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22/08/2010

L'argent de la Vieille

argent 6.jpgRevu  un soir....à voir et à revoir.....

argent.jpgUn film de Luigi Comencini, 1972

Avec Alberto Sordi, Silvana Mangano, Bette Davis....

Lo scopone scientifique, comédie brillante et féroce

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image 22.jpgChaque année, une contesse  milliardaire, convie Pépino et Antonio, Italiens pauvres d'un bidonville de Rome, à une partie de cartes, ou l'on joue avec son argent....

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luigi_comencini_1.jpgLuigi Comencini, cinéaste Italien, maitre de la comédie et du mélodrame

Son premier succès  " Pain Amour et Fantaisie"

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et" l'Incompris" "images14.jpg le Grand Embouteillage"...

"Comencini s'essaye au drame, genre qu'il n'abandonnera jamais vraiment, cultivant son ambiguïté. Perpétuellement entre rires et larmes, toujours du côté des faibles et des délaissés, proche des préoccupations de l'enfance, le réalisateur se forge alors une filmographie impressionnante jonchée de monuments d'histoire du cinéma italien, de 'La Belle de Rome' en 1955 au satirique grinçant de 'L' Argent de la vieille' en 1972, en passant par un épisode de 'Don Camillo', le mélodrame 'L' Incompris' en 1967, son 'Casanova, adolescence à Venise' en 1969 ou sa version très personnelle de 'Pinocchio' en 1972. Tantôt acerbe, tantôt potache, Comencini enchaîne alors les comédies avant d'espacer peu à peu ses projets. Plus rare, sur le déclin même, il signe néanmoins dans les années 80 quelques jolis films, tel que l'émouvant 'La Storia' en 1986 ou 'Joyeux Noël, bonne année' deux ans plus tard. Après un dernier passage derrière l'objectif en 1990 à l'occasion de 'Marcellino', le glorieux ancien préfère se retirer des plateaux. Alors que Luigi Comencini s'éteint à l'âge de 90 ans, le cinéma italien perd l'un de ses pères." ( Evene)
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11/08/2010

Un film

Je viens de revoir

gabin 3.jpg2 hommes dans la ville

Un film de José Giovani, magnifique réquisitoire contre la peine de mort

Germain Cazeneuve (Jean Gabin) un éducateur convaincu de sa mission

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DEUX-HOMMES-DANS-LA-VILLE-2-HOMMES-DANS-LA-VILLE-1973_diaporama.jpgGino, (Alain Delon) sort de prison

Un inspecteur , Goitreau ( Michel Bouquet) va harceler Gino au point de le pousser au meurtre

 

03/08/2010

Hier soir, un film

 

Eden à l'ouest

 

GAVRAS.jpgL'odyssée d'un clandestin

 

film de Costa-Gavras

 

Elias, jeune clandestin, saute du bateau qui le transportait vers la France et atterrit dans un club de vacances, entre Grèce et Italie. Il se fond dans la foule des employés. Commence alors son long périple vers son but : Paris, ville lumière…

« Eden à l'ouest », réalisé par Costa Gavras,  a clôturé,  le Festival de Berlin. Dans ce film, le réalisateur défenseur des libertés et dénonciateur des oppressions, des totalitarismes et du racisme, fait, bien évidemment, référence à l'Odyssée d'Homère. « Mon personnage, dit-il, traverse, un peu comme Ulysse, la mer, puis les épreuves, puis les tempêtes. Il affronte les monstres modernes et bouscule les mythes de notre époque ».

Immigré lui-même à Paris en 1956, le cinéaste a voulu que son film, « le plus personnel qu'il ait réalisé », soit « un hommage à tous ceux, nos pères, nos grands-pères, qui, malgré les embûches sont venus en France ».

La longue route d'Elias va, on s'en doute, être marquée par d'énormes difficultés. Chassé par la police, sans le sou, il travaillera au noir, sera dupé par des gens sans foi ni loi, mais recevra aussi le soutien de cœurs généreux. Il faut dire qu'en racontant et en dénonçant, Costa- Gavras ne fait pas dans le léger. Les vacanciers du club de vacances sont prêts, ainsi, à chercher dans les buissons les sans papiers pour les livrer à la police. Et une belle quinqua allemande, tombe bien sûr en pamoison devant son corps d'Apollon.…

Interprété par Riccardo Scarmacio, acteur italien que l'on avait remarqué dans la fresque « Nos plus belles années » et dans « Romance criminale », « Eden à l'ouest » (clin d'œil à « A l'Est d'Eden ») est réalisé comme une fable, avec un cheminement par étapes, et est raconté à travers le personnage d'Elias qui, véritable marionnette plongée dans notre société égoïste et dont il ne connaît pas les us, joue dans ce film comme s'il tournait dans un muet. Elias ne parle pas notre langue et tout son jeu passe donc à travers son regard - étonné, apeuré, émerveillé ou déçu - ou par sa gestuelle appuyée, précise ou décousue.

