10/02/2007
Hollande: "voter utile" pour Royal afin d'éviter un nouveau 21 avril
Le seul moyen d'éviter une répétition du 21 avril 2002 est de "voter utile" pour Ségolène Royal, a déclaré le premier secrétaire du PS, François Hollande, vendredi soir à Saint-Gaudens (Haute-Garonne).
"Il faut qu'il y ait un second tour entre la droite et la gauche si on ne veut pas revenir au 21 avril" 2002, où, au soir du premier tour, la gauche s'était retrouvée éliminée du second tour de la présidentielle, a affirmé M. Hollande à la presse.
Le second tour de la prochaine présidentielle "sera entre Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal (...) Si on veut éviter, et il faut l'éviter, la répétition de ce qui s'est produit il y a cinq ans, cette espèce de malentendu gigantesque, tragique, alors il faut voter pour ceux qui sont de gauche, utile, et il n'y a qu'un vote utile, c'est celui pour Ségolène Royal", a-t-il ajouté.
"Le seul 3ème homme dans cette campagne il a un nom: c'est Jean-Marie Le Pen, il n'y en a pas d'autre", a poursuivi le premier secrétaire du PS. Pour lui, "François Bayrou ne peut pas être au second tour de l'élection présidentielle".
"S'il peut susciter ici ou là de l'intérêt C'est vrai que c'est toujours étrange de voir un centriste qui a toujours soutenu la droite essayer aujourd'hui de s'en distancer. C'est toujours curieux de voir un candidat qui est contre tout le monde vouloir gouverner avec tout le monde", a-t-il dit.
François Hollande a par ailleurs affirmé que dimanche prochain sera un jour très important, car c'est le jour ou Ségolène Royal donne sa vision de la France, ses grandes propositions". M. Hollande faisait ainsi référence au meeting de Ségolène Royal au Parc des Expositions de Villepinte (Seine-Saint-Denis), où elle dévoilera dans un discours les grandes lignes de son projet présidentiel.
"C'est la fin de la phase d'écoute et de dialogue, la démocratie participative, et l'ouverture d'une seconde phase de conviction avant la dernière phase, de la décision au moment du 1er tour de l'élection présidentielle. Ce choix sera forcément simple: ce sera celui de la continuité ou du changement (...) Une seule candidate porte ce changement crédible, c'est Ségolène Royal", a-t-il dit.
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09/02/2007
PORTUGAL
Libération explique qu'en 2005 près de 11 000 femmes se seraient fait hospitaliser à la suite de complications liées à la prise d'un médicament abortif.
Selon une étude effectuée à la demande du planning familial, 14,5% des femmes interrogées entre 18 et 49 ans disent avoir avorté. Ce qui donnerait une estimation de 350 000 femmes. C'est pourquoi, le directeur du planning familial veut croire que les choses ont changé depuis le dernier referendum, et que, cette fois, le "oui" l'emportera. Le premier ministre socialiste José Socrates a lancé la bataille en affirmant : "combattre la honte nationale de l'avortement clandestin".
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08/02/2007
21 sans-papiers ont eu le tort d'être affamés
Mardi soir, à Paris, la police les a attendus près du Restos du coeur de République.
Ils étaient venus pour manger. Ils ont fini dans des fourgons de police. Mardi, vingt et un sans-papiers ont été interpellés à Paris alors qu'ils se rendaient à la distribution de repas organisée par les Restos du coeur place de la République, comme chaque mardi, jeudi et samedi soir. Hier, des responsables du Réseau éducation sans frontières (RESF), qui soutiennent de longue date les sans-papiers, ont manifesté leur indignation : «Les Restos du coeur servent-ils d'appât à la police de Sarkozy ?»
Il est environ 19 heures, mardi. Des bénévoles de l'association fondée par Coluche se préparent à distribuer des colis de nourriture. 400 repas sont prévus. Selon des témoins, huit à dix fourgons de police sont garés derrière les bus touristiques habituellement stationnés aux abords de la place. Simultanément, dans les couloirs du métro, ainsi qu'aux nombreuses sorties qui entourent l'esplanade, des policiers effectuent, trois par trois, des contrôles d'identité sur les personnes «visiblement étrangères», selon l'expression d'un membre de RESF qui a assisté à plusieurs de ces contrôles.
