29/05/2015
" c'est plaisir d'y passer...."
"Les fossés ont des fleurs à remplir vingt corbeilles
A rendre riche en miel
Tout un peuple d'abeilles....
Bientôt un sentier
La montée sera dure pour arrivée là- haut à la petite cabane....
" Il est un sentier creux dans la vallée étroite....."
Ce sentier tel qu'il est, moi , je l'aime"
Quelque mots, un poème de Théophile Gautier
Les photos été 2013 , les Pyrénées
13:49 Publié dans randonnees | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : les pyrénées été 2013
25/05/2015
Festival de Cannes 2015
Les trois héros français de la soirée à Cannes : Emmanuelle Bercot, Jacques Audiard et Vincent Lindon (de gauche à droite)
jury présidé par les frères Coen
Jacques Audiard remporte la Palme d'or pour son film Dheepan !
"Dheepan", film d'amour et de violence de Jacques Audiard, sur le parcours en France de réfugiés sri-lankais,
Jacques Audiard avait déjà été récompensé à plusieurs reprises à Cannes, par le Prix du scénario pour "Un Héros très discret" en 1996 et le Grand prix en 2009 pour "Un Prophète".
Vincent Lindon reçoit le prix d'interprétation masculine pour son rôle dans La loi du marché de Stéphane Brizé.
"La loi du marché" de Stéphane Brizé, film cinglant sur la brutalité du monde du travail, dans lequel il interprète un chômeur de longue durée qui se bat pour retrouver un emploi.
La voix brisée par l'émotion, l'acteur, qui a été ovationné par la salle, a chaleureusement remercié le réalisateur et dédié son prix "aux citoyens laissés pour compte", estimant que ce prix était "un acte politique".
Michel Franco remporte le Prix du scénario pour son film Chronic.
La Palme d'or du court-métrage a été attribuée à Waves'98 du Libannais Ely Dagher.
Sandrine Bonnaire et Agnès Varda sur le tournage de Sans toit ni loi
Jane Birkin rend un hommage à la réalisatrice française Agnès Varda et lui remet une Palme d'honneur. Standing ovation du public dans la salle. "Je la dédie à tous les cinéastes inventifs et courageux, qui ne sont pas en lumière et qui continuent."
Cléo de 5 à 7 (1961
Sans toit ni loi (1985)
L'actrice Emmanuelle Bercot, 47 ans, a reçu de son côté le prix d'interprétation féminine pour "Mon roi" de Maïwenn,
Vincent Cassel, Maiwenn et Emmanuelle Bercot - Photocall du film "Mon Roi" lors du 68e Festival International du Film de Cannes, le 17 mai 2015.
ex-aequo avec l'actrice américaine Rooney Mara dans "Carol" de l'Américain Todd Haynes, romance entre deux femmes dans les années 50 avec Cate Blanchett et Rooney Mara
.
Le Grand prix a été décerné par le jury présidé par les frères Coen à "Son of Saul" ("Le fils de Saul") du Hongrois Laszlo Nemes, film choc sur la Shoah.
Le prix du Jury a été attribué au Grec Yorgos Lanthimos pour "The Lobster", fable grinçante et dérangeante sur la solitude, le couple et l'amour.
Le prix de la mise en scène est revenu au cinéaste taïwanais Hou Hsiao-Hsien pour "The Assassin", histoire d'une justicière dans la Chine du IXe siècle, à l'esthétique ciselée.
Extraits Sud Ouest.fr avec AFP
15:50 Publié dans COUP DE COEUR | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : festival de cannes 2015
18/05/2015
Il était une fois....
Inventer un monde nouveau....Drôle, tragique , tendre...
il était une fois, dans les années 60 du siècle dernier, des pays où la politique occupait une place primordiale dans la vie des jeunes gens
. Au Chili comme ailleurs, le langage était codé et les slogans définitifs. Mais on est très sérieux quand on a dix-sept ans à Santiago du Chili et qu'on s'attaque au capitalisme avec un succès mitigé.