Nicole Clodi  La Dépêche

 

Un film qui nous touche, très beau, à voir

 

 


24/07/2010

C'est de l'humour....

Bande annonce du film 'le bruit des glaçons'.

Réalisé par Bertrand Blier
Avec Jean Dujardin, Albert Dupontel, Anne Alvaro...

Date de sortie : 25 août 2010

Synopsis Allociné :
C'est l'histoire d'un homme qui reçoit la visite de son cancer. "Bonjour, lui dit le cancer, je suis votre cancer. Je me suis dit que ça serait peut-être pas mal de faire un petit peu connaissance..."

Le réalisateur, comme beaucoup, semble voir arriver le bout du tunnel et mime de s'incliner poliment devant ce dernier... Non sans oublier de lui faire un ultime pied de nez burlesque dont lui seul a le secret, comme pour nous confier que la mort est une chose que l'on vit pleinement !

Envie de voir cette farce à l'humour grinçant...

"une quête constante de soi dans la solitude et surtout une lucidité sur la fatalité des choses."


19/07/2010

Rue Barbare, un film

un film culte, un classique, 1983

Réalisé par : Gilles Béhat
Avec : Bernard Giraudeau, Christine Boisson, Jean-Pierre Kalfon, Michel Auclair, Bernard-Pierre Donnadieu, Corinne Dacla, Nathalie Courval, Jean-Pierre Sentier...

 

 

 

18/06/2010

Pas encore vu

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Critique - Les Mains en l'air de Romain Goupil

Politique, solidarité, enfance, Romain Goupil n'a rien perdu de ses idéaux depuis son premier film, Mourir à trente ans. Avec Les Mains en l'air, le cinéaste nous propose un cinéma en liberté, qui exalte les valeurs de l'enfance.

 

Les Mains en l'air

 

Le 22 mars 2067, une vieille dame nommée Milana se souvient avec tendresse de son enfance. En 2009, cette petite fille d'origine tchétchène formait une bande avec ses copains de classe. Le jour où Yussef se fait expulser, Milana comprend qu'elle risque de subir le même sort. S'organise alors une solidarité autour de cette petite fille. Les enfants fuguent pour se réfugier dans un abri de fortune. Seuls contre tous (les adultes surtout), ils n'imaginent pas l'ampleur médiatique qu'a pris cette fuite en avant...

 

 

Film intimiste et politique

Les Mains en l'air - Valeria Bruni Tedeschi

Près de 30 ans après son premier film Mourir à trente ans, une évocation du mouvement trotskyste, Romain Goupil n'a rien perdu de ses idéaux. C'est dans l'enfance que le cinéaste est allé réveiller la flamme de la solidarité. Car chez Goupil, c'est par le groupe que les problèmes se résolvent. Ses précédents films l'ont prouvé ( A mort la mort !, Une Pure coïncidence). Pourtant, on sent une certaine distance chez le cinéaste, visiblement assagi. Décidé à porter sa caméra à hauteur humaine, ce qui l'intéresse ici est le parcours initiatique de cette petite Milana, plus que l'exaltation de la bande. Film intimiste et politique, Les Mains en l'air dresse en filigrane le portrait d'un modèle familial idéal, dans lequel la place du père reste à négocier. On se souvient du regard tendre de Romain Goupil porté sur la mère avec Maman en 1990. Ici, la mère, incarnée par Valéria Bruni-Tedeschi est la seule personne que le cinéaste semble sauver dans ce monde d'adultes constitués de flics, de lâches et d'une gauche bien-pensante...

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Espoir toujours

Les Mains en l'air

« Je ne sais plus qui était le président de la République », déclare Milana en évoquant son enfance dans les années 2000. Joli pied de nez à Nicolas Sarkozy (beau-frère de son actrice qui plus est). C'est par petites touches, savamment dosées et ironiques à souhait, que le second degré de Romain Goupil s'avère percutant. Au-delà de sa dimension politique, intime et familiale, ce film intervient comme le reflet d'une époque où des valeurs se perdent et la société se désorganise. Mais loin d'offrir un discours cynique de simple réac, Goupil espère encore. A son sentiment d'impuissance face aux effets de la politique de reconduite à la frontière, le cinéaste a choisi l'art comme réponse. Un acte majeur.


Par Laure Croiset

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14:44 Publié dans cinema | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : film, romain goupil

09/06/2010

La tête en friche

009.JPGUn soir, à Saint-Jean de Luz

 

 

 

 


La-Tete-En-Friche_.jpgLe très joli film de Jean Becker

Avec : Gérard Depardieu , Gisèle Casadesus , MAURANE

 

Un jour, Germain va rencontrer Margueritte et on tombe sous le charme de ce couple tendre et émouvant,ils sont touchants et souvent drôles

Délicieuse Gisèle casadesus, 95 ans...