18:45 Publié dans coup de gueule | Lien permanent | Commentaires (3)
La france ne demande pas aux citoyens d'où ils viennent mais ou ils veulent aller ensemble
8.000 personnes autour de Ségolène Royal pour son meeting parisien. |
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A ses côtés Bertrand Delanoë, Dominique Strauss-Kahn, Henri Emmanuelli, député des Landes, Jean-Pierre Chevènement, président d'honneur du MRC, Christiane Taubira (PRG), l'ex-ministre Bernard Kouchner, Arnaud Montebourg, Jack Lang, Jean-Marc Ayrault, Patrick Bloche, premier secrétaire fédéral de Paris, Daniel Vaillant... Bertrand Delanoë demande au "candidat sortant" Nicolas Sarkozy de "rendre des comptes" de son action depuis cinq ans et d'"assumer ses amitiés politiques", citant Charles Pasqua, Patrick Balkany, Alain Carignon, qui tous ont eu des démêlés avec la justice. Ségolène Royal ironise "Ceux d'en face, à droite et dans leurs relais dociles dans les médias, m'avaient déjà congédiée, accablée de toutes les insuffisances et de toutes les impotences, vilipendée dans des publications sordides, à la une de publications liées au pouvoir. Il y a sans doute un peu d'argent à gagner pour ces conglomérats de la finance et des médias, mais surtout, il y en a tellement à perdre si la gauche gagne les élections". Elle ajoute que la droite n'a qu'une obsession: "la défense de ses privilèges, de ses passe-droits, de ses abus, de ses réseaux et de ses clientèles, de son impunité. Allons-nous accepter qu'à travers l'un des siens, cette nouvelle oligarchie prenne la tête de l'Etat républicain ?" Elle accuse Nicolas Sarkozy d'emprunter ses slogans "à la droite américaine de l'époque du Vietnam ou à la dictature brésilienne", et de n'être que le candidat d'une droite "qui se bushise". Elle rappelle les mots du candidat de l'UMP "s'il y en a que ça gêne d'être en France, qu'ils ne se gênent pas pour quitter un pays qu'ils n'aiment pas". Ce slogan, dit-elle, "est emprunté à la droite américaine du temps de la guerre du Vietnam et à la dictature brésilienne qui érigea cette phrase -+le Brésil, aimez-le ou quittez-le !+- en mot d'ordre. Voici quelles sont aujourd'hui les références" de M. Sarkozy. Ségolène Royal expose sa propre vision "Aimer son pays c'est le vouloir meilleur, c'est l'écouter, le rassembler, l'améliorer, le transformer, c'est assumer son histoire et l'aimer les yeux grand ouverts". La nation "ce n'est pas seulement une histoire partagée et assumée, c'est le désir de faire de grandes choses ensemble. La France, ne demande pas aux citoyens d'où ils viennent, mais où ils veulent aller ensemble. La France de demain comme celle d'hier se nommera diversité". Elle ajoute "je suis toujours là et bien là, et avec vous, de plus en plus nombreux, je sens une vague, je sens un souffle.Quelque chose est en train de changer. Cette vague va s'amplifier. Le peuple doit se saisir de notre projet présidentiel. J'ai voulu redonner la parole au peuple", a expliqué la candidate. "Je m'engage à ce qu'elle ne vous soit pas confisquée (...) Avec votre parole, j'élèverai la France". |
08:13 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (1)
05/02/2007
RUE D'ENGIEN
Le Nouvel Observateur affirme ce mercredi sur son site internet qu’une cellule des renseignements généraux RG interrogerait et ficherait des riverains de la rue d’Enghien dans le Xème arrondissement, où se trouve le QG de campagne du ministre de l’Intérieur Nicolas Sarkozy, le candidat UMP à la présidentielle.
L’hebdomadaire précise que tous les habitants des trois immeubles faisant face au QG ont reçu une enveloppe saumon, sans cachet de la poste leur demandant de répondre à "un recensement de sécurité".
L’installation du QG de campagne de 1.000 mètres carrés de Nicolas Sarkozy dans ce quartier populaire du Nord de Paris, où vivent de nombreux immigrés, créerait une ambiance sécuritaire selon certains habitants.
Le QG est situé au 18 rue d’Enghien au coeur de la ‘petite Turquie’. Certains habitants mécontents ont créé un "observatoire du 18 rue d’Enghien" afin de compter les forces de l’ordre déployées dans le quartier . Ils ont également conçu un blog baptisé "rentre chez toi !", qui vise à appliquer à Nicolas Sarkozy la politique qu’il préconise pour ceux qu’il veut exclure. Ces riverains ne souhaiteraient désormais qu’une chose, que le candidat UMP retourne à Neuilly.
