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27/02/2014

Rosa la vie : lettres de Rosa Luxemburg

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Rosa, la vie

« Une seule chose me fait souffrir : devoir profiter seule de tant de beauté. Je voudrais crier par-dessus le mur : je vous en prie, faites attention à ce jour somptueux ! N'oubliez pas, même si vous êtes occupés, même si vous traversez la cour à la hâte, absorbés par vos tâches urgentes, n'oubliez pas de lever un instant la tête et de jeter un oeil à ces immenses nuages argentés, au paisible océan bleu dans lequel ils nagent. Faites attention à cet air plein de la respiration passionnée des dernières fleurs de tilleul, à l'éclat et la splendeur de cette journée, parce que ce jour ne reviendra jamais, jamais ! Il vous est donné comme une rose ouverte posée à vos pieds, qui attend que vous la preniez, et la pressiez contre vos lèvres. »

 

 

 

 

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Rosa Luxemburg fut une des figures lumineuses du mouvement socialiste au début du siècle, une des seules à s'être opposée à la guerre de 14-18. Pour cela, elle passa presque toute la guerre dans les prisons d'Allemagne. Pendant ces années, elle écrivit quantités de lettres à ses amis; il y est peu question de politique, ce sont surtout des incitations à vivre, à rester bon " malgré tout et le reste ", à rester humain. C'était une amie comme on rêverait d'avoir, tendre, solaire, vaillante, ouverte, et si gaie malgré le cachot; à se demander qui, d'elle ou des autres, était le plus emprisonné. Moi, je n'ai jamais rien lu qui rende aussi heureux  ( le mot de l'éditeur)

 

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13:57 Publié dans Livre, poesie | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : rosa, la vie

24/02/2014

L’image comme preuve

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« Les siècles c’est de la bêtise ; pour moi il y a le printemps, l’été, l’automne, l’hiver, les équinoxes, et puis le reste... » Malgré cette saillie, Henri Cartier-Bresson est bien un homme du XXe siècle. Connu dans le monde entier, il est considéré comme l’un des pionniers du photojournalisme moderne. Guerre civile espagnole, libération de Paris, naissance de la République populaire de Chine, Mai-68 : le célèbre photographe a été un témoin privilégié des grands événements qui ont marqué son époque. Biographe de référence d’Henri Cartier-Bresson, Pierre Assouline retrace le destin hors du commun de celui pour qui « l’objectif n’est qu’un prolongement de l’œil ».

 

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La grande exposition du Centre Pompidou présente deux documentaires du photographe, qui témoignent autant du conflit espagnol que de la mobilisation républicaine qu’il suscita.

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Séville , Espagne 1933

 

L'oeil du siècle

Avec la voix enjouée d'Henri Cartier-Bresson, tirée d'archives sonores, qui commente le défilé chronologique de ses photos les plus marquantes, ce film au montage inventif retrace le destin hors du commun de celui pour qui "l'objectif n'est qu'un prolongement de l'œil". Au fil de ce récit autobiographique, le parcours personnel de Cartier-Bresson et la grande histoire s'entremêlent. Celui qui n'est devenu photographe professionnel qu'à l'âge de 38 ans, évoque ses premiers voyages en Afrique, ses trois années comme prisonnier de guerre en Allemagne ou sa rencontre avec Robert Capa et David Seymour, avec qui il a fondé l'agence Magnum. Se destinant d'abord à la peinture, il raconte sa découverte de la photographie. Partisan d'une pratique instinctive, il décrit le plaisir physique, quasi jouissif, qu'elle lui procure. Se révélant espiègle et volontiers frondeur, Cartier-Bresson livre sa vision de la liberté, du progrès, de la mort, citant les grands hommes qu'il a côtoyés, comme De Gaulle ou Mauriac. Emblématiques ou méconnues, ses photographies prennent vie sous nos yeux…(Arté ) rediffusion mardi 18 mars

 

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Beaucoup de bruit au dessus de ma tête....

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Hier , très joli spectacle.....depuis quelques jours , les vols se multiplient , les grues remontent d'Espagne, d'autres quittent la France....

 

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"Les grues cendrées se reproduisent dans le nord de l’Europe, Scandinavie principalement. Au début de l’automne, elles se rassemblent en grandes troupes et entament un long voyage qui les conduira vers le sud, traversant la France en diagonale. Après plusieurs étapes en Champagne humide et dans les Landes de Gascogne, les grues achèveront leur périple en Espagne où elles y passeront l’hiver. Aux premiers jours du printemps, les mêmes grandes troupes reprennent le ciel, suivant le même trajet pour regagner les tourbières et marais qui les virent naître."

