Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

28/04/2006

ECOLIERS VOS PAPIERS

"ECOLIERS VOS PAPIERS"



Ecoliers, vos papiers !   
Anne Gintzburger
avec Réseau éducation sans frontières
La menace de l’expulsion pèse chaque jour sur des élèves scolarisés en France, parce qu’ils sont étrangers et enfants de sans papiers. Cette enquête rapporte des histoires d’enfants d’immigrés autour desquels le soutien s’organise et rappelle les dangers qui guettent les mineurs livrés à eux-mêmes ou expulsés.

27/04/2006

ENSEMBLE EXIGEONS LE RETRAIT DES ARRETES ANTI JEUNES A MONTFERMEIL

Ensemble exigeons

le retrait des arrêtés anti jeunes

pris par le Maire de

 

 Montfermeil

LE COLLECTIF « LIBRES ET EGAUX »

medium_montfermeil.jpg

rassemblant des organisations politiques, syndicales, associatives et des habitants appelle à :

un grand rassemblement

festif et intergénérationnel

le SAMEDI 29 AVRIL à partir de 11h30

devant l’hôtel de ville

Cette initiative est ouverte à toutes celles et toux ceux qui considèrent qu’être jeune n’est pas un délit, qui souhaitent défendre les valeurs de la République et qui refusent que l’image de notre ville soit ainsi dégradée par le maire.

Ce dernier a pris en catimini deux arrêtés municipaux interdisant aux jeunes de moins de 18 ans de circuler à plus de 3 dans le centre ville.

Nous considérons cette décision comme dangereuse et provocatrice : elle conjugue l’absurde, l’inefficacité à l’arbitraire, et elle constitue une entrave grave aux libertés individuelles.

Nous refusons que la jeunesse soit désignée comme le bouc émissaire des questions d’insécurité.

Ces problèmes appellent des réponses sérieuses qui doivent être élaborées dans le cadre d’une réelle concertation et d’un partenariat avec tous les acteurs concernés par la jeunesse.

Pour une prévention efficace, il faut une vraie volonté politique et des moyens financiers et humains en conséquence.

Nous considérons ces arrêtés comme illégaux et inconstitutionnels et nous allons déposer un recours devant le tribunal administratif afin d’obtenir leur annulation.

Nous demandons également au gouvernement de prendre toute mesure permettant le retrait de ces arrêtés que nous jugeons discriminatoires à l’égard de la jeunesse.

RICHES DE NOS DIVERSITES, SOLIDAIRES ET RASSEMBLES,

LE SAMEDI 29 AVRIL,

DONNONS ENSEMBLE UNE AUTRE IMAGE DE NOTRE VILLE

Montfermeil, le 25 Avril 2006

Le collectif « Libres et Egaux »

Alternative Citoyenne Pour Montfermeil (ACPM), ADECR ; Association Franco Africaine Montfermeil/Clichy (AFAMC) ; Association des Résidents des Bosquets de Montfermeil (ARBM), Association de Solidarité avec les Travailleurs Immigrés (ASTI), ATTAC ; CGT, Fédération des Conseils de Parents d’Elèves (FCPE), Les Français du Voyage, FSU ; Mouvement Contre le Racisme et Pour l’Amitié entre les Peuples (MRAP), ; MJS ( Mouvement des Jeunes Socialistes) ; JCF ( Jeunesse Communiste Français) ; PCF ; PS ; Sud Education Créteil.

 

10:10 Publié dans coup de gueule

26/04/2006

"ELLE EST MORTELLE LA RUE"

CLOCHEMAN
DE JEAN-PAUL FANTOUmedium_clo.jpg

Clocheman est un héros. Le héros des clochards. Il s'est dressé seul contre l'adversité, le système, le sort. Il a frappé à toutes les portes, en vain. Il a fait la grève de la faim. Une fois, deux fois... Les médias sont venus. Les journaux en ont parlé. La radio, la télévision. C'est ainsi qu'il est devenu le porte-parole des sans-voix, la voix des sans-abri, des miséreux que nous croisons sans les voir.


