31/03/2015
Le jardin ce matin...
L’arbre poudreux qu’elle verdit.....
Furtif et confidentiel;
L’averse semble maille à maille
Tisser la terre avec le ciel....
Il pleut, et, les yeux clos, j’écoute,
De toute sa pluie à la fois,
Le jardin mouillé qui s’égoutte
Dans l’ombre que j’ai faite en moi."
Quelques mots d'un poème
Le jardin mouillé , Henri de Régnier
13:24 Publié dans poesie | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : le jardin mouillé
24/03/2015
Un peu d'eau sur le rocher.....
" Un peu d'eau sur le rocher
Un peu d'eau purifiée par le silence
Par le guet de l'oiseau , par l'ombre du laurier
les partisans la boivent en secret
Comme l'oiseau ils relèvent la tête
Et bénissent leur mère misérable, la Grèce"
Un poème, Yannis Ritsos
Les photos, des randos , dans la vallée du lys , les Pyrénées....
Là, le petit village de Bénasque, au pieds des montagnes, à la frontière Franco Espagnole, été 2012
10:34 Publié dans randonnees | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : un peu d'eau sur le roche yannis ritsos
15/03/2015
Ce bon vieux pont....
" Il connaît le pas, la démarche
De l'errant qui porte un ballot
Du petit berger tout pâlot
Et du mendiant patriarche...."
" Ce bon vieux pont " mon préféré , je l'aperçois et je sais, encore une petite montée et c'est l'arrivée au refuge du lac D'Oô....
Au creux de ce profond pays,
Entre ces grands bois recueillis
Où l'ombre humide a son royaume,
Le jour, à peine est-il réel !...
Le soir, sous l'oeil rouge du ciel,
Il devient tout à fait fantôme."
Extrait du poème , Maurice Rollinat
Les photos , été 2008, 2012, 2013 ,les Pyrénées....
17:43 Publié dans randonnees | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : un vieux pont
13/03/2015
Une pomme oubliée
« Nom de gueux ! » jure Mathilde à longueur de journée. Contre qui, contre quoi ? Unique habitante d'un hameau d'Auvergne, il ne lui reste que ses chèvres, ses poules, le chat et le facteur à qui faire la causette.
Mais Mathilde ne renonce à rien : ni à l'espoir de voir son village repeuplé, ni à celui de retrouver son ingrat de fils parti en ville sans jamais plus donner de nouvelles.
Illusion de la vie, des derniers jours comptés.
Mathilde qui vit encore et qu'on a déjà oubliée..."
Juste, tendre et cruel, un roman plein de vie.( 4ième de couverture )
Les photos, de vieux villages , un été à Val d'Isère....
Et là, balade du soir, près de chez moi...
16:46 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : une pomme oubliée, jean anglade
11/03/2015
Etranger dans le Mariage
"Kusturica n’écrit pas, il voit : «Dans une baignoire, mise au rebut dans la cave de leur immeuble de quatre étages et sous l’appartement des Teofilovic barbotait une carpe que le capitaine avait achetée en vue de sa slava [une fête des Serbes orthodoxes], qu’il célébrait discrètement au mois de décembre.»
Zeko, le cadet de la famille, passe ses journées sous l’eau, respirant avec un tuba dans la baignoire et discutant avec son ami poisson, tandis que Milijana, une fillette amoureuse de lui, l’observe à la dérobée, cherchant vainement à percer le sujet de leurs conversations.
Le problème de Zeko ? C’est que son père ne l’a jamais aimé, se bornant, pour son anniversaire, à l’asseoir dans la cabine de pilotage d’un tank.
A Travnik, on ne connaît pas le pistolet à bouchon – c’est tout de suite une kalach qu’on vous offre dans les grandes occasions. (Didier jacob)
"Il écrit comme il filme"
Magnifique raconteur d'histoires , ces mots sont des images
Entre rêve et réalité , dans la Bosnie des années 70
Six nouvelles , comme dans ses films , beaucoup de fantaisie, la guerre, la violence, l'amour , la poésie....
