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06/12/2010

Une chanson


Alain Souchon La vie ne vaut rien
envoyé par Polobouly. - Regardez plus de courts métrages.

Après midi d'automne

 

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"Eux les arbres, debout, garderont sous les vents
L’obscur secret du rêve où sont nés les vivants ! " Léon Dierx

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06:15 Publié dans Ballade | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : balade, canejan, décembre

Ces petites bêtes qui soignent

insecte.jpgJ'ai écouté Roland  Lupoli nous parlait de son livre

 


On dénonce avec raison la destruction des forets tropicales et des espèces qu'elles recèlent. On parle de millions d'espèces et du manque de temps pour toutes les découvrir, avant qu'elles ne soient détruites par l'homme. En dehors du fait que ces espèces ont tout simplement le droit de vivre, on justifie le plus souvent leur intérêt, pour la découverte de nouveaux médicaments.

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Ce livre décrit, dans chaque continent, l'utilisation par l'homme dans les médecines du monde, de plus de 300 espèces d'arthropodes terrestres comme agents thérapeutiques. Il tente de faire ressortir, à travers des témoignages, l'historique et les documents consultés, des liens entre les molécules identifiées et les remèdes, en écartant leurs vertus symboliques, psychologiques ou magiques.

insecte2.jpgDe nombreuses convergences, concernant l'utilisation des insectes médicinaux entre continents différents, sont montrées, ce qui suggère une efficacité des remèdes. Certaines indications ont été confirmées expérimentalement, et les dernières recherches effectuées sur les groupes d'insectes médicinaux sont décrites, ainsi que les molécules potentiellement actives découvertes. Les voies de recherche les plus prometteuses pour la découverte de nouveaux médicaments sont également mentionnées.

Les insectes et les autres arthropodes terrestres représentent LE véritable réservoir de la biodiversité sur terre. C'est également, par la loi des nombres, le plus gros réservoir de futures molécules médicaments. ( unithèque medecine)

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"Voyons, comme antibiotique... je vous conseille ce produit. Le pharmacien se retourne et pose une boîte sur le comptoir : il provient de potions d'araignée, de scarabée et de papillon. » Cette scène, que l'on croirait tout droit sortie d'un Harry Potter, pourrait devenir réalité dans un proche avenir. Deux antibiotiques, issus d'insectes.

 

L'intensité de la réponse immunitaire varie selon les espèces, explique Roland Lupoli, entomologiste à Entomed. Elle est importante chez les insectes supérieurs, plus ténue chez les insectes inférieurs, les araignées ou les autres arthropodes terrestres. » En 1999, Entomed déclare donc ouverte la chasse aux papillons et aux scarabées. Un réseau de ramasseurs est constitué...."

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Viviane Thivent

04/12/2010

Le pont des Arts

Le pont des Arts, pont des amoureux, s'est transformé le temps d'une journée en pont des mal-logés. Le campement n'aura pas tenu longtemps: vendredi 5 novembre vers 20h15 la police est intervenue pour démonter les 31 tentes rouges installées par les 31 associations de lutte contre le mal logement, posées le matin même sur ce pont situé face au Louvre à Paris. Et ce afin d'interpeller le gouvernement sur ses «promesses non tenues». Un rendez-vous avec le premier ministre a été fixé en début de semaine prochaine.

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«On est satisfaits du rendez-vous mais on aurait pu se passer de la petite séquence CRS. Dans le fond, on aurait préféré ne pas avoir à venir du tout sur le pont des Arts», a déclaré à l'AFP M. Angotti, s'exprimant au nom du Collectif (LDH, Emmaüs, Secours catholique, fondation Abbé-Pierre, etc.)

L'objectif de cette journée d'action? «Remettre la question de la lutte contre les exclusions et le mal logement en haut des priorités de l'Etat, pour sortir de l'impasse ceux qui souffrent de la crise du mal logement dans notre pays», a expliqué Christophe Robert, délégué général adjoint de la fondation Abbé-Pierre. Il s'agit de «tirer la sonnette d'alarme, de mettre sur un pont et pas dessous, au cœur de Paris» ce problème de la crise du logement. «Les associations ne pourront pas gérer la crise continuellement comme ça.

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»

 

 



Quatre ans après l'installation de quelque 200 tentes sur les berges du canal Saint-Martin à Paris, puis un peu partout en France, les propos sont très amers: «Vous allez voir que dès l'arrivée des grands froids les ministres – si ce n'est pas le président de la République – vont se précipiter dans un foyer d'hébergement pour plaindre le sort des sans-abri, mais derrière ça ne suit pas, les associations n'ont pas été subventionnées à hauteur des besoins», soutient Jean-Yves Cottin, s'exprimant au nom du Comité des sans-logis.

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«Nicolas Sarkozy, c'est celui qui a dit pendant la campagne “Je veux – si je suis élu – que d'ici deux ans plus personne ne dorme à la rue”, il a dit ça en hiver avec des larmes de crocodile, et depuis il a été élu et il a fait augmenter les prix», rappellera Julien Bayou de Jeudi Noir, venu en soutien. Ce dernier dénonce notamment une «contre-politique du logement des apprentis pyromanes du gouvernement» qui préfèrent «baisser les crédits, ne pas respecter la loi SRU (les 20% de logements sociaux), vider le droit opposable de son efficacité, soutenir sans réfléchir l'accession à la propriété qui fait augmenter les prix».

