrée Chédid)

 

livre7.jpgJ'ai aimé "le message"

Sensible au tragique et à l'absurdité de l'existence, Andrée Chedid  nous raconte une  belle histoire d'amour

 dans un pays ou "chacun retrouve des raisons de haïr, de châtier, de massacrer."

 


19:34 Publié dans TRISTESSE | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : andrée chedid

Un roman

 "Il ne suffit pas de devenir un autre :il faut avoir le courage de devenir soi."

 

 

philippe besson,retour parmi les hommesUn beau roman, grave et émouvant, une manière douce et tendre de nous raconter une histoire.

On retrouve Vincent, sept ans plus tard.

Il revient en France, après avoir erré au moyen orient, en Amérique....

philippe besson,retour parmi les hommes"Depuis dix ans, on me parle souvent  de Vincent, le narrateur de seize ans, l’amoureux rendu à la solitude par la mort brutale de son compagnon. Plus curieux : il s’est trouvé beaucoup de lecteurs pour me demander ce qu’il était devenu. Ces interrogations répétées m’ont amené à me poser moi-même la question. Quelles routes avait-il bien pu emprunter, mon frêle jeune homme triste ? J’ai fini par trouver la réponse. Elle figure dans « Retour parmi les hommes" Philippe Besson

Présentation de l'éditeur

En 1916, à la mort d’Arthur, son jeune amant tué au combat, Vincent de l’Etoile, héros d’ En l’absence des hommes, s’est enfui. En Italie, d’abord, puis au Moyen Orient, en Egypte, au Soudan, en Abyssinie sur les traces de Rimbaud, en Syrie, au Liban ; errance de vagabond inconsolable, miséreux et rêveur ; puis c’est la traversée de l’Atlantique dans un bateau d’émigrants, l’Amérique, le New-York des années vingt. Après quelques années de dérive à traîner son deuil à travers le monde, Vincent retourne en France en 1923 ; c’est un peu comme s’il acceptait enfin la mort d’Arthur. Quand il retrouve sa ville natale, il ne reconnaît rien et peine à trouver sa place dans ce Paris des années folles....

philippe besson,retour parmi les hommes

04/02/2011

Balades en Aveyron

Un coin de l'Aveyron

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02/02/2011

Des photos

Le sentier du littoral à Audenge, printemps 2010

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01/02/2011

:mesdames et messieurs aux cœurs bons, la terre des hommes est-elle A tous les hommes ?

image 7.jpgJe dis tant de choses


Je dis tant de choses sur la différence ténue entre les femmes et les arbres,
Sur la magie de la terre, sur un pays dont je n’ai trouvé le tampon sur aucun passeport
Et je demande : mesdames et messieurs aux cœurs bons,
La terre des hommes est-elle, comme vous l’affirmez, à tous les hommes ?
Où alors ma masure ? et où suis-je ?l’assemblée m’applaudit
Trois autres minutes. Trois minutes de liberté et de reconnaissance…l’assemblée vient d’approuver
Notre droit au retour, comme toutes les poules et tous les chevaux, à un rêve de pierre.

Je leur serre la main, un par un, puis je salue en m’inclinant…et je poursuis ce voyage

Vers un autre pays, où je dirai des choses sur la différence entre mirages et pluie
Et demanderai :mesdames et messieurs aux cœurs bons, la terre des hommes est-elle
A tous les hommes ?

La poésie face aux armes

j’emporterai les chemins dans ma valise
J’emporterai les palmiers
Je cueillerai le matin et les plaines
J’enfermerai les larmes dans les cahiers du soir
Je fermerai les saisons.

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"Mahmoud Dawich aurait aimé n'écrire que des poèmes d'amour"

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15:20 Publié dans poesie | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : poésie, mahmoud darwich

Autour du violon


Une pub thaïlandaise touchante: avec du Pachelbel au violon