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30/04/2012

Melancholia , Victor Hugo

victor hugo,melancholiaMelancholia (extrait)


Où vont tous ces enfants dont pas un seul ne rit ?
Ces doux êtres pensifs que la fièvre maigrit ?
Ces filles de huit ans qu'on voit cheminer seules ?
Ils s'en vont travailler quinze heures sous des meules ;
Ils vont, de l'aube au soir, faire éternellement
Dans la même prison le même mouvement.
Accroupis sous les dents d'une machine sombre,
Monstre hideux qui mâche on ne sait quoi dans l'ombre,
Innocents dans un bagne, anges dans un enfer,
Ils travaillent. Tout est d'airain, tout est de fer.
Jamais on ne s'arrête et jamais on ne joue.
Aussi quelle pâleur ! la cendre est sur leur joue.
Il fait à peine jour, ils sont déjà bien las.
Ils ne comprennent rien à leur destin, hélas !
Ils semblent dire à Dieu : « Petits comme nous sommes,
Notre père, voyez ce que nous font les hommes ! »
O servitude infâme imposée à l'enfant !
Rachitisme ! travail dont le souffle étouffant
Défait ce qu'a fait Dieu ; qui tue, œuvre insensée,
La beauté sur les fronts, dans les cœurs la pensée,
Et qui ferait - c'est là son fruit le plus certain ! -
D'Apollon un bossu, de Voltaire un crétin !
Travail mauvais qui prend l'âge tendre en sa serre,
Qui produit la richesse en créant la misère,
Qui se sert d'un enfant ainsi que d'un outil !
Progrès dont on demande : « Où va-t-il ? que veut-il ? »
Qui brise la jeunesse en fleur ! qui donne, en somme,
Une âme à la machine et la retire à l'homme !
Que ce travail, haï des mères, soit maudit !
Maudit comme le vice où l'on s'abâtardit,
Maudit comme l'opprobre et comme le blasphème !
O Dieu ! qu'il soit maudit au nom du travail même,
Au nom du vrai travail, sain, fécond, généreux,
Qui fait le peuple libre et qui rend l'homme heureux !

    Victor Hugo, Les Contemplations, Livre III

Melancholia (extrait)

victor hugo,melancholiaEn 1856, Victor Hugo, poète militant, publie Melancholia, toute sa vie, il luttera contre toute forme d'injustice sociale.

"Pour les Français, le XIXe c’est lui.  Et pour le monde,  la France c’est le romancier des Misérables, le pourfendeur de la tyrannie, de la peine de mort, de toutes les oppressions. “Je n’ai qu’une patrie, disait Hugo, la lumière.”Le 1er juin 1885, un peuple immense se presse aux funérailles de l’homme qui si longtemps lui a prêté sa voix. Et cette voix peut tout dire avec feu :  l’amour et la haine,  la vengeance et le pardon,  la colère et la pitié,  la tristesse et l’espoir, le réel et l’imaginaire, le plein soleil et la bouche d’ombre. Du rocher de Guernesey ou de la tribune des assemblées, la voix de Victor Hugo résonne puissante pour dénoncer les hontes, comme celle de l’exploitation des enfants. 

Posté par Arion le 8/10/2009 (LIRE)

victor hugo,melancholia


14:44 Publié dans poesie | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : victor hugo, melancholia

29/04/2012

Il y a du soleil sur la France...

C'était nos années 70...

Au revoir monsieur Charden

28/04/2012

Sur les pas de Marcel Pagnol....

gloire_pere.jpg"Je suis né dans la ville d'Aubagne, sous le Garlaban couronné de chèvres, au temps des derniers chevriers. "

"Ce n'est donc pas une montagne, mais ce n'est plus une colline : c'est Garlaban, où les guetteurs de Marius, quand ils virent, au fond de la nuit, briller un feu sur Sainte-Victoire, allumèrent un bûcher de broussailles : cet oiseau rouge, dans la nuit de juin, vola de colline en colline, et se posant enfin sur la roche du Capitole, apprit à Rome que ses légions des Gaules venaient d'égorger, dans la plaine d'Aix, les cent mille barbares de Teutobochus."

Ainsi commence l'autobiographie de Marcel Pagnol.....


En partant D'Aubagne , nous avons fait la balade dans la garrigue de son enfance...

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Chemins étroits et pierreux...

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grimaud 2009 153.jpggrimaud 2009 152.jpg

Printemps 2009







Retour sur Aubagne

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J'avais adoré




Reste à faire la balade....

