11/01/2010
Aujourd'hui
Un beau ciel bleu,
mais un lac gelé,
une borne
vue pour la première fois aujourd'hui, le chemin de compostelle devait passer par ici
17:47 Publié dans Balade | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : balade canéjan janvier 2010
10/01/2010
Mano Solo
Paroles de Mano Solo Pas de gâteau
Ce titre est extrait de l'album : La Marmaille Nue
Année de sortie : 1993
Adieu Mano Solo
«J'ai tellement parlé de la mort, que j'ai cru la noyer, la submerger de ma vie, l'emmerder tant et tellement, qu'elle abandonne l'idée même de m'emmener avec elle.»
Y'en avait plein les jardins
Y'en avait plein les cours d'immeubles
Des p p'tits bambins
Des ptis parisiens
Et même des p'tits gavroches
Les deux mains au fond des poches
Qui te matent en coin
Avec des têtes de p'tits malins
Alors j'ai dit
Allez viens mignonne
on en fait un
on l'tiendra par la main
Tous les trois
on rigolera bien
Mais c'est là que t'as dit
Qu'la vie c'est pas du gâteau
Et qu'on fera pas de vieux os
On fera pas d'marmots
Pour leur gueuler tout haut
Qu'la vie c'est pas du gâteau
Même si je gagne pas ma vie
Et même si j'ai le SIDA
moi ça m'coupe pas l'envie
moi j'me dis pourquoi pas
J'voudrais mordre à pleine dents
Dans les joues roses d'un enfant
J'lui dirai salut mon p'tit gars
lui m'dirait salut papa
J'l'emmenerais faire des conneries
Tous les trucs qui sont pas permis
Comment guédra les meufs
Comment c'est qu'on fait la teuf
moi tu vois avant d'crever
J'voudrais laisser couler
D'la morve d'un petit nez
Un p'tit sourire
un p'tit bout d'éternité
Tu m'dis que tout ça c'est des fantasmes
Et j'ai du mal à t'contredire
Mais j'voudrais quand même
Laisser une trace
Avant d'partir
Avant d'mourir
Et même si la vie
C'est pas du gâteau
Et qu'on fera pas de vieux os
On fera pas d'marmots
Pour leur gueuler tout haut
Qu'la vie c'est pas du gâteau
20:08 Publié dans TRISTESSE | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : mort de mano solo le dimanche 10 janvier 2010
Dimanche, un poème
Chanson des escargots qui vont à l'enterrement
A l'enterrement d'une feuille morte
Deux escargots s'en vont
Ils ont la coquille noire
Du crêpe autour des cornes
Ils s'en vont dans le soir
Un très beau soir d'automne
Hélas quand ils arrivent
C'est déjà le printemps
Les feuilles qui étaient mortes
Sont toutes réssucitées
Et les deux escargots
Sont très désappointés
Mais voila le soleil
Le soleil qui leur dit
Prenez prenez la peine
La peine de vous asseoir
Prenez un verre de bière
Si le coeur vous en dit
Prenez si ça vous plaît
L'autocar pour Paris
Il partira ce soir
Vous verrez du pays
Mais ne prenez pas le deuil
C'est moi qui vous le dit
Ça noircit le blanc de l'oeil
Et puis ça enlaidit
Les histoires de cercueils
C'est triste et pas joli
Reprenez vous couleurs
Les couleurs de la vie
Alors toutes les bêtes
Les arbres et les plantes
Se mettent a chanter
A chanter a tue-tête
La vrai chanson vivante
La chanson de l'été
Et tout le monde de boire
Tout le monde de trinquer
C'est un très joli soir
Un joli soir d'été
Et les deux escargots
S'en retournent chez eux
Ils s'en vont très émus
Ils s'en vont très heureux
Comme ils ont beaucoup bu
Ils titubent un petit peu
Mais la haut dans le ciel
La lune veille sur eux.
Jacques Prévert
06:00 Publié dans poesie | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : poème prévert
09/01/2010
La grande Zigouille
J'ai commencé l'histoire de ces quatre soldats, quatre amis jetés dans la tourmente de la Grande Guerre
Présentation de l'éditeur
Biographie de l'auteur
A l'origine photographe, puis metteur en scène et scénariste-dialoguiste, Jean Hermon se consacre pendant quinze ans au cinéma. Fidèle équipier de Michel Audiard, il devient Jean Vautrin et publie au début des années 1970 dans la Série noire. Depuis, il a écrit une trentaine d'ouvrages. Sur la lancée de succès de librairie comme Billy-ze-Kick ou La Vie Ripolin, il obtient le prix Goncourt et le Goncourt des lycéens en 1989 pour Un grand pas vers le Bon Dieu. Livre après livre, il explore la quadruple veine du roman historique, du roman noir, de la nouvelle et de la bande dessinée. Chez Robert Laffont, outre Adieu la vie, adieu l'amour, et La Femme au gant rouge, il a déjà publié Le
Journal de Louise B. II a reçu le Prix populiste et le prix Louis-Guilloux pour l'ensemble de son oeuvre.