Le plus grand refuge parisien pour SDF ferme ses portes jusqu'en octobre

 

La Mie de pain", le plus grand centre d'hébergement d'urgence de nuit à Paris ferme ses portes mardi - à la veille du bilan gouvernemental du "plan hiver" - jusqu'en octobre, alors que sans-abri et associations réclament que les centres soient ouverts tout au long de l'annéemedium_sans.jpg

- l'absence de toit, de nourriture, de boulot, de soins, d'hygiène - ils n'ont pas disparu avec l'hiver", renchérit Michel, la cinquantaine. "Déjà, c'est dur d'errer toute la journée et de faire la queue tous les soirs en espérant avoir une place et un repas, maintenant on n'a plus rien, on repart dans la jungle".

"Il n'y a pas de trêve hivernale pour la galère qu'on vit", souligne pour sa part Lucas, 43 ans. Comme beaucoup de SDF fréquentant le refuge, il n'a pas de papiers, pas de couverture sociale. ert depuis le 18 octobre, le centre accueille dans l'anonymat de 18H00 à 08HOO des centaines d'hommes parmi "les plus démunis et les plus détruits", explique Alain, 57 ans, pensionnaire régulier.medium_sans6.jpg

medium_sans2.jpgLa Ligue des Droits de l'Homme a également jugé insuffisant le plan de Mme Vautrin, réclamant un "véritable droit universel au logement" et estimant que "la réponse +humanitaire+ échelonnée qu'apporte l'Etat (...) s'inscrit encore dans le maintien en situation de précarité" d'une population "des plus fragiles".

 

"Pour nous sortir de là, il faut nous parler, mais on ne parle pas aux exclus, on parle aux assistants sociaux, mais eux ne savent pas vraiment ce que c'est la rue." Alors "Clocheman" a décidé de parler, d'écrire même, un livre paru en octobre dernier (Clocheman, témoignage sur 30 ans de vie d'errance, Presses de la Renaissance) où il raconte son histoire et réclame notamment des refuges ouverts "

Là, dans sa cabane de verre tapissée d'écriteaux, de textes et de poèmes, celui qui se fait appeler "Clocheman" poursuit un combat lancé en 2002, date de sa première grève de la faim. "Dans la rue, on crève, dans la rue, on se bagarre, parfois juste pour une cigarette, dans la rue on se drogue, on boit", confie Jean-Paul qui est tombé dedans à 17 ans, après une enfance à la DASS

medium_sans_2.jpg

 

 

 

20/04/2006

LES REFUGIES TOUJOURS REJETES

LES REFUGIES VICTIMES DES PREJUGES.

En raison de l'égoïsme des pays riches , on ferme la porte à des enfants, des femmes et des hommes qui fuient les persécutions.

Les réfugiés victimes des préjugés, selon un rapport de l'Onu

Les réfugiés sont moins nombreux mais de plus en plus maltraités, victimes de "l'intolérance grandissante" et de la peur du terrorisme dans les pays riches, accuse l'Onu dans un rapport publié mercredi.

Les 9,2 millions de demandeurs d'asile dans le monde, sont toujours plus "décrits (...) comme des migrants illégaux, des terroristes potentiels et des criminels, ou, au mieux, comme des fraudeurs", souligne le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) dans son dernier rapport présenté à Londres.medium_refugier.jpg

Accusé principal, selon Antonio Guterres, Haut commissaire des Nations unies pour les réfugiés: l'égoïsme des pays riches "et le nombre croissant de mesures restrictives adoptées pour limiter l'accès à l'asile". "Le danger dans le contexte international actuel est par exemple que les Etats utilisent la question du terrorisme pour légitimer l'introduction de pratiques restrictives en matière d'asile, un processus qui a commencé bien avant les événements du 11 septembre 2001" aux Etats-Unis, plaide le rapport du HCR.medium_refugies_5.jpg

De même les Nations unies stigmatisent le recours au concept de pays tiers supposés "sûrs" vers lesquels les demandeurs d'asile peuvent être renvoyés sans pouvoir faire appel, les procédures d'interception en mer et la notion de "traitement extraterritorial", en vertu de laquelle certaines catégories de demandeurs d'asile sont envoyés dans des centres basés dans un autre pays en attendant que leur statut soit établi.

