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30/04/2006

C'EST NOTRE JOUR

medium_mai_8.jpg. Manifestation de solidarité organisée par & pour les sans-papiers

 

Le Premier Mai est le jour du travailleur dans la plupart des pays du monde, en honneur à la mémoire des travailleurs qui ont donné leurs vies pour obtenir la journée de travail de 8h. Ce jour, partout dans le monde il y aura des manifestations pour revendiquer les droits de la classe ouvrière et des peuples opprimés, c’est un jour de lutte, de célébration, de fierté. Ce 1 mai nous avons appelé a une mobilisation Internationale pour la Régularisation des Sans Papiers, plusieurs pays on déjà signés l’appel, dont ; l’Italie, la France, l’Espagne, Les États Unis et la Belgiquemedium_mai.jpgmedium_mai_9.jpg

C’est notre jour, peu importe le pays d’où nous venons, peu importe si nous sommes nés ici ou à l’autre bout de la planète, nous faisons face aux mêmes injustices

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22/04/2006

LE DANUBE

Salle de bains à ciel ouvert
Un enfant se lave les dents dans un camp de sinistrés dans l'ouest de la Roumanie, touchée par la crue du Danube. 
Des inondations catastrophiques dévastent la Roumanie. Les secours s’organisent pour tenter de parer au plus urgent : consolidation des digues, accueil des réfugiés, distributions de nourritures. Et la situation risque de s’aggraver. De nouvelles précipitations sont prévues pour les prochains joursmedium_rou_5.jpg

Le 19 avril 2006, plus de 7000 personnes ont été évacuées. Elles ont trouvé refuge chez des amis, chez la famille, ou bien dans des écoles ou dans les tentes mises à leur disposition par l’armée. Au total, 129 localités ont été touchées par la crue du Danube, dans 12 départements roumains.

Presque 700 maisons ont été inondées, dont 184 se sont écroulées, et 120 autres sont sur le point de tomber. 37 kilomètres de routes régionales et 107 kilomètres de routes communales ont été détruites par les courants d’eau.

Bilan provisoire mais déjà terrifiant, de nouveaux dégâts sont attendus dans les prochains jours

Le 18 avril, plus de 7000 personnes avaient été évacuées de leurs maisons. Les autorités préparent pour les jours à venir, l’évacuation de 10 000 autres personnes dans le département de Dolj. Les autorités ont mis en place des inondations « contrôlées » : de vastes zones de forêts et de cultures ont permis de détourner les eaux du fleuve de plusieurs villes qu’il menaçait. D’autres fleuves sont sur le point de déborder, ce qui pourrait toucher 30 autres départements durant les prochains jours. Les prévisions prévoient des pluies abondantes

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12/04/2006

DERIVES POLICIERES

medium_2006-03-23t183836z_01_chp12d_rtridsp_2_france-protests-violence_articleimage.jpgLes plaintes contre les dérives policières en hausse de 10% en 2005

Gardes à vue irrégulières, banalisation des fouilles à corps, menottages de plus en plus systématiques: la Commission nationale de la déontologie de la sécurité (CNDS) a été saisie en 2005 de 108 plaintes, soit une hausse de 10%, dont 72 contre la police nationale, indique-t-elle dans son rapport annuel publié mercredi.

Dans ce document, la commission "s'inquiète" aussi des manquements à la déontologie dans les affaires touchant des mineurs et des étrangers (demandeurs d'asile ou en situation irrégulière), avec une "augmentation sensible" de ce type de dossiers.

Les affaires examinées en 2005 par cette autorité indépendante, chargée "de veiller au respect de la déontologie par les personnes exerçant des activités de sécurité", ont de nouveau concerné majoritairement la police (49 dossiers), suivie par l'Administration pénitentiaire (7) et la gendarmerie (5).

La commission note un accroissement des affaires montrant une "méconnaissance" de la procédure de garde à vue et des garanties qui y sont attachées (examen par un médecin, rencontre avec un avocat, avertissement de la famille) ainsi que d'une circulaire de 2003 sur la dignité des personnes dans cette situation.

