23/06/2015
A bientôt !
Samedi un départ, les Pyrénées....
Je vous embrasse , un bel été à vous aussi !
11:45 Publié dans Balade | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : été 2015
13/06/2015
l'enfant de Calabre
Extraits
DIÊN BIEN PHU. 17 FÉVRIER 1954.
"La jeune fille lui racontait des choses anodines. Sa vie de tous les jours. Mais elle le faisait avec application, n'omettant rien de ses longues heures de travail à la filature de coton, ou de ses sorties du samedi après-midi, lorsqu'elle retrouvait ses amies de l'usine au Caffè Mulassano, sous les arcades de la Piazza Castello.
Elle s'appelait Lidia et avait dix-neuf ans. Sa lettre, cinq feuilles rose pâle recouvertes d'une écriture régulière, détaillait au fil de lignes droites et sans ratures les gestes simples d'une existence ordinaire. Il avait le sentiment de lire une langue étrangère. Les mots résonnaient dans sa tête, il en murmurait certains, comme pour mieux les comprendre, mais ils demeuraient des sons vidés de leur sens.
Ce qu'ils dépeignaient appartenait à un monde qui n'était plus sien. Lui vivait comme un insecte, sous terre, dans des alvéoles qui menaçaient à chaque tir d'obus de s'effondrer pour l'ensevelir. Une termitière à échelle humaine cernée de collines sombres....."
« Un pas, encore un pas… Voilà à quoi étaient réduites leurs perspectives d’avenir, leur unique leitmotiv. Faire encore un pas. Il n’existait plus pour le monde et le monde n’existait plus pour eux. Toute leur attention, le maigre souffle de vie qui parvenait encore à actionner la mécanique délabrée de leurs corps, était consacrée à ce pas supplémentaire, qui les sauvait pour quelques secondes encore du néant ».
Lorsqu’elle pousse la porte de l’agence de détectives privés Azur Enquêtes, Frédérique a en main une photographie, celle de son père Vittorio, ancien combattant d’Indochine, en compagnie d’une inconnue. À Nice, ville de son enfance, elle espère retrouver la trace de cette femme blonde au teint pâle et au sourire timide.....( un extrait 4ième de couverture)
de Diên Biên Phu à Cittanova –, de voyages en rencontres.....
Nice 2011, les rues de Genes, l’enquête de Fréderique ,la quête des origines, Catherine locandro nous entraine dans un voyage et brouille les pistes jusqu'au choc final !
Un beau roman
Catherine Locandro
"Née à Nice en 1973, Catherine Locandro vit à Bruxelles. Scénariste, elle publie son premier roman, Clara la nuit, qui remporte le prix René Fallet, en 2005.
L'Enfant de Calabre est son cinquième roman " Un texte incisif et poignant, comme un coup de couteau dans le rideau qui masque les secrets et conjure le sort."
21:20 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : l'enfant de calabre, catherine locandro
09/06/2015
Un peu de Ritsos.....
Les choses élémentaires
De façon maladroite, avec une grosse aiguille,
Du gros fil, il coud les boutons du manteau.
Il parle tout seul : As-tu mangé ton pain ?
As-tu dormi tranquillement ? As-tu parlé ?
Tendre la main ? T’es-tu souvenu de regarder
Par la fenêtre ? As-tu souris lorsqu’on a frappé à la porte ?
S’il y a toujours la mort, elle est seconde.
La liberté toujours est première.
Quelques mots de Yannis Ritsos, photos Josef Sudek
11:16 Publié dans poesie | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : yannis ritsos
04/06/2015
" Mon âme ressemble à un berger..."
" Holà, Gardeur de troupeaux,
Sur le bas-côté de la route
Que te dis le vent qui passe?...."
Nous étions à Valloire , un retour de rando...
Départ, route du Galibier, matin brouillard....
Longue marche le long du ruisseau, jusqu'à la cascade
Que te dis le vent qui passe?
Qu'il est le vent, et qu'il passe,
Et qu'il est déjà passé
Et qu'il passera encore...."
Photos été 2011
Quelques mots de Fernando Pessoa
"Je n'ai jamais gardé de troupeaux
Mais c'est vraiment tout comme
Mon âme ressemble à un berger..."
11:57 Publié dans randonnees | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : une rando été 2011
02/06/2015
Un poème pour une petite info.....
Assis sur un fagot, une pipe à la main,
Tristement accoudé contre une cheminée,
Les yeux fixés vers terre, et l’âme mutinée,
Je songe aux cruautés de mon sort inhumain.
L’espoir, qui me remet du jour au lendemain,
Essaie à gagner du temps sur ma peine obstinée,
Et me venant promettre une autre destinée
Me fait monter plus haut qu’un empereur romain.
Mais à peine cette herbe est-elle mise en cendre,
Qu’en mon premier état il me convient descendre,
Et passer mes ennuis à redire souvent:
Non, je ne trouve point beaucoup de différence
De prendre du tabac à vivre d’espérance,
Car l’un n’est que fumée, et l’autre n’est que vent.
Un poème, pour une toute petite info....
Allée des pléiades.....un épi de blé....
Voilà, je, nous serons là.....tout près de la petite église
Très proche de la forêt.....
13:40 Publié dans Balade | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : un poème