29/05/2013
Re petite pause....
8 jours, les Pyrénées
A bientôt , bises
09:35 | Lien permanent | Commentaires (12)
Avant de partir....
Un poème , une photo , Prévert et Izis
Kabyles de la Chapelle et des quais de Javel
hommes des pays loin
cobayes des colonies
Doux petits musiciens
soleils adolescents de la porte d’Italie
Boumians de la porte de Saint-Ouen
Apatrides d’Aubervilliers
brûleurs des grandes ordures de la ville de Paris
ébouillanteurs des bêtes trouvées mortes sur pied
au beau milieu des rues
Tunisiens de Grenelle
embauchés débauchés
manœuvres désœuvrés
Polacks du Marais du Temple des Rosiers
Cordonniers de Cordoue soutiers de Barcelone
pêcheurs des Baléares ou bien du Finisterre
rescapés de Franco
et déportés de France et de Navarre
pour avoir défendu en souvenir de la vôtre
la liberté des autres
Esclaves noirs de Fréjus
tiraillés et parqués
au bord d’une petite mer
où peu vous vous baignez
Esclaves noirs de Fréjus
qui évoquez chaque soir
dans les locaux disciplinaires
avec une vieille boîte à cigares
et quelques bouts de fil de fer
tous les échos de vos villages
tous les oiseaux de vos forêts
et ne venez dans la capitale
que pour fêter au pas cadencé
la prise de la Bastille le quatorze juillet
Enfants du Sénégal
dépatriés expatriés et naturalisés
Enfants indochinois
jongleurs aux innocents couteaux
qui vendiez autrefois aux terrasses des cafés
de jolis dragons d’or faits de papier plié
Enfants trop tôt grandis et si vite en allés
qui dormez aujourd’hui de retour au pays
le visage dans la terre
et des bombes incendiaires labourant vos rizières
On vous a renvoyé
la monnaie de vos papiers dorés
on vous a retourné
vos petits couteaux dans le dos
Étranges étrangers
Vous êtes de la ville
vous êtes de sa vie
même si mal en vivez
même si vous en mourez.
09:32 Publié dans poesie | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : prévert et izis
26/05/2013
Cannes: Kechiche et ses deux interprètes Palme d'or pour La vie d'Adèle
66e Festival de Cannes
Après Sara Forestier dans «L’Esquive» et Hafsia Herzi dans «La Graine et le Mulet», voici la nouvelle «découverte» d’Abdellatif Kechiche: Adèle Exarchopoulos dans «La Vie d’Adèle»...
Le réalisateur Abdellatif Kechiche et ses deux actrices Adèle Exarchopoulos et Léa Seydoux se sont vus décerner ensemble dimanche la Palme d'Or du 66e festival de Cannes pour le film français La vie d'Adèle
Tendre duo
elles interprètent à l'écran un couple d'amoureuses, autour de l'adaptation de la bande-dessinée Le Bleu est une couleur chaude de Julie Marho.
Crédit photo : R.Duvignau/Reuters
"
"Je voudrais dédier ce prix, ce film à cette belle jeunesse de France qui m'a beaucoup appris sur "l'esprit de liberté", "le vivre-ensemble", ainsi qu'à "une autre jeunesse, de la révolution tunisienne, pour leur aspiration à vivre eux aussi librement, et aimer librement", a déclaré le cinéaste visiblement ému et heureux.
Grand prix : 'Inside Llewyn Davis" des frères Coen. "Le chat se porte très bien"
leur nouvelle réalisation, Inside Llewyn Davis nous plonge à New York à l'avènement de la musique Folk.
Prix du Jury décerné à "Tel Père, Tel Fils" de Kore-Eda Hirokazu
Prix du scénario : Jia Zhangke pour A Touch Of Sin
Prix d'interprétation féminine : Bérénice Bejo dans "Le passé" de Asghar Farhadi
Prix d'interprétation masculine pour Bruce Dern dans "Nebraska" d'Alexander Payne
Zhang Ziyi et Agnès Varda remettent la Caméra d'or, récompensant le meilleur premier film à Ilo Ilo d'Anthony Chen, présenté à la Quinzaine des Réalisateurs
Palme d'or du Court Métrage: Safe de Moon Byoung-gon
Source Le monde , l'express
21:35 Publié dans festival de Cannes | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : palme d'or 2013
25/05/2013
C'était " Discorama"
Invité de Denise Glaser dans sa mythique émission " Discorama"
Nino Ferrer, " La Maison près de la Fontaine " 1972
Et Georges Moustaki, 1969
Denise Glaser était connue pour ses silences, qui en disaient plus sur l'artiste que bien des questions....j'adorais cette émission
"Au milieu des années 1950, Jean D’Arcy, patron de la RTF, lui propose une émission d’information sur le disque. C’est ainsi que naît Discorama.