Pour la préfecture de Paris, il n’y a rien d’illégal dans cette activité. Est-ce si sûr ? Des habitants fichés par la police pour le seul motif d’être logés près du siège du candidat UMP. Alors qu’aucun autre prétendant à l’Elysée n’a bénéficié de ce "régime de faveur". Au siège de Ségolène Royal et de François Bayrou, on réfute toute enquête sur les voisins effectuée par la police. Pour qui alors travaillent ces fonctionnaires des RG ? Pour le candidat Sarkozy ou pour le locataire de la place Beauvau ? Devant sa porte, une habitante ironise : "C’est une annexe du ministère de l’Intérieur, ici".
"C’est intolérable, raconte une jeune femme du quartier. Nous avons le sentiment d’être dans la Cité Interdite, mais surtout d’être sous le contrôle d’un Big Brother qui s’appelle Nicolas Sarkozy".
12:12 Publié dans coup de gueule | Lien permanent | Commentaires (4)
02/02/2007
ESSAYE-MOI
Scénario : Pierre-François Martin-Laval, Isabelle Nanty, Jean-Paul Bathany, Fredric Proust
Avec Pierre-François Martin-Laval, Julie Depardieu, Pierre Richard, Kad Merad, Isabelle Nanty, Wladimir Yordanoff, Marina Foïs
Photo : Régis Blondeau
Musique : Pierre Van Dormael
Quand Yves-Marie, 9 ans, demande à Jacqueline, qui a son âge: "Epouse-moi", elle répond par une pirouette: "Le jour où tu vas dans les étoiles, je te donne ma main". 24 ans plus tard, quand Yves-Marie, devenu cosmonaute, vient sonner à la porte de Jacqueline, celle-ci s'apprête à épouser Vincent et a tout oublié de sa promesse. Alors Yves-Marie a une idée: "Essaye-moi une journée avant de dire non!"
plein de poésie, d'humour, de tendresse et de burlesque
Pierre-François Martin-Laval illumine son Essaye-moi de tout ce que l’univers enfantin peut avoir de tendre, innocent, spontané, souriant, authentique, parfois stupide.
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13:25 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (2)
01/02/2007
LE MAL LOGEMENT
Le Rapport 2007 sur l’état
du mal-logement est paru !
Alors que l'actualité récente a enfin permis de placer le logement au cœur du débat public, ce 12è Rapport de la Fondation dresse le tableau d'une situation qui ne cesse de se dégrader et décrypte les paradoxes et les contradictions qui sous-tendent les politiques du logement.
"On construit 76% des logements pour le tiers de la population le plus aisé", résume Christophe Robert, de la Fondation Abbé Pierre, qui accuse les pouvoirs publics d'avoir été "myopes aux besoins sociaux" au cours des dernières années
"Société et logement connaissent des évolutions inverses", souligne la Fondation dans son 12e rapport annuel: d'un côté la demande se fragilise, de l'autre le logement connaît un renchérissement et devient inaccessible au plus grand nombre. "Les classes moyennes sont dupées et les classes populaires sont oubliées", souligne le rapport.
La Fondation souligne par ailleurs que la progression globale du nombre de logements sociaux financés depuis 2004 "tient essentiellement à l'augmentation de l'offre locative intermédiaire (...) inaccessible à la grande majorité des 1.300.000 demandeurs de logements sociaux".
"Il ne faut donc pas s'étonner du décalage considérable entre l'appréciation favorable de la situation, émanant des responsables de la politique du logement, et celle des Français préoccupés par la rareté des logements proposés à des prix abordables", souligne le rapport.
Que ce soit dans le secteur locatif public ou privé, la dérive est la même. A titre d'exemple, la Fondation cite le cas de Lyon : aujourd'hui, seulement 6% des logements privés ont un loyer de niveau HLM, contre 50% en 1990.
A cet égard, la Fondation accuse l'Etat d'avoir affecté, ces dernières années, les ressources publiques à promouvoir des produits immobiliers qui ont contribué à l'affaiblissement du rôle social du parc privé. Ainsi, souligne-t-elle, le dispositif "Robien" a-t-il contribué à la hausse des loyers privés.
La dégradation des situations sur toute la chaîne du logement, souligne-t-elle, a "des effets dévastateurs pour les plus fragiles" contraints de se loger dans toutes sortes d'habitations "indignes" : squats, bidonvilles, campings, caves...
Une deuxième mesure, a-t-il précisé, est l'inscription à l'école d'enfants qui n'ont pas d'adresse: en Seine-Saint-Denis, ce serait le cas de 20.000 enfants.
11:18 Publié dans SOLIDARITE | Lien permanent | Commentaires (0)