"Des histoires de famille, dans lesquelles parents et enfants s'affrontent, se protègent et s’aiment. Des histoires de jeunes gens, débordants d’idéaux, brusquement confrontés au monde des adultes dont ils cherchent à s’affranchir. Des histoires d'amour, parfois impossibles.
On retrouve ici l'univers typique d'Emir Kusturica, où fantaisie et noirceur se côtoient toujours dans ce qu’il appelle un « réalisme magique ». Emprunt des souvenirs de l'auteur, profondément marqué par les événements de son pays, ce recueil révèle des tranches de vie de personnages hauts en couleur, tantôt burlesques tantôt tragiques." ( 4ème de couverture)
j'aime ses films , j'ai aimé ses nouvelles
Emir Kusturica fait partie des rares cinéastes a avoir obtenu deux palmes d’or à Cannes avec Papa est en voyage d’affaires et Underground.
Il a publié chez Lattès son autobiographie en 2011 traduite dans de nombreux pays. ( pas encore lu)
09:13 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : emir kusturica
08/03/2015
Une vieille diapo....
Première rando à l'étang de la Frêche
D'autres départs sur ce sentier qui grimpe dur ! très dur....
Là-haut , un coin perdu, sauvage, superbe....
Un automne....
Un autre automne....
Randos , les Pyrénées
16:11 Publié dans randonnees | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : randos les pyrenées
06/03/2015
Une toute petite plume blanche
Une toute petite plume blanche
D' un oiseau de passage
tombée dans les épines
Un monde infime,
Le monde entier
Quelques mots de Yannis Ritsos photos Vincent Munier
(1909 - 1990)
où tu parlais aux moineaux,
à la petite lune
qui écrivait sur l’eau tremblante
mille fois ton nom
et tu le savais et c’était toi. - See more at: http://www.recoursaupoeme.fr/yannis-ritsos/qu%E2%80%99est-devenu-le-temps#sthash.tBdvJ8MO.dpuf
où tu parlais aux moineaux,
à la petite lune
qui écrivait sur l’eau tremblante
mille fois ton nom
et tu le savais et c’était toi. - See more at: http://www.recoursaupoeme.fr/essais/yannis-ritsos-secondes/marie-c%C3%A9cile-fauvin#sthash.fH4JJydO.dpuf
où tu parlais aux moineaux,
à la petite lune
qui écrivait sur l’eau tremblante
mille fois ton nom
et tu le savais et c’était toi. - See more at: http://www.recoursaupoeme.fr/yannis-ritsos/qu%E2%80%99est-devenu-le-temps#sthash.ao3FeQWY.dpuf
" Parfois les mots viennent tout seuls presque, comme les feuilles aux arbres, bien sûr, les racines, invisibles, la terre, le soleil, l'eau ont aidé cela...."
où tu parlais aux moineaux,
à la petite lune
qui écrivait sur l’eau tremblante
mille fois ton nom
et tu le savais et c’était toi. - See more at: http://www.recoursaupoeme.fr/essais/yannis-ritsos-secondes/marie-c%C3%A9cile-fauvin#sthash.fH4JJydO.dpuf
16:38 Publié dans poesie | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : yannis ritsos poeme
03/03/2015
Quelques mots...
je suis une fenêtre ouverte qui écoute,
par où voir ténébreuse la vie.
Mais il y a un rayon de soleil dans la lutte
qui laisse à jamais l'ombre vaincue. (L'ombre éternelle)
La photo , Marcel Imsand, les mots, Miguel Hernandez
J’écrivis sur le sable
les trois noms de la vie:
la vie, la mort, l’amour.
Une rafale de vent,
de si loin si souvent, de la mer
vint nous effacer...
Photo Lucien Clergue
15:49 Publié dans poesie | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : miguel hernandez