29/05/2014
Hi-Lili, Hi Lo - Leslie Caron - 1953
Leslie Caron & Mel Ferrer chantent "Hi Lili Hi Lo" dans le film "Lili" de Charles Walters en 1953.
Un livre "casino d'hiver"
"C’est au casino d'Houlgate, en Normandie, dans les années 60, que tout a commencé. C’est là que Dominique Besnehard a découvert le cinéma et les actrices. C’est là qu’il est tombé fou d’amour, et pour toujours, pour Sylvie Vartan dont il est devenu plus tard l’ami et l’agent. C’est lui qui a découvert quelques belles inconnues nommées Juliette Binoche ou Béatrice Dalle, et défendu les intérêts de nombreuses stars : Jeanne Moreau, Isabelle Adjani, Charlotte Gainsbourg, Sophie Marceau, Nathalie Baye ou Christophe Lambert...".
Les premières pages " j'avais 5 ans
Le premier film que j'ai vu, c'est babette s'en va- t-en guerre, de Christian-jaque, avec Brigitte Bardot, Jacques Charrier et Francis Blanche, l'hiver 1959."
J'ai alors pensé à mon premier film , je crois que c'était Lili, un très joli conte musical, un film de Charles Walters avec Mel Ferrer et Lesli Caron. Une histoire d'amour entre un montreur de marionettes et Lili, qui chante au son de l'accordeon "Hi-Lili Hi Lo" j'avais adoré....
" A l’occasion de ses 60 ans, Dominique Besnehard nous fait un bien joli cadeau avec son livre Casino d’Hiver écrit par la plume de Jean-Pierre Lavoignat.
Bien plus que des mémoires, ce sont les coulisses de tout ce que le cinéma a de plus beau qui s’ouvrent à vous." ( source Autour du cinema)
Je commence les premières pages....
17:05 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : casino d'hiver
25/05/2014
Le palmarès du 67e Festival de Cannes
La Palme d'or a été attribuée samedi à Winter Sleep du réalisateur turc Nuri Bilge Ceylan, longue dissection psychologique d'un sexagénaire qui règne en maître sur un village d'Anatolie.
«Cette année, c'est la centième année du cinéma turc, c'est une très belle coïncidence», a dit le réalisateur.
"son film est traversé par la question du fossé qui s'est creusé entre les adultes qui possèdent et les jeunes restés démunis. Lui-même a dédié son trophée à « la jeunesse de Turquie, et à ceux d'entre eux qui sont morts au cours de l'année passée » pendant les manifestations contre le gouvernement de l'AKP."
Le québécois Xavier Dolan, 25 ans, a remporté samedi soir le prix du jury à Cannes pour l'émouvant drame familial Mommy,
ex aequo avec le Franco-suisse Jean-Luc Godard pour Adieu au langage, une oeuvre difficile et expérimentale.
Mère et fils, Diane (Anne Dorval) et Steve (Antoine Olivier Pilon) dans le film MOMMY de Xavier Dolan
Le Festival récompense ainsi du même coup le benjamin et le doyen de la compétition 2014.
C'est la première fois que Cannes accorde un prix à la légende de la nouvelle vague Jean-Luc Godard, 83 ans, qui a refusé de se déplacer sur la Croisette.
«On fait ce métier pour aimer et être aimé en retour. C'est la revanche en quelque sorte de nos amours imaginaires», a déclaré sur scène Xavier Dolan, qui, malgré son jeune âge, est un habitué du Festival de Cannes où il s'est révélé au monde il y a cinq ans avec son premier film.
Son cinquième long métrage Mommy raconte l'histoire de Diane, veuve exubérante au langage fleuri, qui hérite de la garde de son fils, un adolescent blond bipolaire, impulsif et violent, après son expulsion d'un centre correctionnel.
Le jeune cinéaste a remercié la présidente du jury, Jane Campion, pour l'avoir inspiré, avant de s'adresser aux jeunes de sa génération.
«La leçon de piano est le premier film que j'ai pu voir (...) Peu de films ont autant influencé ma carrière, et me retrouver ici sur la même scène que vous est quelque chose d'extraordinaire. Vous avez écrit des rôles pour des femmes magnifiques, avec de la volonté, une âme, pas des victimes, pas des objets», a-t-il dit avant que Jane Campion ne vienne l'embrasser.
«Je tiens à remercier les gens de mon âge, de ma génération, a-t-il ajouté, très ému. Accrochons-nous à nos rêves, car nous pouvons changer le monde, nous pouvons faire rire et pleurer les gens, changer les esprits. Je pense que tout est possible à qui rêve, ose, travaille et n'abandonne jamais».
Également primé, Adieu au langage est un film difficile, montage serré de petites scènes où le réalisateur veut dire son refus des propos d'aujourd'hui, dénués de sens selon lui, bien loin du véritable «langage»
Le Grand prix a été attribué samedi soir à Le meraviglie (Les merveilles), seul film italien de la Sélection officielle, réalisé par Alice Rohrwacher. Le film décrit comment l'irruption d'un jeune délinquant et d'une émission télévisée change la vie d'un couple d'apiculteurs en quête de pureté, vivant avec ses quatre filles en marge de la société.
