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Bouleversante histoire d'amour et toute la haine ordinaire...beaucoup de haine...du fiel anonyme mais aussi les "torchons" de Henri Bourgeois et de Gustave TERRY , antisemite notoire , suppôt de l’Extrême droite
Le 4 novembre 1911, un journal à grand tirage annonce une nouvelle extravagante : Marie Curie a un amant. La presse et l’opinion s’enflamment. Procès, duels, publication de lettres volées, l’ouragan médiatique est énorme. Marie manque d’y laisser la vie.
C’est vrai, elle a une liaison. Veuve depuis cinq ans de Pierre Curie — le chercheur avec qui elle avait découvert le radium et reçu son premier prix Nobel —, elle s’est éprise d’un homme marié, Paul Langevin, ami d’Einstein, et lui aussi savant d’exception.
Mais surtout elle dérange. Icône de la science mondiale, elle s’apprête à recevoir un second Nobel. Veuve, génie et amoureuse, c’en est trop. Comme le capitaine Dreyfus vingt ans plus tôt, on l’abrutit de calomnies. On va jusqu’à lapider sa maison.
Au plus fort de la tourmente, elle reste fidèle à ses deux passions : Paul, l’amant, et Pierre, son mari tragiquement disparu.
Quel secret les unissait ?
Pour le comprendre, Irène Frain a interrogé des archives négligées, des photos méconnues, des lieux inexplorés. Et ressuscité, par-delà le thriller médiatique d’une modernité souvent glaçante, une femme-courage prête à tout risquer pour ceux qu’elle aime.(4ieme page de couverture)
"On Voulu briser Marie,, on fracassa son histoire d'amour.Mais elle nargua l'adversité, déjoua la machine à broyer, rèussi à survivre. Et maintenant , de ses yeux transparents ,elle défie par- delà la tombe ceux qui lui refusèrent le droit au bonheur et leur signifie:"Vous avez perdu la partie. je suie toujours là" P.146
Photos trouvées sur le net
On trouve aussi cette photo... et ce titre
Bien avant Hiroshima, l'élite des physiciens français se retrouvait sur la presqu'île de l'Arcouest. Edouard Launet raconte ces étés expérimentaux dans "Sorbonne plage". (Actualités > Bibliobs
En août 1930, le magazine «Vu» a envoyé deux reporters voir la Bretagne, du côté de Paimpol. Ils n’ont pas fait le voyage pour rien.
Ils sont tombés sur Marie Curie, double lauréate du Nobel, «pieds nus sur les rochers», et sur une tribu de cerveaux surdimensionnés qui avaient pris l’habitude, depuis plusieurs années déjà, de passer leurs vacances sur la presqu’île de l’Arcouest.
Il y avait là Frédéric et Irène Joliot-Curie, qui décrocheront le Nobel de chimie en 1935; le ministre-mathématicien Emile Borel et sa femme Marguerite, prix Femina 1913; Jean Perrin, ce prix Nobel de physique 1926 qui fera bientôt partie du gouvernement Blum et fondera le CNRS; bien d’autres encore.
«A Fort-la-Science, la plage des savants», titrera «Vu» en publiant trois pages illustrées de photos.
La "plage des savants", où l'on croise Marie Curie, en 1921. ((Collection particulière))
Au détour d’un chemin, ce jour gris de 1970, le photographe Imsand aperçoit devant lui une étrange silhouette. L’homme est chargé. Dans la main droite: un bidon à lait. Et dans la gauche… un géranium! Marcel se porte à hauteur de l’inconnu. Ainsi commence la rencontre de Marcel Imsand et de Paul Leiser. Trente-six années se sont écoulées… mais «Paul et Clémence» garde toute son actualité...
"Les vieux ne parlent plus ou alors seulement parfois du bout des yeux"...