A découvvrir aussi Les aventures de Boro reporter photographe
De D.Franck et J.Vautrin
13:35 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : livre, jean vautrin, la grande zigouille
08/01/2010
Merci
Ma bannière, merci à Doume, jean-Noël, Yves
16:13 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (18) | Tags : blog, nouvelle bannière
07/01/2010
Tombe la neige
10:51 Publié dans chansons | Lien permanent | Commentaires (23) | Tags : salvatore adamo
06/01/2010
Il a neigé ce matin
C'est après-midi, plus rien.....
Au pied de mon arbre
partie aussi....
17:23 Publié dans Balade | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : 8 janvier, neige le matin, balade
05/01/2010
La chute
« O jeune fille, jette-toi encore dans l'eau pour que j'aie une seconde fois la chance de nous sauver tous les deux! » Une seconde fois, hein, quelle imprudence ! Supposez, cher maître, qu'on nous prenne au mot ? Il faudrait s'exécuter. Brr... ! l'eau est si froide ! Mais rassuronsnous ! Il est trop tard, maintenant, il sera toujours trop tard. Heureusement !
ALBERT CAMUS LA CHUTE
La chute, la confession d'un homme, il parle seul.....
Roman (1956) écrit quelques années avant son décès
10:23 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (27) | Tags : albert camus
04/01/2010
Le 4 janvier 1960
Un grand auteur, mort, il y a 50 ans
Pour le redécouvrir, le superbe livre de sa fille, Catherine
Albert Camus
Solitaire et Solidaire
Un extrait de l'interview de Catherine avec Russel Willkenson
RW: Comme Le premier homme parle de la naissance de Camus et de son enfance en Algérie, il me semble étrange que ses liens profonds et personnels avec la crise nationaliste algérienne soient ignorés dans le portrait traditionnel de lui en tant qu'écrivain français. Est-ce que vous pensez que Le premier homme nous fera réévaluer l'importance de l'Algérie dans nos considérations de Camus ?
CC: Je l'espère. Camus était né en Algérie de nationalité française et il était assimilé dans la communauté française, bien que les colons français l'avaient repoussé absolument à cause de sa pauvreté. Politiquement, il était en faveur d'une fédération et en effet, il considérait que, comme en Afrique du Sud aujourd'hui (ou comme ils essayent de le faire), il devait y avoir une population mixte avec des droits égaux, les mêmes droits pour les populations arabes et françaises, et puis aussi pour toutes les autres populations qui y habitaient.
RW: Est-ce que vous pensez qu'il se voyait lui-même comme le premier membre d'une race de déracinés, en vue de l'absence de son père et la dualité culturelle de son éducation ?
CC: Non, pas à un niveau politique. Il est Le premier homme parce qu'il est pauvre, ce qui n'a jamais été grand chose pour les êtres humains. Il connaissait bien l'Algérie. Il a été exilé de son pays mais il vivait toujours dans sa langue. Solitaire et solidaire. Ce n'est pas la même chose que ceux qui sont exilés dans un pays où la langue n'est pas la leur. Il n'avait pas beaucoup d'espoir que ça marcherait, mais il voulait que çá marche. L'Algérie avait produit tant de violence, et quand une telle violence existe il n'y a plus d'espace pour la réflexion. Et il n'y a pas de position de médiation. Si on regarde aujourd'hui la situation en Bosnie, les Croates, les Bosniaques et les Serbes ont créé tant d'horreur qu'on commence à se demander comment ces gens peuvent vivre ensemble après avoir fait tout ce qu'ils ont fait. La violence est déjà arrivée à un tel degré que tout le monde vit dans la haine, il n'y a pas de possibilité pour la réflexion, pas de position réconciliante. Il n'y a personne qui peut dire " ces gens ont tort là et raison ici ". C'est ce qui pourrait donner la possibilité à des populations, ou même à deux êtres humains, de vivre ensemble. Nous allons seulement résoudre les problèmes par l'acceptation de, et l'enrichissement par, nos différences.
En janvier 1960, l'écrivain et philosophe français Albert Camus meurt dans un accident de voiture avec son ami et éditeur Michel Gallimard. Le manuscrit inachevé du dernier roman de Camus, Le premier homme, est sauvé de l'épave. En 1957, Camus avait obtenu le prix Nobel de littérature pour ses romans les plus renommés, L'étranger et La peste. 50 ans après sa publication, L'étranger reste toujours son best-seller en France. En octobre 1995, Le premier homme fut enfin publié en anglais, 30 ans après la mort de Camus. Sa fille, Catherine, choisie de publier le manuscrit inédit. Les canevas ont été compilés avec les notes de l'auteur, ce qui augmente la progression et le développement du roman. En tant que tel, Le premier homme démontre le déroulement d'une ouvre - quelque chose qu'on ne voit que rarement. Le roman lui-même est une méditation profondément autobiographique sur l'enfance pauvre de Camus dans une famille sans père en Algérie au début du siècle. Bien qu'il reste inachevé, une grande partie du texte possède la lucidité et la sensibilité caractéristiques de Camus, démontrant clairement que son meilleur travail restait encore à venir avant sa mort tragique et prématurée à l'âge de 47 ans.
Traduction française de Maria Kaninski et Emmanuelle Dumas
" Camus, le philosophe est imtemporel car il se posait les mêmes questions que nous nous posons aujourd'hui"(Raphaël Enthoven)
13:10 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (19) | Tags : 4 janvier 1960 mort d'albert camus