Elle revient sur le cas dramatique du décès d'un homme de 46 ans, interpellé à Paris en octobre 2004 pour conduite en état d'ébriété et retrouvé gisant sur le trottoir, le lendemain de sa garde à vue, victime d'une hémorragie cérébrale.

Faisant état de "présomptions graves de fausses signatures sur les procès verbaux", elle doute que la victime "ait été effectivement remise en liberté à l'heure indiquée sur les PV".

La commission souligne "la multiplication des saisines impliquant des enfants et des adolescents" et une "sur-représentation" des jeunes majeurs parmi les plaignants.

Elle cite le cas d'un garçon de 15 ans, menotté pour un doigt d'honneur lors d'une visite présidentielle à Marseille, gardé trois heures et qui s'est plaint de violences et d'insultes racistes, jugeant "hautement disproportionné" le traitement "musclé" de cette affaire pour un geste déplacé.

Concernant les étrangers, elle juge "inacceptable" que des enfants mineurs aient été placés dans un centre de rétention à Toulouse en tant qu'"accompagnants" de leurs parents alors que le centre ne disposait pas d'espace pour les familles.

Elle cite aussi le cas d'un nourrisson d'un mois né en France, retenu avec sa mère d'origine somalienne dans un véhicule de la PAF (police des frontières) de Rouen "pendant près de huit heures sans eau ni nourriture".

La commission n'a pas de pouvoirs de sanctions mais elle a saisi la justice sur six affaires en 2005.

Avant même la publication du rapport, la police des polices a indiqué mardi que les sanctions contre les policiers avaient augmenté de plus de 14% en 2005.

 
   

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11/04/2006

LE TIBET

medium_tibet_4.jpgLe 10 mars 1959 à Lhassa, des milliers de Tibétains se soulèvent.

Cette date marque le début d’une histoire tragique.
On estime aujourd’hui à un million deux cent mille, le nombre de tibétains morts des suites directes de l’occupation chinoise.

Et, au-delà des morts, la volonté systématique de détruire tout ce qui compose l’identité tibétaine. C’est l’âme même de ce peuple que les autorités chinoises semblent vouloir écraser

A l’heure actuelle, un nombre important de colons chinois sont installés au Tibet, faisant des Tibétains une minorité sur la terre de leurs ancêtres.medium_tibet_7.jpg

Cette date, triste anniversaire, est choisi par les Tibétains comme un cri de colère pour ces hommes et ces femmes, les morts et ceux qu’on veut réduire à l’état d’ombre. Un cri de détresse pour cette culture, ce patrimoine de l’humanité piétiné jour après jour.

Puissions-nous l’entendre avant qu’il ne soit trop tard, afin d’en sauver plus que le souvenir. Si c’est l’âme d’un peuple, c’est un peu à chaque homme qu’elle appartient.medium_tibet.jpg

AUJOURD'UI LE NEPAL

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Népal: couvre-feu prorogé pour une quatrième journée consécutive

Les mesures d'exception avaient été instaurées samedi à Katmandou et dans sa région après des manifestations violentes de milliers de personnes réclamant le rétablissement de la démocratie dans le petit royaumemedium_nepal_2.jpg

Les sept principaux partis d'opposition, à la tête des manifestations, ont promis de maintenir leur mouvement malgré les mesures gouvernementales. Ils protestent contre la prise des pleins pouvoirs par le roi Gyanendra le 1er février 2005

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Les luttes anti CPE

CPE: les jeunes maintiennent la pression avant le nouveau dispositif

Les lycéens et étudiants ont décidé de maintenir la pression par une nouvelle journée d'action mardi, soutenue par les syndicats de salariés, en attendant le nouveau dispositif qui doit remplacer le CPE dont l'abandon a été annoncé lundi par le gouvernement