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Promeneur solitaire, réfractaire à toutes les modes, c’est l’homme d’un regard attentif aux choses et aux gens, qui saisit la poésie des paysages et la fulgurance des instants emprunts de beauté. ( Daniel Girardin)
Marcel IMSAND Paul et Clémence
Paul Leiser était un homme rebelle, philosophe et solitaire qui vivait avec sa servante Clémence aux limites de la misère dans une ferme isolée aux Dailles, près de La Sarraz, dans le canton de Vaud. Le reportage «Paul et Clémence» est né de l’amitié qui se noua pendant dix ans, jusqu’à la mort, entre le photographe et ces deux personnages. «Au yeux d’un observateur froid, raconte l’écrivain Bertil Galland, Leiser ne pouvait passer que pour un pauvre vieillard ratiocinant et vaticinant, un philosophe sans œuvre, un cultivateur sans fruits. Mais pour Marcel Imsand, Paul Leiser fut l’homme qui avait eu le courage de sa solitude, entre les anémones du printemps et les mélancoliques pluies d’automne.»
La série «Paul et Clémence» appartient au Musée de l’Élysée, Lausanne.
Les vieux ne bougent plus leurs gestes ont trop de rides leur monde est trop petit Du lit à la fenêtre, puis du lit au fauteuil et puis du lit au lit
Et s'ils sortent encore bras dessus bras dessous tout habillés de raide
Les vieux ne meurent pas, ils s'endorment un jour et dorment trop longtemps Ils se tiennent par la main, ils ont peur de se perdre et se perdent pourtant...."
Une procédure de divorce filmée mois après mois par Ronit et Shlomi Elkabetz dans un tribunal
Les mois se succèdent, puis les années...
Peu de dialogue, mais des regards, et quels regards !
Un procès hors du temps, un face à face , un huit clos oppressant entre rire et larmes.
Passionnant, bouleversant.
" En Israël, le courageux combat d'une femme en instance de divorce contre le pouvoir patriarcal et religieux... Après "Prendre femme" et "Les sept jours", ce film clôt avec force la trilogie réalisée par Ronit Elkabetz et son frère Shlomi autour de la condition de la femme en Israël. Il s'agit aussi de l’ultime rôle de la vibrante Ronit Elkabetz, disparue en avril dernier
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"Viviane, quadragénaire israélienne, veut divorcer d'Elisha, avec qui elle est mariée depuis plus de trois décennies. Elle a quitté le domicile conjugal mais n'est pas libre pour autant. Elisha refuse obstinément le divorce, et en Israël, seul le consentement des deux époux peut permettre à la séparation d'être prononcée. Très déterminée, Viviane doit se battre aussi contre les juges rabbiniques, seuls habilités à marier les Israéliens – et à les séparer. De reports d'audience en défections de son époux, les années passent et Viviane Amsalem ne parvient pas à se faire entendre. Elle est même obligée de réintégrer le foyer conjugal…
Sous le contrôle de Dieu
Viviane Amsalem devient l'archétype de l'épouse contrainte par les règles sociales et religieuses édictées par les hommes. Son désir de liberté mais aussi sa sensualité latente se heurtent inlassablement aux codes d'un pays patriarcal où les lois casher régulent jusqu'à l'intimité des femmes. Pour symboliser l'enfermement de leur héroïne, les deux réalisateurs composent, entre les murs de la salle d'audience, un huis-clos hypnotique, dont les personnages, filmés en caméra subjective, ne semblent pouvoir s'échapper. Le film marque la dernière apparition au cinéma de Ronit Elkabetz, disparue en avril dernier. Sa puissante composition d'une Viviane Amsalem en colère face à l'arbitraire des lois restera dans les mémoires." (Arte)
Quelques mots de Ronit Elkabetz. "on est entré dans la tragédie et l’absurde, pas loin du surnaturel....
il y a un domaine qui demeure intouchable, ce sont les tribunaux rabbiniques qui gèrent les divorces. Dans mon pays, seul le mari a le droit de l’accorder à sa femme. Pour les rabbins, la pire chose au monde est de briser un ménage juif… Et ça fait quatre mille ans que ça dure ! Alors qui va faire bouger cette loi ?.."