medium_refugir_2.2.jpgMettant en cause cette tendance grandissante des pays riches à "délocaliser" le traitement des demandes d'asile dans des pays où ce traitement est fait "à bas prix", le HCR estime que cela revient pour le Nord à faire supporter "une part disproportionnée du fardeau par le Sud", avec 70% des réfugiés dans les pays en développement. De même, le rapport critique sévèrement le phénomène de plus en plus répandu en Occident et consistant à assimiler immigrés économiques clandestins et réfugiés. "Un phénomène alimenté par des politiques faisant appel aux sentiments xénophobes" des électeurs, selon le rapport.medium_refugies_9.jpg

Le nombre de réfugiés a certes considérablement baissé, passant de près de 18 millions en 1992 à 9,2 millions en 2004, grâce notamment à la réduction du nombre de conflits armés. Mais il y a un revers de la médaille, avec 5,7 millions de réfugiés figés dans cette situation depuis plus de cinq ans. De même, le HCR souligne la partie cachée de l'iceberg: les 20 à 25 millions de "déplacés internes" contraints de fuir leurs domiciles, poussés par la guerre, la misère ou les catastrophes environnementales, mais hors des statistiques des réfugiés car ils n'ont pas franchi de frontières internationales.

Il s'agit du "plus grand échec de l'action humanitaire", a estimé Antonio Guterres.

medium_palomb2.2.jpg

09/04/2006

EUNICE BARBER

L'amère patrie pour Eunice Barber

medium_eunice_6.jpg

Très choquée, l'athlète française a raconté, vendredi, à la presse, son interpellation musclée à Saint-Denis et sa garde à vue.

medium_barber.jpg

par Cédric MATHIOT

y a cette «claque dans la gueule», ces insultes racistes («tu crois qu'on fait ça en Afrique»). Mais, de tout ce qu'Eunice Barber a raconté, vendredi à la presse, de son interpellation samedi dernier, le plus choquant, c'est cette phrase d'excuses ­ d'explications ? ­ qu'une policière aurait prononcée après que Barber a mis un terme au traitement musclé en dévoilant son identité : «Vous savez, une Black dans le 93 qui se fait interpeller, c'est une gifle.» Le tarif habituel en quelque sorte. Quelques scènes qu'elle aurait vécues dans les commissariats (Saint-Denis, puis Bobigny), après son identification, sont aussi gratinées : un des «flics» «qui l'avait violentée» essaie de taper la discussion avec elle ; d'autres s'enquièrent de la date de sa prochaine compétition. «D'un coup, tout le monde a voulu être très gentil, s'est indignée Barber, mais moi, je veux vivre normalement, je veux être traitée en tant qu'être humain, pas en tant qu'Eunice Barber.»
medium_eunice_2.jpg

Au-delà du fait divers, il y a l'aspect sportif : Bernard Amsalem, président de la Fédération française d'athlétisme, décrit une athlète «démolie» et s'inquiète d'une éventuelle «saison blanche». Barber explique que son bras meurtri (le droit) est celui avec lequel elle lance le poids et le javelot, ce qui pose la question des conséquences immédiates sur sa carrière. Il y a enfin le symbole, fâcheux, qui vient cochonner la jolie histoire de l'adoption par la France d'une athlète originaire de Sierra Leone, qui offrira en retour à son pays hôte une moisson de médailles. Un côté «A Eunice, la patrie reconnaissante à coups de claques dans la gueule» du plus mauvais effet.
medium_eunice_4.jpg


07/04/2006

LA SECURITE ROUTIERE ! UN GRAND INTERET POUR LA FAMILLE GILLES DE ROBIEN

GILLES DE ROBIEN S'EST BEAUCOUP INTERESSE A LA SECURITE ROUTIERE, AUX RADARS ET A SON FRERE!

L'Information suivante nous démontre sans aucun doute que le Ministre Gilles de Robien s'est beaucoup attaché à la Sécurité Routière , aux Radars avec un grand intérêt pour son frère !