La nouvelle journée d'action prévue mardi à l'appel de l'Unef, l'UNL et la Fidl, ainsi que de la coordination étudiante et lycéenne, permettra de vérifier quel impact aura eu sur la détermination des jeunes l'enterrement du CPE, une victoire obtenue de haute lutte après presque trois mois de mobilisation. Certains lycéens et étudiants souhaient élargir les revendications, leurs organisations syndicales, Unef, Fidl et UNL, ayant elles-mêmes cité la loi sur l'Egalité des chances et le Contrat nouvelle embauche (CNE).medium_cpe.jpg

 

Le secrétaire général de la FSU, Gérard Aschieri, a estimé lundi que les luttes contre le CPE auront constitué "une expérience extraordinaire" et, pour les jeunes, "de remarquables travaux de citoyenneté".

"Ce qui s'est passé aura été une expérience extraordinaire au sens premier du terme, qui va marquer les individus, les organisations et tous ceux qui ont été dans l'action", a déclaré le dirigeant du principal syndicat d'enseignants à l'issue de la réunion de l'intersyndicale anti-CPE.

"J'espère que pour les jeunes ce sera de remarquables travaux pratiques de citoyenneté" a-t-il ajouté. "J'ai une certitude, c'est que l'existence et le résultat de ce mouvement va peser sur l'avenir. Il va donner confiance dans le mouvement syndical, quelles que soient ses faiblesses, confiance dans la capacité à mener des combats victorieux dans l'unité".
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10/04/2006

BAMBI ELLE EST NOIRE MAIS ELLE EST BELLE

medium_bambi_4.2.jpgBambi, elle est noire, mais elle est belle de et avec Maïmouna Gueye.
Mise en scène : Richard Bean / Assistant à la mise en scène : Jérôme Lang Lumière : Maurice Fouilhé / Costume : Myriam Drosne / Musique : Quentin Sirjacq
Bambi, elle est belle, mais elle est noire, un titre aux multiples facettes.
C’est d’abord une expression, répétée maintes et maintes fois par sa belle-mère, qui lui offre une banane à la place de fleurs lorsqu’elle arrive en France. Ensuite, c’est une manifestation du racisme banal et normalisé, subie par celles qui se marient avec des « toubabs » (des blancs), mais aussi par celles qui sont nées en France et qui vivent la même chose. Enfin c’est un symbole, qui a nourrit sa rage, enfouie pour l’amour puis vomie pour la liberté.
Car au fond de cette histoire, se cache une soif de liberté et d’indépendance qui ne cesse de se construire tout au long du spectacle. Maïmouna Gueye se revendique avant tout comme comédienne mais c’est une artiste complète qui se livre chaque soir, proposant un parcours initiatique mêlant tragique et burlesque
 
Gueye Maïmouna
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C’est une voix de femme qui a mal, une voix qui subit et qui parle pour se délivrer, une voix qui parle de ses souvenirs, et qui voudrait que tout s’efface. Cette voix ne dénonce pas, surtout pas… elle se libère.
« Moi, jeune sénégalaise, qui bien que parlant français, a toujours communiqué en wolof, le français me plaît, je veux le défier, je veux écrire mon propre spectacle !!! Pouvoir enfin m’exprimer, vomir le trop plein de choses en moi, parler des sujets qui m’oppressent, l’excision, l’avortement , l’Afrique et toutes ses croyances irrationnelles.

Spectacles :

Souvenirs de la dame en noir, 2003. Écrit et interprété par Maïmouna Guèye.
Souvenirs de la dame en noir a été joué en 2003 au Théâtre international de langue française (TILF) et aux Rencontres urbaines de la Villette à Paris avant d’être présenté en tournée à travers la Belgique en 2004-2005

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MAIMOUNA ET BIEN D'AUTRES N'AIMENT PAS LE MOT INTEGRATION

INTEGRATION:  C'EST S'OUBLIER POUR S'ADAPTER AUX AUTRES,ESSAYONS DE TROUVER UN AUTRE MOT : " INVITATION "

 

14:00 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

UN PARFUM DE VICTOIRE

LE CPE N'EXISTE PLUS

C'est une victoire pour ceux qui se battent depuis des mois contre ce contrat au droit au travail.

bravo  à tous ces jeunes, pas de temps perdu ni de gâchis, cette grande mobilisation a montré des jeunes solidaires et engagés .