Dans les années 70, la culture du pin laisse progressivement la place à la maïsiculture, permettant ainsi un séjour favorable pour les grues : elles profitent ici des refuges constitués par deux grandes zones humides (le Camp du Poteau à Captieux et la Réserve Nationale de Chasse d'Arjuzanx).
Dans la journée, les grues glanent le maïs délaissé par la moisson. Au crépuscule, elles regagnent les marais pour ypasser la nuit, les pieds dans l'eau. Ainsi, depuis les années 80 les Landes de Gascogne constituent la zone d'hivernage importante en Europe évitant aux oiseaux le franchissement des Pyrénées. Durant l’hiver 2006/2007, près de 30 000 grues ont séjourné dans les Landes de Gascogne. ( source Les grues cendrées de Landes , Valeries Dubec )

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08:52 Publié dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : des grues

21/02/2014

Germaine Tillion

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La grande ethnologue, qui fut déportée à Ravensbrück, va entrer au Panthéon. Antoine Audouard avait lu, pour "l'Obs", ses inédits parus un an après sa mort.

Article paru dans "le Nouvel Observateur" du 20 mai 2009

Disparue il y a un an, Germaine Tillion n'était pas de l'espèce qui, comme Valmont, «se lasse de tout». Jeune ethnologue à dos de mule dans les Aurès en 1935, résistante de juin 1940, déportée à Ravensbrück, observatrice déchirée de la guerre des «ennemis complémentaires» en Algérie, elle avait sondé l'horreur des hommes («le versant atroce») sans renoncer à les aimer. «Je ne me suis jamais considérée que comme un simple témoin...», écrit-elle pourtant.

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Quel témoin, alors ! Qui arracha à la mort des dizaines de condamnés, se fit injurier par le général Massu pour avoir dénoncé la torture systématique en Algérie, mais aussi par Simone de Beauvoir pour n'en être pas devenue une «porteuse de valises».

Toujours elle assuma - à la manière de Camus - sa «poignante tendresse pour [sa]patrie» et, partant, le tragique de sa position «centriste» («entendons par là que je ne haïssais frénétiquement personne»), intervenant tant pour des «terroristes» algériens que pour des putschistes emprisonnés.

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La méthode Tillion

 

La force de ces «Fragments de vie» ne tient pas seulement à l'héroïsme discret de Tillion, à la modestie lumineuse de son humanisme ou à la justesse de ses engagements.

 

Elle tient d'abord à la révélation d'une méthode d'enquête et de réflexion née à l'épreuve d'une vie entière: cette idée, qui trouve sa source dans les villages chaouias d'Algérie, et se forgea dans l'univers concentrationnaire, qu'on ne devrait pas «observer les autres sans s'observer préalablement soi-même», ou bien que «les événements vécus sont la clé des événements observés».

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Ni objectivité désincarnée ni subjectivité tournant au solipsisme, mais dialogue permanent, aller-retour entre soi et l'autre, source unique de ce «vouloir comprendre» qui l'emmena et la guida dans les situations les plus malaisées, les plus dangereuses. Avec Tillion, on est loin du charabia d'une vérité «révolutionnaire» (justifiant donc tous les mensonges).

« Je ne peux pas dire qu'une chose n'est pas vraie, quand je pense qu'elle est vraie», écrira-t-elle dès 1951 à une camarade communiste qui lui reproche de participer, aux côtés de David Rousset, à la dénonciation des

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camps soviétiques.

 

"Face à l'extrême"

 

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L'autre miracle de ces «Fragments», c'est tout simplement leur écriture. C'est une chose de dire que Tillion était une femme bien et une ethnologue exigeante et audacieuse; c'en est une autre de voir comment, portée par la souffrance et la compassion, elle a pu «écarter avec peine la pierraille brûlante du passé proche» pour écrire ses plus belles pages «face à l'extrême».

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Témoin toujours, certes, qui sait mobiliser toutes les ressources de son intelligence et de son expérience pour ne pas se contenter de documenter le malheur des autres, et se trouve capable de ressentir «les grandes vagues sombres d'aveugle fureur qui se gonflent silencieusement dans leur nuit».

 

Qu'il s'agisse de l'évocation de sa vie dans les Aurès, du récit de sa course contre la montre- finalement vaine - pour sauver de l'exécution deux résistants, de son incroyable lettre au tribunal allemand, de ses récits de la déportation, on est ébloui et touché par cette plume qui sait se glisser jusque dans les sensations primaires et les restituer avec une puissance évocatrice, dans une langue juste et fermée à la sentimentalité.