 

 


27/04/2012

Nuit et brouillard


JEAN FERRAT NUIT ET BROUILLARD LIVE CLIP CHANSON... par kirivalse

Lettre de Philippe Torreton à Jean Ferrat

philippe-torreton.jpgJean,

J’aimerais te laisser tranquille, au repos dans cette terre choisie. J’aurais aimé que ta voix chaude ne serve maintenant qu’à faire éclore les jeunes pousses plus tôt au printemps, la preuve, j’étais à Antraigues il n’y a pas si longtemps et je n’ai pas souhaité faire le pèlerinage. Le repos c’est sacré !
Pardon te t’emmerder, mais l’heure est grave, Jean. Je ne sais pas si là où tu es tu ne reçois que le Figaro comme dans les hôtels qui ne connaissent pas le débat d’idées, je ne sais pas si tu vois tout, de là haut, ou si tu n’as que les titres d’une presse vendue aux argentiers proche du pouvoir pour te tenir au parfum, mais l’heure est grave !
afp-jean-ferrat-429cd.jpgJean, écoute-moi, écoute-nous, écoute cette France que tu as si bien chantée, écoute-la craquer, écoute la gémir, cette France qui travaille dur et rentre crevée le soir, celle qui paye et répare sans cesse les erreurs des puissants par son sang et ses petites économies, celle qui meurt au travail, qui s’abîme les poumons, celle qui se blesse, qui subit les méthodes de management, celle qui s’immole devant ses collègues de bureau, celle qui se shoote aux psychotropes, celle à qui on demande sans cesse de faire des efforts alors que ses nerfs sont déjà élimés comme une maigre ficelle, celle qui se fait virer à coups de charters, celle que l’on traque comme d’autres en d’autres temps que tu as chantés, celle qu’on fait circuler à coups de circulaires, celle de ces étudiants affamés ou prostitués, celle de ceux-là qui savent déjà que le meilleur n’est pas pour eux, celle à qui on demande plusieurs fois par jour ses papiers, celle de ces vieux pauvres alors que leurs corps témoignent encore du labeur, celles de ces réfugiés dans leurs propre pays qui vivent dehors et à qui l’on demande par grand froid de ne pas sortir de chez eux, de cette France qui a mal aux dents, qui se réinvente le scorbut et la rougeole, cette France de bigleux trop pauvres pour changer de lunettes, cette France qui pleure quand le ticket de métro augmente, celle qui par manque de superflu arrête l’essentiel…

ferrat.png


Jean, rechante quelque chose je t’en prie, toi, qui en voulais à D’Ormesson de déclarer, déjà dans le Figaro, qu’un air de liberté flottait sur Saïgon, entends-tu dans cette campagne mugir ce sinistre Guéant qui ose déclarer que toutes les civilisations ne se valent pas? Qui pourrait le chanter maintenant ? Pas le rock français qui s’est vendu à la Première dame de France. Ecris-nous quelque chose à la gloire de Serge Letchimy qui a osé dire devant le peuple français à quelle famille de pensée appartenait Guéant et tous ceux qui le soutiennent !


ferrat6.jpgJean, l’huma ne se vend plus aux bouches des métros, c’est Bolloré qui a remporté le marché avec ses gratuits. Maintenant, pour avoir l’info juste, on fait comme les poilus de 14/18 qui ne croyaient plus la propagande, il faut remonter aux sources soi-même, il nous faut fouiller dans les blogs… Tu l’aurais chanté même chez Drucker cette presse insipide, ces journalistes fantoches qui se font mandater par l’Elysée pour avoir l’honneur de poser des questions préparées au Président, tu leurs aurais trouvé des rimes sévères et grivoises avec vendu…
Jean, l’argent est sale, toujours, tu le sais, il est taché entre autre du sang de ces ingénieurs français. Lajustice avance péniblement grâce au courage de quelques-uns, et l’on ose donner des leçons de civilisation au monde…


Jean, l’Allemagne n’est plus qu’à un euro de l’heure du STO, et le chômeur est visé, insulté, soupçonné. La Hongrie retourne en arrière ses voiles noires gonflées par l’haleine fétide des renvois populistes de cette droite “décomplexée”.


Jean, les montagnes saignent, son or blanc dégouline en torrents de boue, l’homme meurt de sa fiente carbonée et irradiée, le poulet n’est plus aux hormones mais aux antibiotiques et nourri au maïs transgénique. Et les écologistes n’en finissent tellement pas de ne pas savoir faire de la politique. Le paysan est mort et ce n’est pas les numéros de cirque du Salon de l’Agriculture qui vont nous prouver le contraire.

