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31/03/2011

Alerte !

 

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Monsieur Prudhomme

 

paul verlaine,monsieur prudhommeMonsieur Prudhomme

Il est grave : il est maire et père de famille.
Son faux-col engloutit son oreille. Ses yeux
Dans un rêve sans fin flottent, insoucieux,
Et le printemps en fleur sur ses pantoufles brille

Que lui fait l'astre d'or, que lui fait la charmille
Où l'oiseau chante à l'ombre, et que lui font les cieux,
Et les prés verts et les gazons silencieux?
Monsieur Prudhomme songe à marier sa fille

Avec Monsieur Machin, un jeune homme cossu.
Il est juste milieu, botaniste et pansu.
Quant aux faiseurs de vers, ces vauriens, ces maroufles,

Ces fainéants barbus mal peignés, il les a
Plus en horreur que son éternel coryza,
Et le printemps en fleurs brille sur ses pantoufles.

Paul VERLAINE, Poèmes saturniens (1866)

paul verlaine,monsieur prudhommeUn chant Social, premier poème publié par Verlaine, alors  âgé de 19 ans....

30/03/2011

Laïcité: chrétiens, juifs et bouddhistes rejoignent les musulmans contre le débat UMP

laïcité,religion"Voulu et imposé par Nicolas Sarkozy et mis en oeuvre par l'UMP de Jean-François Copé, le débat sur la Laïcité et l'Islam -- qui doit se conclure lors d'une convention programmée le 5 avril prochain à l'hôtel Méridien-Montparnasse de Paris -- vient de subir un nouveau et très sérieux revers."

Ils n'en veulent pas

On n'en veut pas

laïcité,religion


15:01 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : laïcité, religion

Jeanne

 

11:12 Publié dans chansons | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : jeanne brassens

29/03/2011

Pourquoi fermer les maternités publiques

 

L'exemple de Saint Antoine, par Christian Guy-Coichard.
La maternité de l'hôpital Saint Antoine, à Paris, existe depuis 1896. C'est un « centre universitaire » depuis 1940. Elle devrait comme l'ont fait une centaine d'autres maternités depuis 2008, fermer en 2015 après un transfert progressif de ses activités aux maternités des hôpitaux voisins de Trousseau et Tenon. L'argument habituel des décideurs ,pour les fermetures de maternités, est la sécurité des patientes, mise en jeu dans de petites maternités. Ici, difficile de mettre en avant un tel argument : la maternité réalise 2500 accouchements par an, 20.000 consultations annuelles, 500 hospitalisations en néonatologie.

 

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La fermeture de la Maternité va entraîner l'abandon du centre IVG (650 IVG par an) alors même qu'à Tenon , ce n'est qu'après de longs mois de bataille, que la réouverture du centre IVG a été obtenue. La disparition de la maternité de Saint Antoine entraînera celle des urgences gynécoobstétricales (12800 passages par an), de la PMI (2300 nourrissons suivis par an), la disparition d'un centre de formation de sages -femmes (45 par an). Bref autant de missions de service public que les maternités voisines de Tenon et Trousseau (dont le  prochain démantèlement a fait couler beaucoup d'encre) n'auront pas vocation à absorber. C'est en réalité l'exigence de suppressions d'emplois dans les Hôpitaux parisiens qui semble être la seule explication logique. La mobilisation des personnels concernés a donc rejoint celle des élus locaux, des partis de gauche, des associations et de la population, entraînant la création d'un Collectif de Sauvegarde de la Maternité.

 

De telles restructurations ne profitent certainement pas au patient ; mais bien des structures privées sont à l'affût, dans ce secteur géographique, de la manne que dispensent les activités de soins, devenues bien rentables car dépouillées de leurs missions de service public. Si néanmoins l'agence régionale de la santé l'impose, les maternités privées pourront toujours récupérer quelques missions de service public puisque depuis la loi Hopital Patients Santé Territoire de 2009, il est possible pour une structure d'hospitalisation lucrative de prodiguer une des 14 missions de service public, qui recoivent une enveloppe budégtaire spécifique (MIGAC).