   

13:10 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)

08/04/2006

LES ENFOIRES OUVRENT LEUR VILLAGE

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 le village des Enfoirés revient

De plus en plus nombreux, de plus en plus solidaires, le monde de la chanson fait son show. Mais pour l'heure, 20 ans après la disparition du plus grand Enfoiré, 20 après la création de son association et 15 après le premier concert de ses potes solidaires : Olivier Berthe, président des Restos du coeur dresse un bilan emprunt de fierté et d'amertume

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la situation n'a fait qu'empirer. Aujourd'hui les restos, c'est à peu près 10 fois plus d'aide, 10 fois plus de bénévoles, 10 fois plus de personnes accueillies qu'il y a 20 ans. La précarité est aujourd'hui à un seuil d'alerte : 4 millions de personnes vivent aujourd'hui sous le seuil de pauvreté ; un déficit d'un million de logements ; près de 100.000 personnes vivent dans la rue ; des taux de chômage qui, même s'ils baissent légèrement, sont encore très élevés ; plus 1.200.000 allocataires du RMI qui viennent s'ajouter aux chômeurs.medium_resto5.jpg Mais c'est aussi des gens qu'on accueille, qui sont dans une situation de plus en plus fragile avec en 20 ans, l'apparition de jeunes, des personnes âgées, des mamans seules avec enfants, des travailleurs pauvres ne pouvant faire face aux charges élémentaires des loyers. C'est paradoxal ! Les Restos du coeur est l'association préférée des Français d'après un sondage paru il y a un an et 85% des Français ont confiance en nous d'après un sondage paru il y a 15 jours.medium_enfoire_5.jpg

de centaines de milliers de personnes qui travaillent à temps partiel payés au SMIC : peuvent-elles se loger dans les centre-villes de Lyon, Marseille, Toulouse, Paris avec le montant des loyers et des charges d'aujourd'hui ? Avoir un travail ne suffit pas à avoir les moyens de faire face aux charges élémentaires de la vie courante. Des gens qui ont un job et qui n'ont pas assez pour s'en sortir sont donc obligés d'avoir recours à des associations caritatives. Ceux qui viennent aux Restos ne sont pas des gens qui viennent profiter d'un système mais plutôt ceux qui n'ont pas d'autres moyens pour s'en sortir. Il y a un proverbe chinois terrible de vérité : "Quand les gros maigrissent les maigres dorment…" Un autre exemple : les aides au logement n'ont pas été indexées sur la hausse des loyers et des charges locatives. Cela signifie que les gens qui arrivaient à se loger grâce aux aides au logement ont vu, depuis trois ans, leurs restes à payer augmenter. Une politique publique volontariste aurait été d'indexer ces aides au logement sur l'indice des loyers. Voilà ce que c'est d'avoir une pensée en continue pour les plus pauvres, et de se battre en permanence contre l'exclusion.

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Les associations sont et seront toujours utiles pour tendre la main à ceux qui trébuchent, pour éviter qu'ils sombrent. Mais les Restos n'ont pas à se substituer aux pouvoirs publics dont le travail est de fournir des politiques plus solidaires

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06/04/2006

L'ABROGATION SINON RIEN

Les jeunes lancent une série d'actions éclair anti-CPE à travers la France

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Les jeunes manifestants anti-CPE ont multiplié jeudi les actions éclair, bloquant l'accès à des usines Airbus près de Toulouse, des routes autour de Limoges, ou encore l'entrée de Nantes, alors que les parlementaires de l'UMP s'apprètent à rencontrer syndicats lycéens, étudiants et enseignants

De nombreuses universités et établissements scolaires restaient bloqués et des assemblées générales devaient se tenir comme les jours précédents sur la reconduction du blocage. Mercredi, 43 universités sur 84 étaient perturbées, 10 autres fermées ou bloquées, et 296 lycées affectés (sur plus de 4.000), selon le ministère de l'Education nationale

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M. Hollande a précisé le sens des consultations engagées. "Avec les syndicats lycéens, les syndicats étudiants, les syndicats de salariés, nous faisons apparaître l'exigence, dans l'indépendance de chacun, l'exigence d'une abrogation du CPE avant le 17 avril", date des vacances parlementaires, a-t-il déclaré.

