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12/01/2006

UNE VAGUE DE FROID

Un clochard japonais met le feu à la gare pour aller au chaud en prison

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Un clochard japonais de 74 ans qui avait mis le feu à une gare au début du mois a expliqué avoir agi afin de passer au chaud en prison un hiver particulièrement rigoureux dans l'Archipel, a rapporté l'agence de presse Jiji.
L'incendie du 7 janvier n'a fait aucune victime. Mais il a détruit le bâtiment en bois de la gare de Shimonoseki (sud-ouest) ainsi qu'un hangar préfabriqué, des restaurants et un dortoir pour cheminots sur près de 4.000 m2.
Le clochard, Kyuemon Fukuda, avait été libéré de prison huit jours plus tôt après avoir purgé une peine pour incendie volontaire.medium_278685-348219japon.jpg
"Je voulais retourner en prison car je n'ai nulle part où aller et il fait froid", a-t-il expliqué à son avocat, selon Jiji.

Trois mois après le seisme du 8 octobre,des survivants se sont emmitouflès pour lutter contre le froid,à kandia,dans le nord du pakistan.

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16:45 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (1)

03/01/2006

AFFAIRE "HUMBERT"

Affaire "Humbert"

Un non-lieu a été requis .

Le Procureur de Boulogne sur mer abandonne les poursuites à l'encontre de la mère et du médecin du jeune tétraplégique .

"Est-elle une "simple" empoisonneuse celle qui, à bout de souffrance et d'amour, aide à mourir son fils tétraplégique, muet, presque aveugle et qui l'implore? Est-il un vulgaire assassin celui qui a recours à la plus extrême solution "face à la situation sans issue" d'un jeune accidenté de 22 ans? Si elle suit, dans les jours qui viennent, les réquisitions du procureur, la justice aura doublement répondu "non" à ces questions qui hantent les esprits depuis la mort, très médiatique, de Vincent Humbert, le 26 septembre 2003. La décision du coeur et de la raison, penseront alors les très nombreuses personnes que l'affaire avait émues aux larmes. Mais pas celles qui, à l'instar de Marie, cette maman meurtrie qui a voulu "écouter" son enfant jusqu'au bout, attendaient qu'un procès vienne briser le dernier véritable tabou de notre société. Le mot "euthanasie" résonnera-t-il un jour dans un prétoire? Depuis hier, il est, en tout cas, plus que jamais sur toutes les lèvres. Comme un grand secret jailli des consciences. Comme une intime conviction rivée à la douleur et la dignité. Mais aussi, et d'abord, comme un message primordial de foi en la vie."

Didier Pobel

Le texte de loi voté il y a un an par le parlement ne permet pas aux malades de choisir leur mort mais simplement de refuser des soins lorsqu'ils arrivent en phase terminale .

14:27 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (1)