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05/08/2010

Securité


Associations, syndicats et partis politiques appellent à un "grand rassemblement à l'occasion du 140e anniversaire de la République" pour dénoncer la politique de sécurité du gouvernement.

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Près de 49 organisations associatives, syndicales et politiques appellent à participer à un "rassemblement citoyen" le samedi 4 septembre à Paris et "partout en France", pour protester contre la politique de sécurité du gouvernement, ont-elles annoncé mercredi 4 août.

 


"Nous appelons l'ensemble des citoyens de ce pays à manifester publiquement leur opposition aux stratégies de stigmatisation et de discrimination et aux logiques de 'guerre' qui menacent le vivre ensemble", écrivent les signataires dans un communiqué commun.

Pétition

Ils appellent à un "grand rassemblement citoyen à l'occasion du 140e anniversaire de la République", le 4 septembre, "pour dire ensemble notre attachement à la liberté, à l'égalité et à la fraternité qui sont et qui resteront notre bien commun".

Les signataires, dénonçant "la xénophobie et la politique du pilori" annoncent également la mise en ligne dans "les prochains jours" d'une pétition "refusant toute politique de la peur ou de la haine".

"Une avalanche de discours et d'annonces provocatrices s'est abattue depuis plusieurs jours sur notre pays. Jusqu'au plus haut niveau de l'Etat, on entend des propos qui étaient jusqu'à présent l'apanage de l'extrême droite", écrivent les organisations.

Stigmatisation des communautés

"Le président de la République, lui-même, montre du doigt des communautés et des groupes sociaux entiers, stigmatise les Roms, les gens du voyage, les étrangers, les Français qui ne sont pas 'de souche', les parents d'enfants délinquants", ajoutent-ils. "Ce faisant, il ne lutte en rien contre la délinquance, qui est répréhensible pour tout individu sans distinction de nationalité ou d'origine".

Parmi les signataires figurent la Ligue des droits de l'Homme (LDH), ATTAC, la Cimade, le Cran, le MRAP, Droit au Logement (DAL), Emmaüs France, la CFDT et la CGT, le NPA, le PCF, le Parti de Gauche, le PS, les Verts, le Syndicat de la Magistrature (SM) et le Syndicat des Avocats de France (SAF).

(Nouvelobs.com)

01/08/2010

Que cesse la politique de la peur

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A l'heure où Nicolas Sarkozy veut «réévaluer les motifs pouvant donner lieu à la déchéance de la nationalité française», de nombreux intellectuels européens, parmi lesquels les Français Etienne Balibar, Tzvetan Todorov, Michel Agier, Françoise Vergès, Pierre Tevanian... signataires du Manifeste en faveur d'une autre Europe, défendent au contraire «une politique libérée de la peur et de la xénophobie».

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pave.jpgL'Europe est en pleine crise. Et l'on nous dit qu'il faut avoir peur : peur pour notre sécurité, peur pour notre culture, peur pour nos emplois, peur pour nos libertés, peur pour notre confort, peur pour notre avenir. Il n'y aurait pas d'alternative à l'insécurité de l'emploi, à la baisse des salaires et au rallongement de la vie professionnelle, à la transformation de nos quartiers, de nos villes et de nos pays en camps retranchés bardés de défenses contre tous les « ennemis publics » désormais répertoriés : les immigrants, les pauvres, les « autres » en général, différents de nous au point de vue culturel, religieux ou ethnique.

 

Mais est-ce bien le chemin sur lequel pourra progresser une Europe qui est aujourd'hui le foyer de millions de personnes venues de tous les horizons, croyants de multiples religions, héritiers de multiples cultures, entretenant des liens dans le monde entier ? Dans cette Europe, il est aberrant de vouloir fermer les frontières, de fabriquer du conflit entre braves gens « de chez nous » et « racailles » venues d'ailleurs, de promouvoir la pureté ethnique et culturelle, de diaboliser tout ce qui est différent.