Etienne Pinte (député UMP) est passé dans la matinée pour les soutenir. «Tout le travail qu'il a fait pendant six mois a été mis aux oubliettes, il est vraiment très déçu et essaye d'interpeller de son côté comme il peut, mais ça va être compliqué de le faire dans sa majorité sachant que c'est aussi compliqué d'interpeller à gauche sur ces questions», dira Augustin Legrand, venu sous la casquette de président des Enfants de Don Quichotte (et non en tant que conseiller régional Europe Ecologie pour l'Ile-de-France), regrettant l'absence des grands partis de l'opposition lors de cette journée d'action hautement symbolique

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La drogue est une affaire de santé, pas de morale

salle-.jpgC'est comme ça à chaque débat de société : le clan des vertueux et des idéologues - et c'est malheureusement le cas du président de la Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie (Mildt), Étienne Apaire - dresse une barrière d'arguments devant toute proposition alors qu'il s'agit tout simplement d'interroger les professionnels et de mettre, comme on devrait toujours le faire, la santé au cœur des décisions. Drogues et addictions ne relèvent pas de la morale, mais de la santé, publique et personnelle.

Le débat sur les salles d'injections protégées est, de ce point de vue, exemplaire. Que disent unanimement professionnels de terrain et scientifiques ayant évalué l'expérience déjà en cours dans de nombreux pays (1) ? Elles contribuent à la réduction des risques (réduction de la mortalité par overdose et des complications locales, moindre transmission du sida, de l'hépatite…) et, plus encore, elles constituent une voie d'accès au soin et à l'abstinence de consommateurs qui n'y sont, de prime abord, nullement prêts et qui n'y accéderont pas autrement. C'est simple, clair et consensuel.

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Ces dispositifs, qui se situent en droite ligne de la politique de réduction des risques déjà en cours avec l'échange de seringues, s'adressent à des populations marginalisées, précaires, bien souvent exclues de toute prise en charge médicale et qu'un discours de vertu ou d'éducation sanitaire n'a aucune chance d'atteindre.

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Faut-il renoncer à les empêcher de mourir de complications avant d'avoir pu accéder aux soins ? Rendons-nous à la simple réalité : ce n'est qu'avec un peu de temps permettant l'établissement d'un lien de confiance que la proposition d'un traitement de la dépendance et d'accès à l'abstinence peut être entendue, d'abord à titre occasionnel, puis, quand un mieux se fait sentir, peut faire son chemin et arriver à une vraie prise en charge thérapeutique.

La loi ne fait aucunement obstacle à ce qui n'est en fait que le prolongement de la politique de réduction des risques mise en œuvre avec l'échange de seringues. Rien n'interdit à celui qui a donné la seringue d'offrir aussi un siège, et quelques conseils pour que l'injection n'ait pas lieu dans un coin sombre, sous la pluie et sans aucune hygiène. Rappelons qu'il n'est en aucun cas question de donner de la drogue mais seulement d'éviter accidents et infections, de permettre l'accès à un professionnel qui favorise lui-même le parcours vers une prise en charge thérapeutique de l'addiction et augmente ainsi les chances de guérison.

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Il n'est pas non plus question de tester la drogue qui est consommée. Cela a été proposé, mais la multiplicité des inconvénients et le risque d'écarter une part de ceux qui se présentent font que cet aspect n'a été retenu pratiquement dans aucun des centres aujourd'hui ouverts dans les 59 villes européennes expérimentatrices, lesquelles sont situées dans des pays aussi différents que la Norvège et l'Espagne.

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Disons-le simplement : il n'y a pas combattante plus déterminée de toute forme d'addiction que l'élue médecin que je suis. Tant d'années de vies détruites, tant de liberté perdue, pour des intérêts financiers aussi vils dans leurs buts immédiats que dans leur utilisation politique ! Combattre la drogue comme l'ennemie qu'elle est, je voudrais qu'on y mette d'autres forces et une autre volonté en laissant, par exemple, le temps aux policiers de remonter les réseaux et en donnant la chance aux juges de condamner ceux qui les tissent. Entre l'hameçon et les petits poissons, souvent les plus fragiles et les plus vulnérables d'entre nous, même la morale nous commande de choisir.

(1) « Réduction des risques chez les usagers de drogues. Synthèse et recommandations », Inserm, 30 juin 2010.

