17/03/2013
De cet amour ardent je reste émerveillée
"Vivre en poésie, ce n’est pas renoncer ;
c’est se garder à la lisière de l’apparent et du réel"....
Je reste émerveillée
Du clapotis de l’eau
Des oiseaux gazouilleurs
Ces bonheurs de la terre
Je reste émerveillée
D’un amour
Invincible
Toujours présent
Je reste émerveillée
De cet amour
Ardent
Qui ne craint
Ni le torrent du temps
Ni l’hécatombe
Des jours accumulés
Dans mon miroir
Défraîchi
Je me souris encore
Je reste émerveillée
Rien n’y fait
L’amour s’est implanté
Une fois
Pour toutes.
De cet amour ardent je reste émerveillée.
Andrée Chedid
"L’appel du poème est rarement contraignant.
Le plus souvent discret, ne dirait-on pas que son premier désir
est qu’on veuille bien, tout d’abord, écouter."....
19:19 Publié dans poesie | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : andrée chedid
07/02/2011
mort d'Andrée Chédid, poétesse du "Double pays"
"Aller me suffit"
"Poète du "Double pays", titre d'un de ses recueils, Andrée Chedid concevait son art comme l'expression à la fois d'une vie intérieure et d'un rapport au monde.
L'auteur du "Sixième jour" (1960) et de "L'Autre" (1969), tous deux portés à l'écran, a créé en cinquante ans une oeuvre riche et variée, imprégnée d'humanisme, et inspirée en partie par sa double attache orientale et française.
Née au Caire en 1920, issue d'une famille chrétienne libanaise installée en Egypte dans les années 1860, elle était venue vivre à Paris en 1946.
Elle laisse derrière elle une oeuvre poétique considérable, mais également des romans et des pièces de théâtre."
[ Andrée Chedid ] - Terre et poésie
"Je veux garder les yeux ouverts sur les souffrances, le malheur, la cruauté du monde; mais aussi sur la lumière, sur la beauté, sur tout ce qui nous aide à nous dépasser, à mieux vivre, à parier sur l'avenir"
A. Chedid, 1998
Brève invitée
Ma lande mon enfant ma bruyère
Ma réelle mon flocon mon genêt,
Je te regarde demain t’emporte
Où je ne saurais aller.
Ma bleue mon avril ma filante
Ma vie s'éloigne à reculons,
A toi les oiseaux et la lampe
A toi les torches et le vent.
Mon cygne mon amande ma vermeille
A toi l'impossible que j'aimais
A toi la vie, sel et soleil,
A toi, brève invitée.
Andrée Chedid ("Seul le visage", 1960
Pour être, (Andrée Chédid) J'ai aimé "le message"
la poésie n’attend
que notre regard
Sensible au tragique et à l'absurdité de l'existence, Andrée Chedid nous raconte une belle histoire d'amour
dans un pays ou "chacun retrouve des raisons de haïr, de châtier, de massacrer."
19:34 Publié dans TRISTESSE | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : andrée chedid
10/02/2010
Printemps des Poètes
Pour sa 12ème édition, le Printemps des poètes propose le thème «Couleur femme».
Manifestation nationale créée en 1999, le Printemps des poètes permet durant toute une semaine de développer des milliers d'initiatives visant à promouvoir la poésie sous toutes ses formes. L'édition 2010 est l'occasion d'un éclairage particulier sur l'oeuvre d'Andrée Chedid.
Andrée Chedid
Poète et romancière Française
neé au Caire le 20 mars 1920
"Toi
Qui que tu sois
Je te suis bien plus proche qu'étranger
(derniers vers du poème TOI-MOI" Andrée Chedid
Brève invitée
Ma lande mon enfant ma bruyère
Ma réelle mon flocon mon genêt,
Je te regarde demain t’emporte
Où je ne saurais aller.
Ma bleue mon avril ma filante
Ma vie s'éloigne à reculons,
A toi les oiseaux et la lampe
A toi les torches et le vent.
Mon cygne mon amande ma vermeille
A toi l'impossible que j'aimais
A toi la vie, sel et soleil,
A toi, brève invitée.
Andrée Chedid ("Seul le visage", 1960 - repris dans
"Textes pour un poème - 1949-1970 " - éditions Flammarion, 1987)
«Vivre en poésie, ce n'est pas renoncer ; c'est se garder à la lisière de l'apparent et du réel, sachant qu'on ne pourra jamais réconcilier, ni circonscrire.»
[ Andrée Chedid ] - Terre et poésie
"Je veux garder les yeux ouverts sur les souffrances, le malheur, la cruauté du monde; mais aussi sur la lumière, sur la beauté, sur tout ce qui nous aide à nous dépasser, à mieux vivre, à parier sur l'avenir"
A. Chedid, 1998
L'oeuvre d'andrée Chedid est une éternelle quête d'une humanité, un questionnement ardent sur la condition humaine entrevue à travers les heurts de civilisations du monde méditerranéen. Tous ses livres sont habités d'une foi profonde en l'homme, d'un espoir que l'on rencontre, par ailleurs, dans ses nouvelles ('Le Corps et le Temps', 1979) et dans son théâtre ('Bérénice d'Egypte', 1968). Aujourd'hui elle occupe une place de choix parmi les auteurs français contemporains.
Romancière, nouvelliste, dramaturge et surtout poète, ses nombreux ouvrages en prose ou en vers lui ont valu d'importants prix littéraires, dont le Goncourt de la nouvelle, le Prix Louise Labé et le Prix Goncourt de poésie en 2003.
j'ai aimé
le message
Dans un pays en guerre, une jeune femme, MARIE, est blessée par une balle. Malgré la douleur, elle ne pense qu'à une
chose: rejoindre steph, qui habite de l'autre coté de la ville.
Entre eux , il y a un pont.
Sensible au tragique et à l'absurdité de l'existence, ANDREE CHEDID nous raconte une belle histoire d'amour dans un
pays ou "chacun retrouve des raisons de haïr, de châtier, de massacrer."
10:04 Publié dans poesie | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : printemps des poetes, andrée chedid