lhumanitedimanche-couv1.jpg


Les cowboys aussi faisaient tourner les derniers indiens dans les cirques. Le paysan est un employé de maison chargé de refaire les jardins de l’industrie agroalimentaire. On lui dit de couper il coupe, on lui dit de tuer son cheptel il le tue, on lui dit de s’endetter il s’endette, on lui dit de pulvériser il pulvérise, on lui dit de voter à droite il vote à droite… Finies les jacqueries !
Jean, la Commune n’en finit pas de se faire massacrer chaque jour qui passe. Quand chanterons-nous “le Temps des Cerises” ? Elle voulait le peuple instruit, ici et maintenant on le veut soumis, corvéable, vilipendé quand il perd son emploi, bafoué quand il veut prendre sa retraite, carencé quand il tombe malade… Ici on massacre l’Ecole laïque, on lui préfère le curé, on cherche l’excellence comme on chercherait des pépites de hasards, on traque la délinquance dès la petite enfance mais on se moque du savoir et de la culture partagés…


Jean, je te quitte, pardon de t’avoir dérangé, mais mon pays se perd et comme toi j’aime cette France, je l’aime ruisselante de rage et de fatigue, j’aime sa voix rauque de trop de luttes, je l’aime intransigeante, exigeante, je l’aime quand elle prend la rue ou les armes, quand elle se rend compte de son exploitation, quand elle sent la vérité comme on sent la sueur, quand elle passe les Pyrénées pour soutenir son frère ibérique, quand elle donne d’elle même pour le plus pauvre qu’elle, quand elle s’appelle en 54 par temps d’hiver, ou en 40 à l’approche de l’été. Je l’aime quand elle devient universelle, quand elle bouge avant tout le monde sans savoir si les autres suivront, quand elle ne se compare qu’à elle-même et puise sa morale et ses valeurs dans le sacrifice de ses morts…

Jean, je voudrais tellement t’annoncer de bonnes nouvelles au mois de mai…
Je t’embrasse.

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Philippe Torreton

Blog de Philipe Torreton – 25 avril 2012


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"Celle du vieil Hugo tonnant de son exil
Des enfants de cinq ans travaillant dans les mines
Celle qui construisit de ses mains vos usines
Celle dont monsieur Thiers a dit qu'on la fusille
Ma France "


25/04/2012

Petite envie...

De repartir la-haut...

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A L'étang de la Frêche, départ , l'hospice de France, ( Pyrénées)

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Photos , automne 2011

24/04/2012

J'aime bien....

un espoir...

Calais reste une prison à ciel ouvert pour les migrants

les migrants à calais« La seule réponse qu'on a trouvée, en dix ans, c'est la répression policière »


Dix ans après « l'erreur de 2002 », rien n'a été réglé sur le fond. « Le problème persiste, les migrants sont toujours traqués, chassés. Cette situation les a précarisés et les met encore plus à la merci des passeurs », déplorent en chœur, les associations. Calais, ce n'est plus la jungle mais des squats, disséminés dans la ville et ses alentours, régulièrement mis à sac par les autorités. Les migrants ne sont plus 2.000 à tenter leur chance outre-Manche mais 200.

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Au total, ils sont environ 500 dispersés le long du littoral, de Dunkerque à Wissant, mais aussi dans les terres, près des aires de repos de l'autoroute A 26, à Angres, Norent-Fontes, formant un triangle jusqu'à Saint-Omer, avec des bases retranchées à l'intérieur de la Belgique. Des jeunes hommes principalement, qui ont derrière eux des milliers de kilomètres, débarqués du Moyen-Orient, d'Afrique de l'est ou d'Asie.

 

Ces dernières semaines, après une période d'accalmie, le stress les a gagnés. A trois mois des JO de Londres, « des Olympiques », disent-ils, « il faut passer vite ».Avant que les frontières ne soient verrouillées et sur-sécurisées. Comme les aires de l'A 26 entre Calais et Dunkerque, tout simplement fermées pour qu'ils ne montent pas dans les camions.

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« En ce moment, il y a un turn-over énorme. Un tiers des migrants disparaît dans la semaine. Les vannes sont, c'est certain, plus ouvertes qu'en juillet prochain. Si t'as de l'argent, tu passes. Ils ne montent plus dans les parkings de Calais mais à 80-100 bornes », constate Jean-Claude Lenoir, le président de l'association Salam, créée au lendemain de la fermeture de Sangatte pour venir en aide à ces migrants jetés à la rue à l'aube de l'hive


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On le retrouve un soir, à 18 heures, près du phare de Calais, au centre de distribution de repas, vaste terrain de bitume grillagé, dans la zone portuaire, avec point d'eau, préau et local. C'est un des acquis obtenus par les associations qui ont servi pendant des années des plats chauds « sur les quais pourris d'un entrepôt ouvert aux intempéries », se souvient Nadine, bénévole depuis 1998 à la Belle Etoile.