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Le discours xénophobe qui est en train de se répandre dans la sphère publique détourne notre attention des problèmes urgents du moment, il nous empêche de trouver les idées neuves et les comportements qu'il nous faut pour affronter les dangers réels, les incertitudes pesant sur l'économie, inventer ensemble les modes de vie qu'exige une société culturellement toujours plus complexe.

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En tant que citoyens préoccupés par l'évolution de l'Europe, nous en appelons au sens des responsabilités de ses leaders d'opinion et de ses dirigeants. Nous voulons que cesse la politique de la peur et que s'enclenche une politique de l'espoir. Sinon, l'Europe retombera pour une période indéfinie dans le piège de la haine et de l'intolérance, dont il sera très difficile de sortir. Comme par le passé, elle transformera les amis en ennemis, capables d'inimaginables monstruosités. Nous sommes à deux doigts du point de non retour. C'est ce sentiment d'urgence qui inspire le présent manifeste, appelant tous les habitants de l'Europe, que son présent et son avenir préoccupent, à nous rejoindre pour imaginer et mettre en œuvre une politique d'ouverture appropriée au XXIe siècle.

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Une politique européenne ainsi conçue doit proclamer et mettre en œuvre quatre grands principes :

 

1. La diversité est l'essence de l'Europe. La vision d'une Europe inaltérable et pure, culturellement homogène, relève on le sait de la fiction. Mais cette fiction est terriblement dangereuse. Il nous faut rappeler inlassablement et savoir reconnaître que, dans ses plus belles réussites, l'Europe a puisé aux forces créatrices du monde entier. Ce n'est que par la coopération avec des gens aux origines diverses et aux expériences complexes, par le respect des différences et des choix en matière de sexe et de sexualité, de race, de religion et de culture qu'elle a pu se faire. C'est cette tradition d'ouverture et d'inclusion qu'il faut ranimer pour affronter l'incertitude et les conflits de l'avenir – et non l'héritage sombre de l'autre Europe, imbue de sa prétendue supériorité sur le reste du monde, fermée sur elle-même, méfiante envers tous les autres.

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2. Une mentalité de solidarité  et d'espoir. L'histoire l'a montré : dès lors qu'il faut faire face à l'incertitude et à l'instabilité, il vaut toujours mieux faire preuve de courage et de tolérance que de crainte et de fermeture. La politique de la peur qui envahit la société européenne doit être dénoncée, rejetée et remplacée par un esprit de courage et d'ouverture face à l'avenir, qui ne pourra naître que de la mobilisation et des énergies combinées de toutes sortes de citoyens. C'est lui qui nous permettra d'affronter les préoccupations que partagent aujourd'hui tous les membres de la société européenne, indépendamment de leur origine. Esprit d'espoir et non pas de peur, de confiance et non pas de soupçon, d'égalité et non pas de domination, de dialogue et non pas de discrimination, de négociation et non pas d'agression.

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3. La protection des biens communs. Il nous faut développer le sentiment que nous partageons un même objectif. En son centre, il y a la réhabilitation de l'idée des « biens communs », l'idée que c'est à nous tous qu'il appartient de créer notre environnement culturel, économique et social, et de le défendre – en même temps que le milieu naturel – contre la pollution industrielle et les excès de la consommation. Les clés d'une telle politique des biens communs sont le développement d'une sphère publique active, des services publics dignes de ce nom et des espaces publics vivants, le respect et la protection de l'environnement, l'assurance contre les dangers et les risques majeurs, la recherche d'équipements et de technologies favorisant les capacités des individus au lieu de les détruire. Enfin et surtout, le développement d'une priorité aux biens communs devrait être le moyen de concilier les différences entre les hommes et d'éviter qu'elles ne dégénèrent en antagonismes.images 15.jpg

 

4. Une économie visant à l'accueil des hommes. Les questions de politique culturelle sont indissociables des questions de politique économique. La solidarité économique est requise pour encourager la tolérance autant que pour offrir des emplois. Il nous faut donc une politique qui développe l'héritage européen de justice sociale : une économie qui multiplie les chances et récompense le travail ; une couverture sociale universelle ; une responsabilisation des grandes sociétés par actions ; du travail pour tous et des rémunérations justes, ainsi qu'une action soutenue de développement des potentiels humains. Conformément à cette tradition, qui va bien au-delà des appartenances idéologiques particulières et de l'esprit de parti, il faut de toute urgence réformer la régulation des marchés, pour faire en sorte que leurs besoins soient subordonnés à ceux de la société et non l'inverse. Seules de telles mesures garantiront une croissance au profit du plus grand nombre et non de la minorité et, partant, susciteront des comportements sociaux et des valeurs faisant barrage à la jalousie et à la haine.