" Très très intéressant ce petit mémo ! Faites circuler l'info please.
 Il y a quelques jours est passée, sur France 2, une petite info qui fait
réfléchir ...  Sur un ton humoristique, le reportage montrait un  radar
automatique, quelque part du côté de Clermont-Ferrand, qui avait été  hors
service pendant 3 semaines.  Pourquoi ?  Parce qu'EDF avait  coupé le courant
pour facture impayée.  Drôle, non ?  Mais ce n'est  pas tout, le vraiment
intéressant est ailleurs.  En effet, le journaliste nous  expliqua que la
société qui gère le radar  n'avait pas payé en temps voulu sa  facture
d'électricité.  La société qui gère le radar ?  Quoi ?  Une  société privée
gère le radar ?  On croyait que les radars dépendaient de l'état !  Mais alors,
si on réfléchit cela veut dire qu'au passage il y a des gens qui se sucrent sur
les infractions des automobilistes et que  l'argent des amendes, loin d'aller
entièrement dans les caisses de l'état   (ce qui serait un moindre mal), va en
partie dans des poches privées !  Et on peut supposer (car aucune entreprise
privée n'est une oeuvre philanthropique) que ces entreprises sont intéressées
proportionnellement à la rentabilité des radars.  La spéculation sur  la
sécurité routière, voilà la dernière  trouvaille.  On ne nous avait pas dit  ça
quand le gouvernement a lancé sa  campagne.  Il n'y a pas que la sécurité
routière dans l'histoire mais aussi,  EUH, plutôt  "surtout" une affaire de
profit !  Et bien sûr, pour couronner le tout, le PDG de  cette entreprise
n'est autre que le frère du ministre Gilles de Robien !  On nous prend vraiment
pour des cons !  Si cette petite info  vous choque faites la circuler, ça mérite
 d'être connu.  Que ceci  devienne connu n'est-il pas en rapport avec ce brusque
 frein au  développement de ces fameux radars ?  La peur d'un nouveau  scandale
?  ....."

03/04/2006

APPEL A LA RESISTANCE

60APRES   LE PROGRAMME DU CONSEIL DE LA RESISTANCE EST TOUJOURS D'ACTUALITE

60 Après , Remise en cause de la Sécurité Sociale , Des médias concentrés entre les mains des LAGARDERE , DASSAULT , PINAULT, L'appel des résistants ayant participé à l'élaboration du programme du Conseil National de la Résistance est d'une grande pertinence dans un combat contre le CPE et la casse sociale du pouvoir actuel!

L'appel des résistants

Au moment où nous voyons remis en cause le socle des conquêtes sociales de la Libération, nous, vétérans des mouvements de Résistance et des forces combattantes de la France Libre (1940-1945), appelons les jeunes générations à faire vivre et retransmettre l'héritage de la Résistance et ses idéaux toujours actuels de démocratie économique, sociale et culturelle. Soixante ans plus tard, le nazisme est vaincu, grâce au sacrifice de nos frères et sœurs de la Résistance et des nations unies contre la barbarie fasciste. Mais cette menace n'a pas totalement disparu et notre colère contre l'injustice est toujours intacte.

Nous appelons, en conscience, à célébrer l'actualité de la Résistance, non pas au profit de causes partisanes ou instrumentalisées par un quelconque enjeu de pouvoir, mais pour proposer aux générations qui nous succéderont d' accomplir trois gestes humanistes et profondément politiques au sens vrai du terme, pour que la flamme de la Résistance ne s'éteigne jamais :

Nous appelons d'abord les éducateurs, les mouvements sociaux, les collectivités publiques, les créateurs, les citoyens, les exploités, les humiliés, à célébrer ensemble l'anniversaire du programme du Conseil national de la Résistance (C.N.R.) adopté dans la clandestinité le 15 mars 1944 : Sécurité sociale et retraites généralisées, contrôle des " féodalités économiques " , droit à la culture et à l'éducation pour tous, une presse délivrée de l'argent et de la corruption, des lois sociales ouvrières et agricoles, etc. Comment peut-il manquer aujourd'hui de l'argent pour maintenir et prolonger ces conquêtes sociales, alors que la production de richesses a considérablement augmenté depuis la Libération, période où l' Europe était ruinée ? Les responsables politiques, économiques, intellectuels et l'ensemble de la société ne doivent pas démissionner, ni se laisser impressionner par l'actuelle dictature internationale des marchés financiers qui menace la paix et la démocratie.

Nous appelons ensuite les mouvements, partis, associations, institutions et syndicats héritiers de la Résistance à dépasser les enjeux sectoriels, et à se consacrer en priorité aux causes politiques des injustices et des conflits sociaux, et non plus seulement à leurs conséquences, à définir ensemble un nouveau " Programme de Résistance " pour notre siècle, sachant que le fascisme se nourrit toujours du racisme, de l'intolérance et de la guerre, qui eux-mêmes se nourrissent des injustices sociales.