En février 1959, Denise Glaser reprend l'émission et en fera le rendez-vous incontournable des Français le dimanche à 12h30. Dans un décor minimaliste, où seules deux chaises sont installées, Discorama apporte un souffle nouveau et une ambiance intimiste toute nouvelle également. C’est aussi la première émission où les chanteurs peuvent vraiment s’exprimer. Denise Glaser fait découvrir pendant seize années consécutives de jeunes inconnus, rencontrés en parcourant les salles de spectacles parisiennes et provinciales. Elle sera à l’origine de nombre de carrières comme celles de Barbara ,Sere ainsbourg , Catherine Lara, Maxime Leforestier... L'émission est également restée célèbre pour son parti-pris de réalisation, qui consistait à filmer, le plus souvent, de Denise Glaser et de son invité, non pas la personne qui parle mais celle qui écoute. On obtenait ainsi des gros plans trahissant d'une manière étonnante les émotions des interlocuteurs." ( source Monsieur Bioraphie)
19:40 Publié dans Nostalgie | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : " discorama"
Cet après midi...
17:15 Publié dans Balade | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : petite marche
24/05/2013
Madame Nostalgie
Serge Reggiani chante Georges Moustaki
"Que faudra-t-il retenir de vous, monsieur Moustaki ? « Quelques chansons. J'aimerais être identifié par quelques chansons, qu'elles continuent à vivre sans moi. Milord peut rester très longtemps dans les mémoires. C'est ce qui me rend le plus orgueilleux... »
Le 17 août 2008, Michel TROADEC.
Nostalgie...c'était un 6 janvier 1969 ,Brel, Brassens, Ferré ,nos poètes ...nos vieux amis
13:48 Publié dans Nostalgie | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : madame nostalgie
23/05/2013
Au revoir au poète....
17:18 Publié dans TRISTESSE | Lien permanent | Commentaires (5)
21/05/2013
1968 La non Palme
Je t'aime , je t'aime de Resnais
Un film qui a poussé le décalage et l'originalité qui distinguent les grandes Palmes d'or... jusqu'à ne pas l'obtenir. Il aurait dû être projeté au jury présidé par le romancier André Chamson le 18 mai 1968 mais, ce jour-là, en pleine grève générale à Paris, un groupe de cinéastes où figuraient notamment Truffaut et Godard («Je vous parle solidarité avec les étudiants et les ouvriers, et vous me parlez travelling et gros plans! Vous êtes des cons!») fit arrêter le Festival. Le film de Resnais ne sera pas projeté, la manifestation, pour la seule fois de son histoire, s'interrompra sans Palme" ( source Jean Marie Pottier)
La fièvre contestataire touche le Festival de Cannes, en mai 68. Jean-Luc Godard, Roman Polanski, François Truffaut et Louis Malle mènent des débats passionnés, enfermés dans le Palais des Festivals, pour répondre à la question : faut-il arrêter le festival ?
Petite histoire d'un festival interrompu , Solidarité
"Dès le début du festival il y a huit jours, le journal La Marseillaise se demandait déjà si le film choisi pour l'ouverture, Autant en emporte le vent, ne serait pas un mauvais présage. Et pourtant, tandis qu'à Paris, les émeutes étudiantes prenaient une tournure alarmante, le 21ème Festival de Cannes a commencé gaiement, par un splendide feu d'artifice, avec son bal de stars (Monica Vitti, Grace Kelly, Anouk Aimée, Maurice Genevoix, Omar Sharif, Tino Rossi, Giuletta Massina, Fellini...), ses paillettes et ses caprices (Olivia de Havilland et Faye Dunaway avaient des exigences trop extravagantes pour qu'on insiste pour les faire venir)...
À partir de la grève et les manifestations du 13, le prestige frivole de l'événement a commencé de gêner une partie de la presse.