"Il faut aller vite" pour abroger cette mesure, a-t-il ajouté.

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05/04/2006

LE PROCES DE BOBIGNY

REMARQUABLE FICTION SUR LE PROCES DE BOBIGNY,"CONTRE UNE LOI INJUSTE"

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Ce téléfilm reprend l'affaire réelle du procès de Bobigny, et si le nom des deux protagonistes, mère et fille, est modifié, Gisèle Halimi est représentée sous son vrai nom. Anouk Grinberg prononce la plaidoirie réelle de l'avocate en 1972.

 

En 1972 à Bobigny, Léa, une jeune fille mineure, est enceinte à la suite d'un viol. Sa mère Martine l'aide à avorter. Les deux femmes sont dénoncées et doivent passer en jugement. La mère découvre dans une bibliothèque le nom d'une avocate, Gisèle Halimi, et lui demande de les défendre, sa fille et elle. Le procès devient une tribune politique pour dénoncer le statut de l'avortement en France et l'injustice de la condition féminine.

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Le procès de Bobigny, en octobre et novembre 1972 à Bobigny (Seine-Saint-Denis), fut un procès politique de l'avortement en France. Cinq femmes y furent jugées: une jeune fille qui avait avorté après un viol, et quatre majeures, dont sa mère, pour complicité ou pratique de l'avortement. Ce procès, dont la défense fut assurée par l'avocate Gisèle Halimi, eut un énorme retentissement et contribua à l'évolution vers la légalisation de l'interruption volontaire de grossesse.

De nombreuses personnalités viennent défendre les inculpées: le scientifique et académicien Jean Rostand, les Prix Nobel et biologistes Jacques Monod et François Jacob, des comédiennes comme Delphine Seyrig, Françoise Fabian, des hommes politiques comme Michel Rocard, des personnalités engagées des lettres comme Aimé Césaire, Simone de Beauvoir... Le professeur Paul Milliez, médecin et catholique fervent, affirme à la barre que dans une telle situation, « il n'y avait pas d'autre issue honnête ». « Je ne vois pas pourquoi nous, catholiques, imposerions notre morale à l’ensemble des Français », déclare-t-il. Ses propos en faveur des accusées lui valent en novembre 1972 un blâme du conseil national de l’ordre des médecins. Et quelques mois plus tard, ils lui vaudront de ne pas être admis à l'Académie de médecine.

La plaidoirie passionnée de Gisèle Halimi fait valoir que désobéir à une loi injuste, c'est faire avancer la démocratie. Elle plaide: « Regardez-vous messieurs. Et regardez-nous. Quatre femmes comparaissent devant des hommes. Pour parler de quoi ? D’utérus, de grossesses, d’avortements. Ne croyez-vous pas que l’injustice fondamentale soit déjà là ? »

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Le retentissement considérable du procès a contribué à l'évolution qui aboutira en 1975 à la loi Veil sur l'interruption volontaire de grossesse.

 

  • Anouk Grinberg : Gisèle Halimi
  • Sandrine Bonnaire : Martine
  • Juliette Lamboley : Léa
  • Michel Favory : le procureur de la République
  • Erick Desmarestz : professeur Paul Milliez
  • Alain Rimoux : le bâtonnier
  • Tom Novembre : Gilbert
  • Marie Bunel : Marguerite
  • Nathalie Besancon : Colette
  • Marie Moureaux
  • Charlie Quatrefages
  • Sophie Le Tellier : Sylviane
  • Matthieu Tribes

10:30 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)