Nous appelons enfin les enfants, les jeunes, les parents, les anciens et les grands-parents, les éducateurs, les autorités publiques, à une véritable insurrection pacifique contre les moyens de communication de masse qui ne proposent comme horizon pour notre jeunesse que la consommation marchande, le mépris des plus faibles et de la culture, l'amnésie généralisée et la compétition à outrance de tous contre tous. Nous n'acceptons pas que les principaux médias soient désormais contrôlés par des intérêts privés, contrairement au programme du Conseil national de la Résistance et aux ordonnances sur la presse de 1944.

Plus que jamais, à ceux et celles qui feront le siècle qui commence, nous voulons dire avec notre affection :
« Créer, c'est résister. Résister, c'est créer ».

Signataires

Lucie Aubrac, Raymond Aubrac, Henri Bartoli, Daniel Cordier, Philippe Dechartre, Georges Guingouin, Stéphane Hessel, Maurice Kriegel-Valrimont, Lise London, Georges Séguy, Germaine Tillion, Jean-Pierre Vernant, Maurice Voutey.


pour la vidéo de l'appel des signataires cliquez ici

 

10/03/2006

DES OURS SLOVENES

Arrivée attendue de nouveaux ours dans les Pyrénées

medium_ours.2.jpg

L'arrivée annoncée de cinq ours dans les Pyrénées d'ici au 1er juillet ravive l'hostilité des éleveurs et les espoirs des partisans du plantigrade brun, qui jugent sa population menacée sur ce territoire.

La ministre de l'Ecologie, Nelly Olin, détaillera lundi les modalités de son plan de soutien à l'ours brun, qui devrait concerner cinq individus slovènes, quatre femmes et un mâle, et s'étaler de la mi-avril au début juillet, selon son entourage

Ils viendraient ainsi rejoindre les 14 à 18 ours actuellement présents dans les Pyrénées, selon les estimations officielles.

medium_ours_9.jpg

La nouvelle a réjoui les associations écologistes qui saluent la mesure en espérant qu'elle sera respectée et ira au-delà du "simple effet d'annonce".

En revanche, elle a suscité une première manifestation d'élus et d'éleveurs des six département pyrénéens concernés: ils étaient 350 environ à manifester vendredi à Toulouse, accompagnés d'ânes et de brebis

"C'est pas à nous de nourrir les ours", clamait la pancarte d'un berger, le président du conseil général de l'Ariège, Augustin Bonrepaux, prévenant: "si le gouvernement ne recule pas, ça se passera mal".

A cette saison, les ours promis à l'émigration dorment encore en Slovénie où l'hiver rigoureux qui s'étire prolonge leur hibernation. Leur capture devrait commencer vers la mi-avril, sans qu'il soit possible pour le ministère de fixer un calendrier précis

medium_ours_3.2.jpg

 

05/03/2006

PROJET DE LOI DE PREVENTION

Pas de zéro de conduite pour les enfants de trois ans

medium_creche.jpg

Appel en réponse à l'expertise INSERM sur le trouble des conduites chez l'enfantmedium_creche_2.gif

Le gouvernement prépare actuellement un plan de prévention de la délinquance qui prône notamment une détection très précoce des « troubles comportementaux » chez l'enfant, censés annoncer un parcours vers la délinquance. Dans ce contexte la récente expertise de l'INSERM, qui préconise le dépistage du « trouble des conduites » chez l'enfant dès le plus jeune âge, prend un relief tout particulier.medium_creche_5.gif

Les professionnels sont invités à repérer des facteurs de risque prénataux et périnataux, génétiques, environnementaux et liés au tempérament et à la personnalité. Pour exemple sont évoqués à propos de jeunes enfants « des traits de caractère tels que la froideur affective, la tendance à la manipulation, le cynisme » et la notion « d'héritabilité (génétique) du trouble des conduites ». Le rapport insiste sur le dépistage à 36 mois des signes suivants : « indocilité, hétéroagressivité, faible contrôle émotionnel, impulsivité, indice de moralité bas », etc. Faudra-t-il aller dénicher à la crèche les voleurs de cubes ou les babilleurs mythomanes
medium_enfants5.jpg