Michèle Delaunay

Médecin et députée (PS) de la gironde

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17:33 Publié dans medecine | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : drogue, m delaunay

03/12/2010

Aujourd'hui

 

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23:25 Publié dans Balade | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : balade, canejan, décembre

Le Guepard

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«Il faut que tout change pour que, au fond, rien ne change.» Ainsi pensaient Lampedusa, le prince Salina du film, et, peut-être, aussi Visconti. Lorsque les Chemises rouges de Garibaldi font trembler les blanches dentelles de l'aristocratie, l'immense cinéaste de Rocco et de La terre tremble pose un oeil féodal et marxiste, entre scepticisme et nostalgie, sur un monde frémissant. Autant en emporte le vent du Risorgimento: cent fois vue, jamais épuisée, la fresque demeure incomparable de beauté, de sérieux, d'harmonie.  

Le Guépard, de Luchino Visconti, avec Burt Lancaster, Claudia Cardinale, Alain Delon (1963,

 

Sicile. Le film de Visconti ressort en version restaurée, avec le trio Lancaster, Delon, Cardinale.

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Le «Guépard», c’est le prince Salina, proustien colossal et macaronique, mi-Guermantes mi-Swann, celui qui dit à un homme qui incarne la modernité humaniste, qui ne l’entend pas et qui s’en va : «Nous fûmes les Guépards, les Lions ; ceux qui nous remplaceront seront les petits chacals, les hyènes ; et tous ensemble, Guépards, chacals et moutons, nous continuerons à nous considérer comme le sel de la terre.» C’est de la Sicile qu’il parle. Ses palais, sa puanteur, ses cadavres. Son sublime sépia sanglant. On trouve la phrase dans le film, dans le livre. Le roman de Giuseppe Tomasi di Lampedusa, Sicilien de haut lignage, est publié l’année suivant sa mort, en 1958 - après deux refus de publication. L’un d’eux, par Elio Vittorini, rappelle celui de Du côté de chez Swann par Gide. Le Guépard, livre inachevé, devient l’un des plus célèbres romans italiens. Visconti l’adapte en 1963.

 

En 1860, tandis que la Sicile est submergée par les bouleversements de Garibaldi et de ses Chemises Rouges, le prince Salina se rend avec toute sa famille dans sa résidence de Donnafugata. Prévoyant le déclin de l'aristocratie, ce dernier accepte une mésalliance et marie son neveu Tancrède à la fille du maire de la ville, représentant la classe montante.

Petite histoire

La Sicile du Guépard



Le Guépard se déroule au cœur d’une Sicile pastorale qu’incarne Don Fabrizio et qui, en 1860, vit encore sous le joug de l’Église, des Bourbons et de la noblesse. Elle apparaît, dans le film comme dans le roman de Lampedusa, écartelée entre un temps historique, un temps immémorial (une lignée qui remonte à Napoléon : «Nous sommes des Dieux (...) Le sel de la terre» explique le prince à l’émissaire Monvalley) et un temps cosmique souligné par les nombreux instruments d’astronomie qui peuplent le cabinet du Prince. Le récit s’ouvre sur la campagne des Mille, au cours de laquelle Garibaldi et ses troupes (les Chemises Rouges) conquièrent la Sicile, région appartenant jusque-là au Royaume de Naples. Visconti choisit de reconstituer la fameuse bataille de Palerme, à peine sug- gérée dans le roman, pour en faire le moment clé du Risorgimento. ( Comme au cinéma)

 

Hier ou avant hier, Claudia Cardinale et Alain Delon

guepard9.jpgAngelica et Tancrède se souvenaient du chef d'oeuvre du cinéaste Italien...

guepard.jpgLa scène du bal qui dure 45 minutes a été tournée pendant 8 nuits!

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immense film de Visconti

 acteurs brillants

Il y avait aussi Burt Lancaster, en aristocrate, ( je l'adorais)

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Il avouera "s'être inspiré de Visconti lui même et de ses origines

Un film culte

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13:53 Publié dans cinema | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : film, le guepard, visconti

02/12/2010

Balade

quelques photos avant que la neige fonde

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19:55 Publié dans Ballade | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : 2 décembre, balade, canejan

01/12/2010

Le secret de Chanda

chanda.jpgDans la poussière d’un township proche de Johannesburg, Chanda douze ans, découvre à la mort de sa sœur à peine née, qu’une rumeur enfle dans le voisinage, détruit sa famille, et pousse sa mère à fuir...

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En Afrique du Sud, 5,7 millions de personnes sur 48 millions d'habitants sont infectées par le sida. C'est le pays le plus touché au monde, et le virus y reste un ­tabou, honte et superstition mêlées. Le ­Secret de Chanda est une parabole sur le sort de tous les « orphelins du sida » livrés à eux-mêmes. C'est aussi une plongée dans le quotidien violent et instable des townships, où l'émeute n'est jamais loin, où les gamines se prostituent pour quel­ques sous. La jeune comédienne Kho­motso Manyaka, bien droite au milieu du chaos, tient son personnage avec une ­orgueilleuse intensité.



Cécile Mury ( Telerama)

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"Le Secret de Chanda", présenté au Festival de Cannes dans la sélection Un certain regard, est adapté d'un roman d'Allan Stratton paru en 2004.

Date de sortie cinéma : 1 décembre 2010

Réalisé par Oliver Schmitz
Avec Khomotso Manyaka, Lerato Mvelase, Harriet Manamela, plus


 


 

1er décembre

 

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