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            On peut imaginer que, parmi les missions de service public, les cliniques privées souhaitent se charger de l'enseignement universitaire et post-universitaire ; du développement professionnel continu, de la formation des sages-femmes et du personnel paramédical, de la recherche, voire même d' actions d'éducation et de prévention, d'actions de santé publique...en revanche on scrute vainement les demandes d'accéder au domaine de la lutte contre l'exclusion sociale, à l'aide médicale urgente, aux soins dispensés aux détenus en milieu pénitentiaire et aux personnes retenues en application du code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile...et même ...à la permanence des soins. Sur les 1160 cliniques lucratives, prenant en charge près d'un tiers des grossesses en France (rapport Larcher 2008), ...25 avaient un service de néonatologie, aucune une réanimation pédiatrique, 3 signalaient un service d'urgence...aucune n'avaient une maternité de niveau 3 (accueillant les grossesses à risque les plus élevées)

Résumons :     1/ les cliniques privées lucratives se chargent de la pathologie courante, mais ne peuvent prendre en charge ni les patients les plus lourds, ni les patients les plus précaires, la loi HPST leur permet de « choisir » des missions de service public spécifiquement financées. Parmi les pathologies courantes...l'une de celles les plus simples à prendre en charge, est, sans doute, celle...qui n'est le plus souvent PAS UNE MALADIE... la grossesse et l'accouchement, fort heureusement n'est, le plus souvent, pas compliqué.

                        2/ les hopitaux publics doivent rester à l'équilibre bugétaire alors même que leurs activités sont structurellement déficitaires (baisse des tarifs, baisse des MIGAC, cf articles précédents de l'édition ); ils doivent donc supprimer des emplois. Vu l'abondant réseau de maternités privées, la tutelle peut choisir de fermer une maternité publique...plus facilement qu'un service de maladies infectieuses (aucune structure lucrative ne possède ce dernier type de service).

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                        ...Et voilà comment on peut détourner une « part de marché », de 30% des grossesses prises en charge dans le secteur lucratif, près de 50% pourraient, à terme relever de ce secteur. Les parturiantes du 12ème arrondissement devront alors se poser des questions qu'elles ne se posaient pas à Saint Antoine : dans quel hopital (public) le bébé sera-t-il transféré en cas de problème ? Y a-t-il unanesthésiste et un pédiatre présents 24 h/24 ? Quels sont les tarifs des prestations (honoraires des médecins, sage femme, anesthésistes) et les frais d'hotellerie : draps pour le bébé, couches...tout cela n'étant qu'un surcout des cliniques lucratives alors que ces frais sont intégrés dans le cout de l'hospitalisation publique. Dans le privé lucratif 85% des médecins ont des dépassements d'honoraires (contre 12% des médecins hospitaliers...86% n'ayant pas d'activité libérale dans le public)...Alors plus que jamais le bébé sera le très CHER enfant tant attendu, mais l'APHP aura pu supprimer des emplois : 4500 doivent disparaître d'ici 2014.

Un poème

Paul_Verlaine-bar-ret.jpgMon rêve familier

 

Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant
D'une femme inconnue, et que j'aime, et qui m'aime,
Et qui n'est, chaque fois, ni tout à fait la même
Ni tout à fait une autre, et m'aime et me comprend.

Car elle me comprend, et mon coeur transparent
Pour elle seule, hélas! cesse d'être un problème
Pour elle seule, et les moiteurs de mon front blême,
Elle seule les sait rafraîchir, en pleurant.

Est-elle brune, blonde ou rousse? Je l'ignore.
Son nom? Je me souviens qu'il est doux et sonore,
Comme ceux des aimés que la vie exila.

Son regard est pareil au regard des statues,
Et, pour sa voix, lointaine, et calme, et grave, elle a
L'inflexion des voix chères qui se sont tues.

