12/05/2010
Invisible
"C’est au printemps 1967 que je lui ai serré la main pour la première fois. J’étais alors étudiant en deuxième année à Columbia, gamin ignorant affamé de livres et pétri de la conviction (ou de l’illusion) que je deviendrais un jour assez bon pour me dire poète et, parce que je lisais de la poésie...."
Invisible
le nouveau roman de Paul Auster
"On se délecte au récit des tribulations du jeune homme naïf confronté au secret et aux interdits, tout autant qu'on admire l'exercice de haute voltige romanesque dont fait preuve ce très singulier roman de formation qui interroge les ressorts même de la fiction dans une captivante réflexion sur le thème de la disparition et de la fuite." ( Actes Sud)
1967 2007
Fiction, réalité, rêves ,fantasmes ....j'ai plongé dans invisible, je me suis perdue avec plaisir, j'ai plongé, je ne l'ai plus lâché....
Paul Auster
Ecrivain américain
[Littérature étrangère]
Né à Newark, New Jersey le 03 février 1947
"«L'imagination, c'est l'art de donner vie à ce qui n'existe pas, de persuader les autres d'accepter un monde qui n'est pas vraiment là.»
[ Paul Auster ] - Moon Palace
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19/01/2009
SEUL DANS LE NOIR
Un court récit de 180 pages qui met en scène August Brill, journaliste-écrivain-narrateur (double de l'auteur...), qui fait retour sur sa vie et imagine une nouvelle fiction pour échapper aux cauchemars qui l'assaillent.
On retrouve les obsessions du maître américain, la solitude, la culpabilité, l'histoire américaine, de plus en plus guerrière, la façon d'entremêler plusieurs niveaux de fiction, qui donne à ce roman des allures de conte, d'allégorie. Reste, dans un océan de noirceur -"espoir ou pas d'espoir ?"- une seule croyance : celle des vertus thérapeutiques du récit qui circule, et guérit parfois. D'où des phrases qui reviennent comme des mantras. Ainsi de celle-ci, qui résume l'univers austerien : "Et ce monde étrange continue de tourner". "Seul dans le noir" est la dernière fable de l'auteur de la trilogie new-yorkaise sur un monde qui va mal, mais nous voit encore vivants, à défaut d'être debout. Le héros narrateur, qui ressemble si fort à son créateur, est désormais en chaise roulante.
A l'époque, les cauchemars de Brill étaient ceux d'Auster et vice versa. Aujourd'hui, à la veille de l'intronisation de Barack Obama, l'écrivain à l'impression de se réveiller
"Barack Obama ,c'est tout de même l'une des meilleurs choses que les Americains aient jamais faites."
"“Seul dans le noir, je tourne et retourne le monde dans ma tête tout en m'efforçant de venir à bout d'une insomnie, une de plus, une nuit blanche de plus dans le grand désert américain...Ainsi commence le roman
08:26 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (20) | Tags : paul auster