11/04/2013
Izis, résistant en Limousin
La France occupée, Paris envahie par les hordes nazies, Izis doit à nouveau fuir.
En 1941, il se réfugie à Ambazac, dans le Limousin. Là, il survit en travaillant clandestinement comme retoucheur pour les photographes de la région.
Arrêté en 1944,il échappe de justesse à la déportation: relâché au moment de la débâcle allemande, il gagne le maquis.
Résistant parmi les résistants,il accompagne les FFI ( force française de l'intérieur) commandées par Georges Guingouin qui libère Limoges.
A cette occasion, il fait une série de portraits des maquisards libérateurs.
Il les photographie sans tricher, sans les embellir, il les saisit tels qu'ils sont: mal habillés et mal rasés.
Ces images, bientôt exposées, marquent les vrais débuts d'un grand photographe nommé Izis (Jean- Paul Liégeois)
Revenu à Paris en 1945, Izis commence à arpenter les quartiers et les rues de la ville......
"Au jardin des misères
Sur le sable pourri
d'un square pourrissant
la pelle d'un enfant
trace en signe d'espoir
un petit météore
Non loin du square
à la fontaine des Innocents
leur sang coule encore
Et puis revient la nuit
des femmes allument la lampe
des chiens remuent la queue
de façon différente
14:23 Publié dans poesie | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : izis et prevert
08/04/2013
Poète des images , Izis
Ce matin, de nouveau Izis et Prévert
Et ce qu'il voit est si beau
Et ce qu'il sait est si vrai
Que bien peu peuvent le voir
Que bien peu peuvent le savoir
Et que beaucoup l'ont oublié
Et la vitre n'est même pas fêlée
Elle est simplement brisée
Mais sous les cheveux mal rangés
Et que le vent caresse
Avec tant de tendresse et de délicatesse
Devant cette absence de vitre
Devant cet appel d'air
Devant cette promesse de liberté
Sur le cliché du malheur
Déjà
Traditionnellement et métaphoriquement
Le nez de l'enfant
Est écrasé
10:58 Publié dans COUP DE COEUR | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : izis et prévert
01/04/2013
Il y en a qui s'appellent...
Aimé Bienvenu ou Désiré
Moi on m'a appelé Destiné
Je ne sais pas pourquoi
et je ne sais même pas qui m'a donné ce nom là
Mais j'ai eu de la chance
On aurait pu m'appeler
Bon à rien Mauvaise graine Détesté Méprisé ou Perdu à jamais
Izis et Prévert
13:55 Publié dans poesie | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : izis et prévert