 

Paul Verlaine (Poèmes saturniens)

28/03/2011

Charly 9 Jean Teulé

livre,jean teulé,charly 9 Les nouveaux délires de jean Teulé et d'un jeune roi....son dernier roman

Effroyable histoire que cette terrible nuit de la Saint- Barthélemy

mais racontée par Jean Teulé, arrive à être drôle....

Les premières lignes

"Un mort ? 

Un gentil garçon semblant à peine sorti de l'adolescence - il vient d'avoir vingt-deux ans - écarquille ses grands yeux : 

- Quoi ? Vouloir que j'ordonne, pour cette nuit, l'assassinat d'un convalescent surpris en plein sommeil ? Mais vous n'y pensez pas, ma mère ! Et puis quel homme, l'amiral de Coligny que j'appelle "mon père". Jamais je ne scellerai cet édit ! 

Tout loyal, franc, ouvert du coeur et de la bouche, le garçon, à haute fraise blanche entourant sa gorge jusqu'au menton, s'étonne : 

- Comment pouvez-vous venir me réclamer la mort de mon principal conseiller qui déjà hier matin, sortant du Louvre, fut arquebusé dans la rue par un tueur caché derrière du linge séchant à une fenêtre ?.. Il n'est que blessé. Ambroise Paré dit qu'il s'en tirera et je m'en réjouis. 

- Pas nous, répond une voix de matrone au fort accent italien. D'autant que c'est ton jeune frère et moi qui avions commandité l'attentat. 

- Quoi ? ! "

" toutes choses humaines ne me sont plus de rien" ces derniers mots

 


"L'avant-dernier des Valois a vingt-deux ans quand il monte sur le trône. A peine en place, il ordonne, dans la nuit du 23 au 24 août 1572, le massacre de la Saint-Barthélemy : 3.000 morts à Paris dont l'amiral Gaspard de Coligny, le chef des protestants, que « Charly 9 » appelait pourtant « mon père ». Tirés de leur lit, les huguenots sont poignardés, lacérés, noyés, brûlés, pendus, voire tout ça à la fois. Y compris les deux cents nobles qui résident au Louvre (où, super-traîtrise, ils ont assisté, quelques jours plus tôt, au mariage de la très catholique soeur du roi, Marguerite de Valois, et du prince protestant Henri de Navarre, futur « H4 »)


Mais le mouvement, qui aurait dû rester circonscrit à la noblesse, échappe à ses initiateurs. C'est la curée. Au total, entre 10.000 et 30.000 huguenots auront été trucidés dans le doux royaume de France entre août et octobre. Les historiens se disputent encore sur l'identité de ceux qui décidèrent de faire monter la pression autour des protestants avant de déclencher le massacre. Jean Teulé choisit de montrer un roi faible manipulé en son « conseil étroit » par sa mère, Catherine de Médicis, et son frère, le froufroutant Anjou. « Why not ? »( les echos)


livre,jean teulé,charly 9 On se souvient ,     j'avais aimé...

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00:01 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (34) | Tags : livre, jean teulé, charly 9

27/03/2011

Une balade

 

balade, canejan, lac vert, et le long de l'eau Bourde

 

balade, canejan, lac vert, et le long de l'eau Bourde

 

C'était  en  décembre , au lac vert, et le long de l'eau Bourde.....

26/03/2011

"Le parti d'en rire"

Le Brasero de Ravel

plus sérieux , ce dimanche 27 mars, 2e tour des élections cantonales

Mobilisé-e-s  avec la gauche rassemblée

 

 

 

25/03/2011

Mois de Mars....

Ne pas oublier...

Mars, ne pas oublier....dimanche 27 mars

Passage à l'heure d'été

Mars, ne pas oublier....

 

Mars, ne pas oublier....Ne pas oublier   élections cantonales 2011

Mars, ne pas oublier....

 

Et j'ai lu , Inscription à l'école maternelle

 

Mars, ne pas oublier....

Mars, ne pas oublier....

 

Mars, ne pas oublier.... "Tandis qu'à leurs oeuvres perverses

Les hommes courent haletants

Mars qui rit, malgrès les averses,

Prépare en secret le printemps."

Theophile Gautier

Mars, ne pas oublier....