 


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film3.jpg"Si sa tête est restée en "friche", c'est qu'on ne l'a pas cultivée. Un jour, il va rencontrer Margueritte qui va lui lire à haute voix des extraits de romans. Germain va découvrir la magie des livres, dont il se croyait exclu à jamais. Mais Margueritte perd la vue, et pour l'amour de cette petite grand-mère malicieuse et attentive, il ira jusqu'à se mettre à lire pour elle, à haute voix, lorsqu'elle ne pourra plus le faire"

 


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25/05/2010

J'ai aimé

cantona4.jpgHier soir , un film,    Looking for Eric Réalisé par Ken Loach


Avec Eric Cantona, Steve Evets, Stephanie Bishop

 

Emouvant et drôle, amitié, solidarité, humour

Une peinture réaliste

cantona 6.jpgUne histoire d'amour...

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Comédie sociale malicieuse et terriblement rythmée, ‘Looking for Eric’ s’infiltre chez les fans du King (le vrai). Elevé au rang d’icône par un postier de Manchester, juste entre Gandhi et Nelson Mandela, Cantona s’impose dès sa première apparition comme un psy-mentor-fumeur de chichon. Et quelle apparition ! Pas question pour Loach de penser et repenser le pourquoi du comment Cantona débarque dans la vie d’Eric Bishop, incarné par l’incroyable Steve Evets.

Son approche du fantastique est fidèle à son cinéma : sobre, efficace. Nul besoin de justifications. Loach fait du football un acte social. Il l’explore dans ce qu’il a de plus humain, de jouissif et même de thérapeutique, avec un enthousiasme communicatif, propice à convertir les plus réticents.

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Le réalisateur anglais ne filme pas la foule qui vibre mais transporte le spectateur dans les gradins, déroulant les plus beaux buts et la plus belle passe du joueur de Manchester. Et derrière cette éloge de la folie cantonesque, se révèle toute l’espièglerie, l’humour, la dérision du cinéaste. Le rire est franc, les émotions sincères. A chaque pensée du poète en short succède un tacle qui tourne le tout en dérision.

Derrière ce Cantona fantasmé, magnifié, puis réincarné, il y a la solitude des êtres, l’importance du clan, la fragilité des existences, le poids des souvenirs, la détresse sociale. Un long métrage gorgé d’énergie qui ne tourne pas le dos à l’engagement de Loach. Politique, ‘Looking for Eric’ dit l’importance d’être unis dans une lutte où l’autre n’est plus un concurrent mais un camarade. Qui aurait cru qu’un film sur le foot pouvait contenir tant de nuances et de richesses ?  (evene)


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eric 15.jpgCantona adore les proverbes "La plus noble vengeance, c'est de pardonner"


 


 


 


 

 

 


09/05/2010

Un film, Aux 4 Coins du Monde....

Produit par Alain Chabat, Bébé(s) propose de suivre la vie de 4 bébés dans des endroits du monde aussi différents que les Etats-Unis, le Japon, la Mongolie ou la Namibie. De leur naissance à leurs premiers émois, de leur premier cri aux premiers pas, ces bébés balbutient leur culture, leurs coutumes avec une innocence désarmante.

Il a fallu trois ans au réalisateur
Thomas Balmès pour accoucher de ce Bébé(s) somptueux. Trois ans pour que le montage et la musique s'accordent à ces 4 nourrissons qui vont réenchanter les salles obscures

 

La bande annonce, je la trouve déjà magnifique...

 

11:28 Publié dans cinema | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : film, bébé, alain chabat

28/04/2010

j'ai oublié de te dire

film.jpgPas encore vu


Date de sortie cinéma :

28 avril 2010

Réalisé par
Laurent Vinas-Raymond
Avec Omar Sharif, Emilie Dequenne, Anne Canovas,

 

Synopsis : Lorsque Marie, jeune fille de 25 ans sans passé ni avenir, rencontre Jaume, un vieux monsieur, ancien champion cycliste devenu artiste peintre, c'est une grande amitié qui se lie. Grâce à lui, Marie va se découvrir une identité, qu'il est lui-même en train de perdre.

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Le projet

Le projet originel de Laurent Vinas-Raymond, qui a écrit et réalisé ce film, était de mettre à l’écran une relation d’amitié entre deux générations. Il a choisi le sujet de la peinture, et l’art de manière plus général, comme lien entre Jaume et Marie. Jaume est un peintre atteint de la maladie d’Alzheimer et Marie, une jeune fille en quête d’identité. L’une se cherche un avenir, l’autre se rend compte qu’il n’en a plus vraiment. Tout les oppose mais ils sont liés par l’art. Le film pose aussi la question de la vie et la mort en abordant le sujet de l’euthanasie.  (Allociné)