 

« L'hiver il faisait parfois si froid que j'essayais de n'ouvrir qu'un seul oeil à la fois pour réchauffer l'autre.» Sur la faim, cette page hantée où le soleil noir de Ravensbrück éclaire les sommets des Aurès: 

 

Certes, j'avais senti d'instinct les pudeurs qui entourent tous les rites de la nourriture dans ces pays où la famine est chronique [...] mais je ne les ai vraiment comprises que lorsque, dans l'aube glaciale, j'ai vu des fantômes chancelants se détourner, tous, d'un seul mouvement, pour ne pas rencontrer le regard d'un autre fantôme qui - brusquement isolé des autres - grignotait dans les ténèbres tandis que, dans le silence devenu total, on n'entendait plus que le bruit énorme des dents grinçant sur quelque chose, de la salive mouillant quelque chose, des lèvres suçant quelque chose, et de la glotte se tendant et se détendant pour avaler quelque chose.

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Il faut être reconnaissant à Tzvetan Todorov d'avoir été chercher ces textes à travers livres, articles et archives et d'en avoir composé cette «autobiographie» imaginaire et fidèle pourtant, dont Germaine Tillion eut le projet mais qu'elle ne rédigea jamais. A comprendre et à aider les autres, à voir «tout, et le contraire de tout», elle avait fini par passer sa vie, sa belle vie d'être humain, à ne voir que les autres et à s'oublier elle-même.

Antoine Audouard

  Publié le 20-02-2014

 

 

 

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19:47 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : germaine tillion

16/02/2014

Un roi clandestin

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Il étais une fois....

J'ai écouté l'histoire

« Du Bangladesh à la France, l'histoire hors du commun d'un garçon sauvé par sa passion des échecs »

Il était une fois un petit prodige des échecs, contraint de fuir son pays, le Bangladesh, pour échapper à des menaces d'enlèvement... Un matin d'hiver, il échoue avec son père dans une banlieue de Paris. Les tribunaux leur refusent le droit d'asile. Sans papiers, sans domicile fixe, ils sont perdus, sans avenir. Mais l'enfant rencontre l'un des meilleurs entraîneurs d'échecs de l'Hexagone... Il remporte le championnat de France. Son histoire émeut jusqu'au Premier ministre, qui lui accorde des papiers, ainsi qu'à son père.
Avec son regard d'enfant, Fahim nous livre ce conte de fées moderne, beau et déchirant : il nous raconte la douleur de l'exil, la réalité de l'immigration, le combat obstiné d'un père pour son fils et la relation exceptionnelle entre un maître et son élève. Le témoignage d'un enfant dans le monde fascinant des échecs, traversé par le courage, la dignité et la solidarité.

Un roi clandestin

 

Biographie de l'auteur

Fahim a aujourd'hui 13 ans. En 2013, il a obtenu le titre de champion du monde des scolaires.
Xavier Parmentier a entraîné pendant vingt ans l'équipe de France des jeunes. Il est chargé de la formation des entraîneurs pour la Fédération française des échecs. Faiseur de champions, il s'investit sans compter auprès de jeunes talents dans la banlieue parisienne.
Anthropologue et écrivaine, Sophie Le Callennec a donné des cours de français au père de Fahim. Elle a prêté sa plume à leurs voix.

Source 13 février 2014 TEMOIGNAGES   amazon

 Pas encore lu

 

Un roi clandestin

 

19:54 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : un roi clandestin

14/02/2014

Aujourd'hui

Une photo pour une année de plus.....

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 "Bien souvent je revois sous mes paupières closes....

le ciel de mon enfance

les larges tapis d'herbe ou l'on m'a promené....

Les pêches de la vigne avec leurs pêches mûres..."

 

La photo, Sabine Weiss, quelques mots de théodore Banville

Bonne journée à tous et toutes

Je vous embrasse

10/02/2014

La mort du roi Tsongor

 

 

 

la mort du roi tsongor,laurent gaudé

 

"D’autres années passèrent. Il se voûta peu à peu. Ses cheveux blanchirent. Il régna sur un royaume immense qu’il arpentait sans cesse pour veiller sur les siens. Avec toujours Katabolonga à ses côtés. Katabolonga qui marchait derrière lui comme l’ombre du remords. Il était le souvenir voûté de ses années de guerre. En l’entourant de sa présence, il lui rappelait sans cesse ses crimes et le deuil. Et jamais, ainsi, Tsongor ne pouvait oublier ce qu’il avait fait durant ces vingt années de jeunesse. La guerre était là, dans ce grand corps maigre, qui marchait à ses côtés. Sans rien dire. Et qui pouvait à tout moment lui trancher la gorge."

 

 

la mort du roi tsongor,laurent gaudé

 

Journée pluvieuse encore aujourd'hui , alors j'ai commencé l'histoire du vieux roi Tsangor, le roman de Laurent Gaudé , magnifique conteur.

 

 

Nous sommes dans une Afrique antique et imaginaire...