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Chaque jour, c'est le même rituel, midi, soir et quelques matins pour le petit-déjeuner. Une queue se forme, disciplinée, cuillère à la main, jusqu'aux marmites. A tour de rôle, Salam, la Belle Etoile et l'Auberge des Migrants se relaient. Après avoir passé la matinée, l'après-midi à cuisiner les palettes de légumes et les kilos de viandes fournis par Emmaus, elles offrent chaleur, réconfort et sourire à ces ombres que les Calaisiens, avec les années, ne remarquent même plus. Assis contre les grillages ou debout, accoudés aux couvercles des poubelles, ils avalent leurs gamelles. Les premiers servis jouent déjà au foot, discutent « papiers » avec les bénévoles des différentes associations, Médecins du monde, le Secours catholique, etc. D'autres passent en vitesse, repartent vers leurs couvertures, sous les ponts, la pluie, le froid.

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Il y a des nouveaux, des anciens, des Somaliens, des Soudanais, des Tchadiens, des Albanais, des Iraniens, des Afghans, des Kurdes, des Vietnamiens, des Russes... Jean-Claude Lenoir, jeune retraité de l'éducation nationale, balaie la scène, le regard ému : « Ici, nous sommes une micro-société solidaire où toutes les classes sociales, bénévoles et migrants, même ceux venant de pays en guerre les uns contre les autres, s'entendent. C'est le plus bel exemple que les politiques se trompent. »

jc_lenoir_pdt_salam.JPGMilitant de la première heure, il a éprouvé chacune de ces dix dernières années. Certes, il y a eu des avancées : cette aire de distribution des repas, la PASS, permanence d’accès aux soins de santé, l'hébergement de jour, les douches, etc. A Calais nord où il vit, un des rares quartiers cossus de la ville, les voisins n'ouvrent plus les volets en hurlant : « c'est pas bien ce que vous faites » mais déposent devant sa porte des couvertures, des vêtements. « L'effet Welcome », le film de Philippe Lioret qui avait fait salle comble lors de sa projection à Calais.

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« Les migrants, poursuit-il, sont davantage reconnus ; la police, la justice, moins hors la loi. Les CRS ne roulent plus porte ouverte avec la matraque à la main dans les rues. Il y a dix ans, au vu et au su de tout le monde, ils les coursaient avec une violence inouie digne des pays fascistes. Ils les serraient sous la pluie à genoux. Il y a un semblant d'évolution démocratique grâce aux associations et aux médias. »Mais « les migrants de Calais » demeurent « le grand échec de la politique gouvernementale » pour Jean-Claude Lenoir. « La seule réponse qu'on a trouvée, en dix ans, c'est le contrôle, la répression policière, les propositions de retour et le non-respect de l'être humain. Ils ont voulu masquer les problèmes économiques par la peur de l'autre. Ils les ont érigés en épouvantail », condamne-t-il.

| Par Rachida El Azzouzi

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Sur les murs des squats, des appels à la solidarité© Rachida El Azzouzi



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Ces femmes des 4 coins du monde


Bande Annonce Women Are Heroes par womenareheroes


Grand photographe, lauréat 2011 du Prestigieux Prix de la fondation TED, le Français JR vient de réaliser son premier long métrage, "Women are heroes", un documentaire enthousiasmant sur la condition des femmes dans le monde.

"women are heroes" jr

Pour sa nouvelle exposition, “Women are heroes”, JR a voyagé durant trois ans dans les
favelas du Brésil, au Libéria, en Sierra Leone et au Cambodge. Il a
ainsi recueilli les témoignages de plusieurs femmes sur leurs
conditions de vie et a souhaité capturer ces instants

JR est un photographe clandestin mais pourrait surtout se définir comme un activiste, utilisant la rue comme une galerie d'art. Depuis 2001, JR parcours le monde, de Paris à Los Angeles, en passant par Jérusalem, en laissant sa marque de farique: des clichés collés sur les murs sous la forme d'affiches grand format.

"women are heroes" jr

J'aime beaucoup JR , mais ce film, je ne l'ai pas encore vu

Merci à Xavier il nous dit

  "Si vous ne l'avez pas vu courrez et laisser vous emporter..."

Source Allociné, sortiraparis, extraits


23/04/2012

A canéjan...

32.JPGPremier tour, les résultats

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                              Nombre de voix                        % Exprimés

François Hollande                           1.371                                    39.81

Nicolas Sarkozy                                631                                    18.32

Jean-Luc Mélanchon                         427                                    12.40

Marine Le Pen                                   395                                    11.47

François Bayrou                                377                                    10.95

Eva Joly                                            101                                      2.93

Philippe Poutou                                   58                                      1.68

Nicolas Dupont- Aignan                      57                                      1.66

Nathalie Arhaud                                 16                                      0.46             

Jacques cheminade                             11                                       0.32

 

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