Que fait un écrivain en voyage ?
Il écrit
Reçu bachelier le 23 aout 1840, Gustave Flaubert visite,d'août à octobre, en compagnie d'un ami de son père et de deux autres personnes, les Pyrénées.
Aujourd'hui, au port de Venasque..
A partir de l'hospice de France....
même départ pour nous cet été...
"A partir de l'hospice, la route monte en zigzag et devient de plus en plus scabreuse, ardue et aride.On tourne à chaque instant pour faciliter la montée, et si on regarde derrière soi, on s'étonne de la hauteur ou l'on est parvenu.
L'air est pur, le vent souffle et le vent vous étourdit; les chevaux montent vite, donnant de furieux coups d'épaule, baissant la tête comme pour mordre la route et s'y hissent."
les chevaux montent vite !! nous c'est à pied....et moi, à chaque zigzag, photo !
"vous apercevez successivement quatre lacs enchâssés dans des rochers , calmes comme s'ils étaient gelés; point de plantes, pas de mousse, rien; les teintes sont plus vertes et plus livides sur les bords et toute la surface est plutôt noire que bleue...."P.97
Nous, chaque été...
Bleus, superbes !
"De temps en temps on croit être arrivé au haut de la montagne, mais tout à coup elle fait un détour,
semble s'allonger, comme courir devant vous à mesure que vous monter sur elle; vous vous arrêtez pourtant, croyant que la montagne vous barre le passage et vous empêche d'aller plus avant, que tout est fini.....p.98
" Dans les gorges des montagnes placées sous nous, des nuages blancs se formaient et montaient dans le ciel...."
Quelques lignes , Gustave Flaubert, photos, randos, le Venasque , Les Pyrénées