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images 15.jpgRésistons donc, tous ensemble, à la culture actuelle de l'état d'urgence et à son obsession maniaque de la surveillance et du contrôle, qui stigmatise l'étrangeté et l'altérité. A sa place, créons une culture de la solidarité et définissons des objectifs communs qui surmontent nos différences. Déclarons bien haut notre refus de la société injuste et inégale qui accuse ses propres victimes et ses propres sinistrés. Réveillons notre confiance dans les pouvoirs de la démocratie, de l'équité et de la justice sociale pour la majorité  des citoyens. Fixons de nouvelles règles, fondées sur la coopération et la réciprocité, pour les relations de l'Europe avec tous les pays où la vie humaine (et la vie en général) n'est que trop souvent considérée comme une marchandise sans valeur. Admettons que la curiosité et les leçons qu'on apprend des autres restent le plus sûr moyen d'aménager l'incertitude de l'avenir.


 

Notre appel est certes ambitieux, mais il est très simple : il consiste à voir dans les sujets mêmes de nos préoccupations la meilleure base de départ pour une action collective, les cadres d'une politique démocratique en Europe, et à découvrir dans les capacités d'innovation que confère aux Européens la diversité de leurs modes de vie la meilleure ressource à leur disposition pour aborder de manière responsable les défis du futur.

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16/02/2010

Un chiffre

chomeur.jpegEn 2010, ce sont près d'un million de chômeurs qui vont arriver en fin de droits. Parmi eux, 600 000 personnes vont se retrouver du jour au lendemain sans aucune allocation ou aide. Sans la solidarité de leurs familles, c'est l'exclusion qui les attend.

C'est inacceptable.

 

Luttes des chômeurs : retour vers le passé

 

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Dans les années trente et suite à la crise boursière de 1929 le chômage explose de façon exponentielle laissant des millions de gens sans ressources. A l’époque se montent alors des comités de chômeurs dont nous reproduisons ici deux appels à réunion et à action...

On remarquera que les conditions d’affiliation complexes pour bénéficier d’une allocation de misère ne datent pas de L’Unedic, et la gestion de la misère par les petits barons locaux, non plus.

 

Tract de Mars 1932 du Comité des Marins Chômeurs du Havre

COMITÉ DES MARINS CHÔMEURS

Camarades,

L’aggravation de la misère dans nos foyers se traduit par de nombreuses arrestations, suicides de navigateurs.

L’Etat donne III millions avec la complicité des réformistes, et de notre municipalité. Ceux-ci en revanche nous cherchent des noises pour l’inscription en nous demandant 6 mois de navigation dans les 18 mois qui précèdent.

Ils nous oppriment, aussi faut-il réagir en constituant notre groupe des marins chômeurs qui deviens une nécessité au moment où les armateurs veulent diminuer nos camarades embarqués pour qu’ensemble nous montrons notre volonté d’arracher comme à Rouen.

L’inscription de tous les marins et pécheurs sans condition d’âge d’embarquement, de nationalité, pour un abri pour nos camarades sans logement.

A cet effet, assistez tous à la réunion des marins chômeurs, samedi 5 Mars à Franklin.

Pour aller déposer nos modestes revendications à la Mairie.

 

Tract de Décembre 1933 du Comité des Chômeurs du Havre

Comité des chômeurs du Havre

A tous les chômeurs, métallos, gars du bâtiment, marins, etc...

