03/01/2009
Frais de transport des handicapés plus remboursés: "Et maintenant, comment je fais?"
Cette décision, qui entre en vigueur aujourd'hui, plonge les familles dans de terribles difficultés financières
Depuis hier, plusieurs caisses de sécurité sociale ne remboursent plus les frais de transports des adultes handicapés. A la place, un forfait de 200 euros par mois. Terriblement insuffisant pour Karim Fellissi, conseiller national de la FNATH, association des accidentés de la vie, qui pousse un cri d'alarme sur RMC.
"Cette prestation de compensation du handicap, comme elle s'appelle, ne permet pas de faire face aux frais de transport des handicapés. Les familles concernées - ça ne représente pas énormément de monde, donc le gouvernement pourrait faire un geste sans creuser le trou de la sécu- se retrouvent du jour au lendemain dans une situation où elles peuvent avoir jusqu'à 1000 euros à charge. 1000 euros par mois."
"Quand vous prenez le taxi tous les jours, ça vous coûte entre 20 et 25 euros. Faites vos comptes: ça dépasse largement les 200 euros. Les handicapés doivent souvent se déplacer assez loin pour rejoindre des maisons d'accueil spécialisées. En plus, l'insuffisance de structures adaptées à certains handicaps obligent certaines familles à envoyer leurs proches en Belgique. Ce qui n'est pas remboursé par la Sécurité Sociale."
"Au final, la personne qui n'a pas les moyens sera obligée de garder son parent handicapé à son domicile."
21:40 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : handicap, securité sociale, pouvoir d'achat, société
13/09/2008
SALE TEMPS
Une société prospère ou le nombre de pauvres ne cesse d'augmenter
Cadeaux fiscaux, rigueur
franchises médicales , inflation, fin des 35 heures ,
Bouclier fiscal, précarité, déficits
Hausse des inégalités, crise de l'immobilier
Mepris, expulsions,, individualisme
Logement , salaire , insécurité
Medias, OGM, justice
Institutions SMIC
SANS OUBLIER Edvige et depuis le 9 septembre l'arrivée du TASER, pistolet à impulsion électrique, autorisé et utilisé par la police municipale
Et bientôt la poste, une privatisation programmée
Sale temps pour la France
19:19 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : societé
01/05/2008
, 1er mai 2008
Les manifestations syndicales de la fête du Travail, jeudi, vont marquer le coup d'envoi d'un mois de mai agité dans la rue, notamment le 15 mai avec les fonctionnaires et les lycéens et le 22 mai contre les projets gouvernementaux de réforme des retraites.
Quarante ans après, les syndicats fêteront aussi mai 1968 sur le pavé, alors que la fête du Travail, qui aura cette année pour thèmes centraux le pouvoir d'achat, les retraites et les sans-papiers, constitue l'exorde d'un mois de revendications.
Après des appels à la grève dans l'Education (FSU, Unsa-Education, Sgen-CFDT, Ferc-CGT et Sud-Education) et parmi les fonctionnaires (CGT, FSU, Solidaires, Unsa, CFTC, FO, CFDT) pour le 15 mai, les cinq confédérations (CGT, CFDT, FO, CFE-CGC, CFTC) ont convenu mardi d'une journée nationale d'action et de manifestations la semaine suivante «pour la défense de la retraite solidaire».
L'Unsa, Solidaires (Sud) et la FSU ont annoncé mercredi qu'ils se joignaient au mouvement.
Dans de nombreuses villes de France, plusieurs syndicats afficheront dès jeudi leur unité derrière une banderole sur «les salaires, le pouvoir d'achat, l'emploi, les retraites et la paix» : à Paris, comme à Marseille, Lille, Tours, Strasbourg, Toulouse ou Bordeaux, CFDT, CGT, FSU, Unsa, Solidaires feront cortège commun.
Les sans-papiers en tête
Dans la lignée du mouvement qu'elle a initié il y a quinze jours en Ile-de-France, la CGT mettra en tête de son carré parisien des salariés sans-papiers. «Qui mieux que les travailleurs sans-papiers de France pour illustrer La fête du Travail et de la solidarité internationale ?», souligne Francine Blanche, secrétaire confédérale CGT, estimant qu'«ils ont conquis leur place dans le salariat français».
11:31 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : société
12/03/2008
RSF CONTRE LA CENSURE SUR INTERNET
Sur le site de RSF, les internautes seront invités à créer un personnage virtuel, à choisir leur banderole et à prendre part à l'une des manifestations en ligne, qui auront lieu dans plusieurs pays : Birmanie, Chine, Corée du Nord, Cuba, Egypte, Erythrée, Tunisie, Turkménistan et Vietnam. Pays que RSF qualifie « d'ennemis du Net ».
« Actuellement, 63 cyberdissidents sont derrière les barreaux pour avoir usé de leur droit à la liberté d'expression sur le Web. La Chine reste la plus grande prison pour les journalistes en ligne et les blogueurs », rappelle RSF.
13:21 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : societe
04/03/2008
JE TRAVAILLE MAIS JE SUIS PAUVRE
documentaire de Pascal Catuogno diffusé sur Canal + sur les travailleurs pauvres, entre portraits et analyses. Avec ce doc qui donne la parole à de nombreux chercheurs, une réalité s'impose : le destin d'un travailleur pauvre aujourd'hui, c'est de devenir très pauvre. Le destin d'un travailleur très pauvre, c'est d'être un SDF.
Il y a encore quelques années, ils appartenaient à la classe dite «moyenne». Mais une société de consommation plus agressive que jamais a fait chuter les plus fragiles. Comment et pourquoi la précarité a-t-elle gagné les personnes qui ont un travail ? Fondé sur l'enquête de Barbara Conforti, ce documentaire réalisé par Pascal Catuogno, grand reporter et journaliste d'investigation, se présente comme une radiographie d'un phénomène social alarmant. Plusieurs personnes, qui n'auraient jamais imaginé appartenir à la France d'en bas, racontent leur parcours et parlent de leur détresse. Le sociologue Philippe Guibert, qui parle de «descenseur social», dresse avec d'autres spécialistes et responsables associatifs, le profil de ces travailleurs pauvres.
Corinne, Jean-Pierre, Monique et Christèle, Orlane et Laurent, Bruno, Affida… A la retraite ou salariés, ils gagnent trop peu pour vivre de manière décente.
"Techniciens de surface, hôtesses de caisses, opérateurs, animateurs... un nouveau prolétariat émerge, celui des services. Pour ces employés du tertiaire, ces smicards ou sous smicards à vie, la flexibilité, la précarité et la peur sont le lot quotidien", écrit dans sa note d'intention le réalisateur Pascal Catuogno
09:33 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : societe