Devant ces symptômes, les enfants dépistés seraient soumis à une batterie de tests élaborés sur la base des théories de neuropsychologie comportementaliste qui permettent de repérer toute déviance à une norme établie selon les critères de la littérature scientifique anglo-saxonne. Avec une telle approche déterministe et suivant un implacable principe de linéarité, le moindre geste, les premières bêtises d'enfant risquent d'être interprétés comme l'expression d'une personnalité pathologique qu'il conviendrait de neutraliser au plus vite par une série de mesures associant rééducation et psychothérapie. A partir de six ans, l'administration de médicaments, psychostimulants et thymorégulateurs devrait permettre de venir à bout des plus récalcitrants. L'application de ces recommandations n'engendrera-t-elle pas un formatage des comportements des enfants, n'induira-t-elle pas une forme de toxicomanie infantile, sans parler de l'encombrement des structures de soin chargées de traiter toutes les sociopathies ? L'expertise de l'INSERM, en médicalisant à l'extrême des phénomènes d'ordre éducatif, psychologique et social, entretient la confusion entre malaise social et souffrance psychique, voire maladie héréditaire

medium_enfant.jpg

Cette expertise INSERM intervient précisément au moment où plusieurs rapports sont rendus publics au sujet de la prévention de la délinquance. On y lit notamment des propositions visant à dépister dès les trois premières années de leur vie les enfants dont l'« instabilité émotionnelle (impulsivité, intolérance aux frustrations, non maîtrise de notre langue) (va) engendrer cette violence et venir alimenter les faits de délinquance ». On assiste dès lors, sous couvert de « caution scientifique », à la tentative d'instrumentalisation des pratiques de soins dans le champ pédopsychiatrique à des fins de sécurité et d'ordre public. Le risque de dérive est patent : la détection systématique d'enfants « agités » dans les crèches, les écoles maternelles, au prétexte d'endiguer leur délinquance future, pourrait transformer ces établissements de lieux d'accueil ou d'éducation en lieux de traque aux yeux des parents, mettant en péril leur vocation sociale et le concept-même de prévention.medium_zero.jpg

Professionnels, parents, citoyens, dans le champ de la santé, de l'enfance, de l'éducation, etc. :

 Nous nous élevons contre les risques de dérives des pratiques de soins, notamment psychiques, vers des fins normatives et de contrôle social.

medium_enfants8.jpg


 

 Nous refusons la médicalisation ou la psychiatrisation de toute manifestation de mal-être social

 

 Nous en appelons à un débat démocratique sur la prévention, la protection et les soins prodigués aux enfants, dans un esprit de clarté quant aux fonctions des divers acteurs du champ social (santé, éducation, justice…) et quant aux interrelations entre ces acteurs

medium_enfants9.jpg

Contact : contact@pasde0deconduite.ras.eu.org

 

25/01/2006

CONTRAT PREMIERE EMBAUCHE

LES ETUDIANTS SE MOBILISENT

LE CONTRAT DE PREMIERE EMBAUCHE INSTALLE LES JEUNES DANS LA PRECARITE

Retrait du Contrat Première Embauche !


 

Déclaration des organisations étudiante et lycéenne et des organisations syndicales de salariés :
UNEF, UNL, CFDT, CFTC, CGT, CGT-FO, FSU, UNSA

Réunies le 24 janvier 2006, ces organisations ont confronté leurs analyses sur les dernières décisions gouvernementales relatives à l’emploi des jeunes, décisions annoncées brutalement au mépris de toute concertation.

Elles ont toutes confirmé leur opposition au projet de Contrat Première Embauche (suite du CNE).

medium_de_20villepin-sarko.jpg

La discrimination à l’encontre des jeunes, l’aggravation de la précarité pour tous les salariés qu’il entraîne, imposent une première action.

C’est pourquoi, elles appellent leurs structures locales à des manifestations communes, le 7 février 2006 sur un seul mot d’ordre :

RETRAIT DU CPE !

medium_devill.jpg

L’ensemble des organisations présentes appelle toutes les organisations syndicales de salariés, d’étudiants et de lycéens à renforcer par leur présence et leur appel cette journée de mobilisation et d’action.

le Contrat Première Embauche s’applique aux jeunes de moins de 26 ans, et, en particulier, permet au patron de
medium_sarkoflic.jpg
medium_manifestation.jpg

licencier sans motif pendant les deux premières années