 

"Samilia n’acheva pas sa phrase. Souba déjà l’étreignait de toutes ses forces. Les pleurs coulaient sur leurs visages. Et comme un fleuve en crue qui déborde de son lit et annexe, petit à petit, les ruisseaux alentour, ainsi, les larmes coulèrent dans le clan Tsongor, de Samilia à Souba, de Souba à Sako, de Sako à Liboko. Tous pleuraient, en souriant. Ils se regardaient les uns les autres, comme pour conserver à jamais dans leur esprit les visages de ceux qu’ils aimaient."

"J’ai connu moi aussi, plus d’une fois, la douleur de la perte. Je sais le voluptueux vertige qu’elle procure. Il faut te faire violence et déposer le masque de pleurs à tes pieds. Ne cède pas à l’orgueil de celui qui a tout perdu."

la mort du roi tsongor,laurent gaudé

"C’est dans la nuit noire de Massaba que Danga et son escorte de cinq mille hommes quittèrent la ville. Les grandes murailles crurent à une manoeuvre nocturne et ouvrirent les portes en souhaitant bonne chance aux rebelles. L’hémorragie du clan Tsongor avait commencé. Et le vieux roi, dans son tombeau solitaire, poussa un long gémissement d’entrailles que seules les colonnes des caves entendirent."

la mort du roi tsongor,laurent gaudé

Aquarelle de Kif Bessière

 

 Au cœur d'une Afrique ancestrale, le vieux Tsongor, roi de Massaba, souverain d'un empire la mort du roi tsongor,laurent gaudéimmense, s'apprête à marier sa fille. Mais au jour des fiançailles, un deuxième prétendant surgit.

 

La guerre éclate : c'est Troie assiégée, c'est Thèbes livrée à la haine. Le roi s'éteint mais ne peut reposer en paix dans sa cité dévastée. A son plus jeune fils, Souba, échoit la mission de parcourir le continent pour y construire sept tombeaux à l'image de ce que fut le vénéré - et aussi le haïssable - roi Tsongor.

Roman des origines, récit épique et initiatique, le nouveau livre de Laurent Gaudé déploie dans une langue enivrante les étendards de la bravoure, la flamboyante beauté des héros, mais aussi l'insidieuse révélation, en eux, de la défaite. Car en chacun doit s'accomplir, de quelque manière, l'apprentissage de la honte. Telle est en effet la vérité cachée, celle qui s'impose par-delà les élans du cœur et les lois du clan. Telle est peut-être l'essence même de la tragédie. ( Le mot de l'éditeur )

Dernières pages , pas envie de quitter le vieux roi Tsongor ,Katabonga ,le prince Kouame , Samilia l'unique fille du roi Tsongor, la femme de deux hommes , oubliée et sacrifiée

Et Samba, le seul survivant du clan Tsongor

Un beau récit poètique

 

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03/02/2014

Le soleil des Scorta

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"Elia se resservit un verre.

La liqueur sentait la sueur qui perle sur le dos des hommes lorsqu'ils travaillent aux champs. Elle sentait le coeur rapide du lézard qui bat contre la roche. Elle sentait la terre qui s'ouvre et se craquelle en suppliant pour un peu d'eau..."un extrait p.180

 

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J'ai dévoré et aimé ce roman de Laurent Gaudé

Dans un coin brûlant de l'Italie du Sud, un village des Pouilles et l'histoire d'une famille, les Scorta , de 1870 à nos jours .

"Parce qu’un viol a fondé leur lignée, les Scorta sont nés dans l’opprobre. A Montepuccio, leur petit village d’Italie du sud, ils vivent pauvrement, et ne mourront pas riches. Mais ils ont fait vœu de se transmettre, de génération en génération, le peu que la vie leur laisserait en héritage. Et en dehors du modeste bureau de tabac familial, créé avec ce qu’ils appellent “l’argent de New York”, leur richesse est aussi immatérielle qu’une expérience, un souvenir, une parcelle de sagesse, une étincelle de joie. Ou encore un secret....

Roman solaire, profondément humaniste, le nouveau livre de Laurent Gaudé met en scène, de 1870 à nos jours, l’existence de cette famille des Pouilles à laquelle chaque génération, chaque individualité, tente d’apporter, au gré de son propre destin, la fierté d’être un Scorta, et la révélation du bonheur. (Actes sud )

« Les hommes, comme les olives, sous le soleil de Montepuccio, étaient éternels. »

 

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 "Les femmes ont des yeux plus grands que les étoiles"

 

 " En 2004, Laurent Gaudé obtient avec ce très beau roman le Prix Goncourt, le Prix Giono et le Prix du roman populiste.

 

 

14:38 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : le soleil des scorta