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25/04/2015

Dans la vallée de la Tinée

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Sur un sentier raide et pierreux,  un petit oratoire....

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Sentier qui nous mènera au sanctuaire Saint Anne de Vinadio

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Superbe et longue rando....c'était un été à Isola 2000

Isola, c'est aussi des lacs, des forêts, des alpages, le parc du Mercantour.....

les lacs rouges

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"les herbes et les fleurs, ne m'abandonnent pas, leur odeur suit le vent......"

Paul Eluard

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Un retour par le sentier des Italiens.....

 

20:50 Publié dans randonnees | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : isola 2000

24/04/2015

"Désolé, erreur à l'envoi de ce commentaire"

Depuis une semaine..."Désolé...."pour chaque envoi de com chez Louis- Paul , Xavier , Rosa , Mamita...tous les blogs Hautetfort.....

Petit problème signalé....

 

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Photo Dorothea Lange

 

22/04/2015

Dans mon jardin....

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"Dans mon pays, les tendres preuves du printemps et les oiseaux mal habillés sont préférés aux buts lointains.

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                             La vérité attend l'aurore à côté d'une bougie. Le verre de fenêtre est négligé. Qu'importe à l'attentif.

                                 Dans mon pays, on ne questionne pas un homme ému.

                               Il n'y a pas d'ombre maligne sur la barque chavirée.

                                Bonjour à peine, est inconnu dans mon pays.

 

                                    On n'emprunte que ce qui peut se rendre augmenté.

                                     Il y a des feuilles, beaucoup de feuilles sur les arbres de mon pays. Les branches sont libres de n'avoir pas de fruits.

                                     On ne croit pas à la bonne foi du vainqueur.

                                            Dans mon pays, on remercie."

 

                                                          René Char

et..." merci d'être, sans jamais te casser, iris , ma fleur de gravité...."

 

 

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19/04/2015

Arbre

 

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                                                 C’était lors de mon premier arbre,
                                                  J’avais beau le sentir en moi
                                                     Il me surprit par tant de branches,
                                                    Il était arbre mille fois.
                                                 

                                                  Moi qui suis tout ce que je forme
                                                      Je ne me savais pas feuillu,
                                                   Voilà que je donnais de l’ombre
                                                    Et j’avais des oiseaux dessus.
                                               

                                                  Je cachais ma sève divine
                                                  Dans ce fût qui montant au ciel
                                                       Mais j’étais pris par la racine
                                                   Comme à un piège naturel.
                                                         

                                                    C’était lors de mon premier arbre 
                                                    L’homme s’assit sous le feuillage
                                                  Si tendre d’être si nouveau.


                                                   Etait-ce un chêne ou bien un orme
                                                   C’est loin et je ne sais pas trop
                                                   Mais je sais bien qu’il plut à l’homme
                                                   Qui s’endormit les yeux en joie
                                                   Pour y rêver d’un petit bois.
                                               

Alors au sortir de son somme
                                                   D’un coup je fis une forêt.....

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l'arbre, un extrait du poème de Jules Supervielle

Les photos, randos , Valloire 2011, les Pyrénées  2012  2013

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16/04/2015

Cours de medecine

 

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C’est dans un cours de soins intensifs, à Buenos Aires, que Rubén Omar Sosa a étudié le cas de Maximiliana, la leçon la plus importante de toutes ses années d’études.

Un professeur a décrit la situation : doña Maximiliana, épuisée après une vie entière passée sans dimanches, était entrée à l’hôpital quelque temps plus tôt et, tous les jours, elle demandait la même chose :

 

— S’il vous plaît, docteur, pourriez-vous me prendre le pouls ?

Une légère pression des doigts sur le poignet, puis le médecin disait :

— C’est très bon. Soixante-dix-huit. Parfait.

— Ah, merci docteur. Et maintenant, est-ce que vous pourriez me prendre le pouls, s’il vous plaît ?

 

Et le médecin lui prenait le pouls une fois de plus et lui expliquait à nouveau que tout allait bien, que cela ne pouvait pas aller mieux.

La scène se reproduisait tous les jours. Chaque fois qu’il passait près de la chambre de doña Maximiliana, cette petite voix rauque l’appelait et lui tendait le bras, comme une brindille, encore et encore.

Lui, il obtempérait, parce qu’un bon médecin doit être patient avec ses patients, mais il se disait : Cette vieille est un peu casse-pieds, et il pensait : Il lui manque un boulon.