Le prix de la mise en scène a été attribué samedi par le Festival de Cannes à Bennett Miller pour son film Foxcatcher, un drame des années 80 où un riche milliardaire (Steve Carell) prend sous sa coupe deux frères lutteurs (Shanning Tatum et Mark Ruffalo).
Le prix du scénario a été remis aux Russes Andreï Zviaguintsev, également réalisateur, et Oleg Negin pour Leviathan
L'actrice américaine Julian Moore a reçu le prix de la meilleure interprétation féminine pour son rôle dans Maps to the Stars, du réalisateur canadien David Cronenberg
l'acteur britannique Timothy Spall a reçu le prix d'interprétation masculine pour son rôle dans Mr Turner, de Mike Leigh, où il campe le célèbre peintre britannique
L'édition 2014 du festival marquait une première pour le cinéma canadien, qui proposait un record de trois films en compétition officielle avec The Captive d'Atom Egoyan.
Caméra d'or : Party Girl, des Français Marie Amachoukeli, Claire Burger et Samuel Theis
- Palme d'or du court-métrage : Leidi, du Colombien Simon Mesa Soto
« Timbuktu », « Sommeil d'Hiver », « Deux fenêtres », « Mommy », « Steps to the Stars », « Deux Jours », une nuit », « Foxcatcher », « Adieu au langage ». Festival de Cannes 2014/montage RFI
Sources
extraits La Presse Canadienne
Montréal - Avec l'AFP Le Monde.fr par Thomas Sotinel
19:45 Publié dans cinema | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : le palmarès du 67e festival de cannes
23/05/2014
Deux jours , une nuit
A Cannes, Deux Jours une nuit a déjà la palme d'or des critiques....
En 1999, les frères Dardenne recevaient la palme d'or pour "Rosetta". Ils y filmaient la course éperdue d'une jeune fille issue du lumpenprolétariat, prête à tout pour retrouver du travail et mener une vie normale.
Quinze ans après, ils racontent un autre parcours du combattant, celui de Sandra, mariée et mère de deux enfants, pour conserver sa place au sein d'une usine de panneaux solaires. Son sort est suspendu au vote des salariés, sommés de choisir entre leur prime de 1000 euros et le maintien de l'emploi de Sandra.
Choix cornélien pour qui a un tant soit peu d'empathie. Après un premier vote biaisé par les manœuvres d'intimidation du patron, Juliette, l'amie de Sandra, obtient du contremaître la tenue d'un nouveau scrutin pour le lundi. Sandra a deux jours et une nuit pour convaincre ses collègues de renoncer à leur prime.
"Amoureux de l'humanité même dans ce qu'elle peut avoir de plus inhumaine, les Dardenne osent parler d'espoir et de lumière,quand tout nous conduit au désespoir et à la nuit."
Sources Studio et Nouvel Obs
15:07 Publié dans cinema | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : deux jours une nuit
11/05/2014
"J’ai ouvert la porte et je suis entrée dans un jardin merveilleux...."
" Aucune philosophie au monde n'arrive à la hauteur d'une seule marguerite, d'une seule ronce , d'un seul caillou discutant comme un moine rasé en tête à tête avec le soleil et riant, riant, riant."
Citation , " l'homme joie" 2012, Christian Bobin
Photos, été 2013 , les Pyrénées
La marguerite , ce matin , au jardin
16:30 Publié dans poesie | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : christian bobin
Reggiani/Villon La ballade des pendus
14:43 Publié dans poesie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : reggianivillon la ballade des pendus
François Villon n'a pas encore écrit sa dernière ballade....
N'ayez les coeurs contre nous endurcis,
Car, si pitié de nous pauvres avez,
Dieu en aura plus tôt de vous mercis....."
Est Flora la belle Romaine,
Archipiades, né Thaïs
Qui fut sa cousine germaine,
Echo parlant quand bruyt on maine
Dessus rivière ou sus estan
Qui beaulté ot trop plus qu'humaine.
Mais ou sont les neiges d'antan?
Qui beaulté ot trop plus qu'humaine.
Mais ou sont les neiges d'antan?.....
Source Les présentations des éditeurs
14:42 Publié dans mes livres | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : livre, la confrérie des chasseurs de livres
01/05/2014
le 1er mai avec Izis et Prévert
Maraîcher d'avant guerres
Jardiniers du beau temps
du beau temps si lointain
et encore tout récent
Rois mages de la nuit
rois fainéants du soir
En dormant vous traversez la ville
Suspendus dans vos jardins ambulants
Près des derniers présents d'avril
Pour la fête du travail
La fête de l'ouvrier
Sauvage et rouge la fille de l' églantier
Mariée d'un jour au beau brin de muguet
Izis, 1er mai 1950 à Paris, Place Victor Basch
Et d'un pas lent et sûr
vos chevaux d'aller et retour
tranquilles vous conduisaient
Leur bride dans votre main dormait comme vous dormiez
Les roues de vos carrosses savaient ou vous alliez
Muguets du premier mai
hors de prix sous la pluie
Eglantines tricolores et désodorisées
Belle fête du travail sabotée aujourd'hui.
La photo , Isis et Jacques Prevert, 1952
Près du métro Place d'Italie, Paris, 1er mai 1968. Tirage argentique d'époque réalisé par l'auteur, tampon "Photo Izis Bidermanas",
00:13 Publié dans 1er mai | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : 1er mai 2014