On peut monter une opération contre une banque pour financer une école et utiliser toute la logistique clandestine pour trouver du lait en poudre pour empêcher un bébé de pleurer; chanter Blue Velvet en plein hold-up pour que les clients présents dans la banque n'aient pas peur; se tromper d'explosif et rentrer à pied; préférer la musique américaine à la dialectique marxiste pour séduire les filles; apprendre le taekwondo qui rend les Coréens du Nord invincibles et trouver contre leur champion des solutions créatives...
En état de grâce littéraire, Luis Sepúlveda nous raconte ces histoires irrésistiblement drôles et tendres en hommage à un temps où on pouvait rêver "d'être jeune sans en demander la permission".( 4ème de couverture)
Sepulveda choisit le chemin de l'humour pour nous parler de ces jeunes révolutionnaires, mais l'horreur n'est jamais très loin, on connait le coup d'état et la dictature qui va arriver....
Les dernières pages , c'est la mort du Che," le commandant Ernesto Che Guevara, emprisonné et blessé dans une petite école rurale de la Higuera, en Bolivie,au coeur de l'Amerique Latine."
Il y a aussi, la mort du Che, le condor chilien, cubain et argentin....
"Il vola librement pendant un an jusqu'au jour ou son imposante silhouette se trouva dans la ligne de mire d'un lâche, d'un miserable plein d'alcool et de haine envers ce que Che symbolisait....
Che, le condor Chilien, cubain et argentin fut assassiné le 20 aout 2002.
Certes, il reste un énorme vide dans le ciel,
il nous manque quelque chose et c'est douloureux , mais son vol n'a pas de fin, il continue de planer dans les hauteurs comme la fière vigie du destin latino-américain, car un être du nom de Che peut tomber mille fois, il se relève mille autres fois et vole,
Vole toujours, toujours, toujours.
quelques extraits p.118
13:53 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : luis sepulveda
12/05/2015
Presque
Il prend dans ses mains des choses disparates-une pierre,
une tuile brisée, deux allumettes brûlées
Le clou rouillé du mur d'en face,
La feuille qui est entrée par la fenêtre, les gouttes
qui tombent des pots de fleurs arrosés, les pailles
que le vent d'hier a déposées sur tes cheveux- il les prend
et là-bas, dans la cour, il édifie presque un arbre.
En ce presque réside la poésie. Tu la vois?
Yannis Ritsos, Lucien Clergue
19:28 Publié dans poesie | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : yannis ritsos lucien clergue
10/05/2015
Grande gentiane
Grandes fleurs jaunes, on les trouvent sur les bords des sentiers , elles étaient là, dans ce coin de Valloire, superbes !
J'adore le goût amer de ses racines
La suze de Jean Cocteau
Petite histoire...
"La rencontre entre Suze et Jean Cocteau, tous deux nés en 1889 était une évidence. Elle est aujourd’hui une réalité. Belle et naturelle, la gentiane, ingrédient vedette de Suze, inspira le poète Jean Cocteau en 1959 pour la réalisation d’une fresque célébrant huit plantes médicinales « les Simples » que l’on peut admirer dans la chapelle de Saint-Blaise-des-Simples à Milly-la-Forêt o๠le poète est enterré. La gentiane, incarnée par le trait noir, spontané, faussement enfantin et immédiatement reconnaissable de ce touche-à -tout de génie, s’épanouit désormais sur la bouteille hommage de cet apéritif incontournable"
Extrait (Le Site > Jean Cocteau)
Les photos , été 2011 , Valloire
14:47 Publié dans randonnees | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : la grande gentiane
03/05/2015
Ce qui y a de beau...
Ce qu'il y a de beau,
je l'appelle de ton nom;
Oiseaux, montagnes, nuits
Entendent et répondent
Le Queyras , les Pyrénées , été 2013, 2014, un poème , Yannis Ritsos
00:40 Publié dans poesie | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : yannis ritsos poemeet rando