 

Ce n’est que des années plus tard qu’il comprit qu’elle demandait seulement que quelqu’un la touche

 

 

 

 

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Son auteur, l’écrivain uruguayen Eduardo Galeano, s’est éteint le 13 avril 2015. Journaliste et poète, conteur et historien, il a écrit plusieurs textes pour Le Monde diplomatique sur les affres du monde, de son pays et singulièrement du sport. Dans ces « Voix du temps », recueil de saynètes d’un ordinaire oublié,

il rappelle qu’une petite histoire en dit parfois autant qu’une longue analyse.( le monde diplomatique du 13 avril 2015)

 

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Merci à Xavier

 

 

14:55 Publié dans poesie | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : eduardo galeano

12/04/2015

Ouragan

 
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"Moi, Josephine Linc. Steelson, négresse depuis presque cent ans, j'ai ouvert la fenêtre ce matin, à l'heure ou les autres dorment encore, j'ai humé l'air et j'ai dit: "ça sent la chienne."....
 
Un nouveau roman , nouveau coup de coeur...
Laurent Gaudé nous emmene en Louisiane....

ouragan,laurent gaudé

 
A la Nouvelle-Orléans, alors qu'une terrible tempête est annoncée la plupart des habitant fuient la ville. Ceux qui n'ont pu partie devront subir la fureur du ciel. Rendue à sa violence primordiale, la nature se déchaîne et confronte chacun à sa vérité intime : que reste-il en effet d'un homme au milieu du chaos, quand tout repère social ou moral s'est dissout dans la peur ?

ouragan,laurent gaudé

 
 Dans un saisissant décor d'apocalypse, Laurent GAUDE met en scène une dizaine de personnage qui se croisent ou se rencontre. Leurs voix montent collectivement en un ampleur choral qui résonne comme un cri de la ville abandonnée à son sort. Roman ambitieux à l'écriture emphatique et incantatoire, Ouragan mêle la gravité de la tragédie à la douceur bienfaisante de la fable pour exalté la fidélité, et l'émouvante beauté de ceux qui reste debout.( un extrait 4ième de couverture)
 

 

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Moi, josephine Linc ,Steelson    "Dieu sait que j'en ai vu des petites et des vicieuses, mais celle-là, j'ai dit, elle dépasse toutes les autres, c'est une sacrée garce qui vient et les bayous vont bientôt se mettre à clapoter comme des flaques d'eau à l'approche du train. C'était bien avant qu'ils n'en parlent à la télévision, bien avant que les culs blancs ne s'agitent et ne nous disent à nous, vieilles négresses fatiguées, comment nous devions agir. Alors j'ai fait une vilaine moue avec ma bouche fripée de ne plus avoir embrassé personne depuis longtemps....."

« La fureur a tout arraché, une ville entière couchée à terre, déchirée. […] Il n'y a plus rien que les traces du déchaînement. Tout est cassé et laid. »

 

 

09/04/2015

Une vieille photo....

j'adore cette vieille photo retrouvée....

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les trois frères , mon papa est au millieu

Noël ( mon parrain) Honoré et Félix , la famille habitait Arcachon....

 

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Je me souviens, c'était un matin, l'été,
La fenêtre était entrouverte, je m'approchais,
J'apercevais mon père au fond du jardin.
Il était immobile, il regardait
Où, quoi, je ne savais, au-dehors de tout,

 

 

 Voûté comme il était déjà mais redressant
Son regard vers l'inaccompli ou l'impossible.

 


Voûté comme il était déjà mais redressant
Son regard vers l'inaccompli ou l'impossible.

Il avait déposé la pioche, la bêche,
L'air était frais ce matin-là du monde,
Mais impénétrable est la fraîcheur même, et cruel Le souvenir des matins de l'enfance.

Qui était-il, qui avait-il été dans la lumière,
Je ne le savais pas,  je ne sais encore...

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Un poème, Yves Bonnefoy et mon papa

 

02/04/2015

Un gîte...des randos...

Tout près de cette petite église ,un gîte, c'était un des premiers ....

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Le village, Benqué Dessus

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Quelques maisons et un sentier.....

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Il va grimper dans les prairies, la forêt, suivre un ruisseau....

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Bientôt le petit village de Cires....

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Un village, d'autres sentiers....des randos....

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Là haut , le Port de Balès

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Les photos, le gîte, été 1997, les randos , été 2013

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