Ce samedi, le malaise a atteint son comble et provoqué un remous sans précédent à Cannes. Salle Jean Cocteau, François Truffaut s'est adressé à la presse au nom du Comité de défense de la Cinémathèque (suite à l'Affaire Langlois) et en soutien aux travailleurs et étudiants en grève pour réclamer l'interruption du festival. Soutenu par un Godard rageur, il a immédiatement coupé court à la projection de Peppermint frappé de Carlos Saura. Milos Forman a sans hésiter retiré son film Au feu, les pompiers ! de la compétition ; Resnais, bloqué à Lyon, s'en est retourné à Paris ; Claude Lelouch a annoncé qu'il ne présenterait pas son documentaire 13 jours en France...
Du côté du jury, Louis Malle a vite démissionné, imité par Vitti, Polanski et Terence Young.
Demain dimanche, François Maurin de L'Humanité annoncera l'annulation du festival "afin de contester le pouvoir gaulliste et la structure de l’industrie cinématographique". Cette dernière sera vue comme divisée entre les "purs" ou "enragés", c'est-à-dire les artistes, et les "corrompus", les "commerçants" qui ont établi leur mainmise sur l'événement cannois.
Une partie de la presse verra là une disparition complète. Lundi, Le Parisien Libéré versera dans l'oraison ("Le Festival de Cannes est mort. À nous maintenant de faire l’autopsie du cadavre"), tandis que Ciné-Jeunes supputera "Peut-être était-ce le dernier Festival de Cannes ?".
Le 26 mai, dans l'article "Un mois qui ébranla le cinéma" publié par France nouvelle, Albert Cervoni dira qu'il s'agissait d'"un geste de solidarité signifiant que le renouvellement de l’activité cinématographique en France passait lui aussi par le renouvellement démocratique de toute la société française", mais exprimé de manière désordonnée faute d'une organisation représentative de toute l'industrie du cinéma."
Je t'aime , je t'aime
"La vie comme un jeu de cartes qu’on aurait rebattues ou fait tomber. Ainsi Resnais retrace-t-il l’existence de Claude Ridder, écrivain suicidaire incarné par Claude Rich, cobaye d’une expérience scientifique sur le temps, et personnage principal de Je t’aime, je t’aime.
Pour évoquer le passé de Claude Ridder, dans lequel celui-ci replonge grâce à une machine à voyager dans le temps, Jacques Sternberg dit en effet avoir rêvé « de retours en arrière qui seraient des moments apparemment insignifiants, des moments d’attente, des instantanés quotidiens, à la fois absurdes et importants, des bribes de dialogues anodins, des rêves et des cauchemars, bref, tout ce qui fait qu’une vie est un mélange d’ennui, de panique, de douceur, d’effroi, de quiétude, d’insolite et de banalité ».
Source LECINEMA , Liveztimes
13:18 Publié dans cinema | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : cannes 1968
19/05/2013
Palme d'or 2000
Un chef d'oeuvre , magique ! beaucoup d"émotion et beaucoup de larmes...scènes d'une grande beauté! bouleversant, des chansons dans un monde injuste...
A voir ou a revoir , j'ai adoré
Une jeune comédienne Bjork , une jeune femme au destin tragique...
"Dancer in the Dark a reçu la Palme d'Or au Festival de Cannes 2000. Björk, quant à elle, s'est vue décerner le Prix d'interprétation féminine. La chanteuse islandaise ne fait pas ici ses débuts dans le cinéma, puisqu'elle était auparavant apparue dans Juniper Tree (Nietzcha Keene, 1987) et Prêt-à-porter (Robert Altman, 1994).
Réalisé par Lars Von Trier
avec Björk, Catherine Deneuve, Peter Stomar
"Selma Jezkova, emigrée tchèque et mère célibataire, travaille dans une usine de l'Amérique profonde. Elle trouve son salut dans sa passion pour la musique, spécialement les chansons et les danses des grandes comédies musicales hollywoodiennes. Selma garde un lourd secret : elle perd la vue et son fils Gene connaîtra le même sort sauf si elle réussit à mettre assez d'argent de côté pour lui payer une opération. Quand un voisin aux abois accuse a tort Selma d'avoir volé ses économies, le drame de sa vie s'intensifie pour se terminer en final tragique." (ALLOCINE)
14:20 Publié dans cinema | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : palme d'or 2000
17/05/2013
Palme d'or 1984
Paris Texas Wim Wenders
Frontière mexicaine, une histoire d'amour, un homme perdu...
Beauté , émotion
Un homme réapparait subitement après quatre années d'errance...
09:52 | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : palme d'or 1984