Nous sonnes en plein hiver, le chômage augmente sans cesse, la misère rode partout. Combien parmi les chômeurs sont transis de froid, dans leur taudis parcs qu’ils n’ont pas de charbon.

Combien d’affamés tombent malades dans la rue. Les hôpitaux sont trop petits pour contenir tous les malades.

La semaine dernière encore, un chômeur a été trouvé mort de froid dans un wagon. Le nombre des suicides des chômeurs atteint des proportions jamais connues à ce jour.


CAMARADES, IL FAUT RÉAGIR

L’issue de notre misérable situation n’est pas dans la résignation, le désespoir, ni le suicide, LE SALUT EST DANS LA LUTTE.


Il faut s’organiser et protester par tous les moyens et en toutes occasions. Ce n’est que par le nombre, que par la force que nous arracherons quelques chose. Ce n’est pas chose impossible que d’assister aux réunions de chômeurs. C’est même uns sacrifice bien mince en regard de celui que viennent d’imposer les marcheurs de la faim, partis de Lille jusqu’à Paris et qui se préparent à refaire le même chemin en sens inverse.


IL N’EST PAS POSSIBLE QUE NOUS RESTIONS INACTIFS PLUS LONGTEMPS POUR IMPOSER LE RETRAIT DE 40 à 50%. POUR OBTENIR DU CHARBON : Tous les chômeurs, chômeuses, jeunes et adultes à la réunion qui se tiendra samedi 9 décembre, à 2hI/2 au cercle Franklin.

La salle sera chauffée.

Le comité des chômeurs.

Le Comité.

28/01/2010

Z

Je viens de revoir

Réquisitoire contre la dictature des colonels dans les années 60, en Grècez.jpg


40 ans après le film de Costa Gavras

Z en 1969, le film que le public applaudissait après les séances

35 ans après la chute du régime des colonels grecs, le 24 juillet 1974


L’ histoire de l’assassinat en 1963 du député socialiste Gregoris Lambrakis

Yves Montand, le députéz10.jpg

 

Jean- Louis trintignant,le petit juge intègre

,15.jpg Irène Papas, helène,12.jpg

 

 

 

 

 

 

 

le reporter, Jacques Perrin

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"C'est lors d'un séjour en Grèce que Costa-Gavras découvre le livre de Vassilis Vassilikos, « Z », retraçant l'assassinat du leader de la gauche, organisé par la police et camouflé en banal accident. Dès son retour, il en écrit le scénario en collaboration avec Jorge Semprún. Ne trouvant pas le financement, il en parle à Eric Schlumberger et Jacques Perrin, qu'il connaissait depuis le film Compartiment tueurs. Pour monter le film, Eric Schlumberger et Jacques Perrin assurent une partie du financement et utilisent leurs contacts, en particulier en accepta de jouer en participation.

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La musique de ce film a été composée par le compositeur grec Mikis Theodorakis. En réponse à Costa-Gavras, qui lui fit demander durant sa détention pendant la dictature des colonels, d'écrire la musique de son film, il lui fit passer ce mot : « Prends ce que tu veux dans mon œuvre. »

Le film a été récompensé par le « Prix du Jury » à Cannes,  et celui du meilleur montage,"

  • Oscar du meilleur film en langue étrangère pour le compte de l'Algérie
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"Quand le film sortit en salle il y a quarante ans, il y avait trois dictatures dans l’ Europe du sud, celle de Franco en Espagne, celle de Salazar au Portugal, celle des colonels grecs. 1974 et 1975 furent les années de la victoire historique de la démocratie dans les trois pays. Ce fut aussi la possibilité ouverte à l’élargissement de la Communauté Economique Européenne à ces trois pays, un grand moment de la construction de l’ Europe et du développement des économies et des sociétés de ces grands pays d’ Europe du sud.

Christos Antoniou Sartzetakis, le personnage joué par Jean Louis Trintignant, le petit juge d’instruction courageux et tenace, devint l’un des présidents de la République de la Grèce démocratique en 1985.

Z, en grec "Il est vivant" était inscrit sur les murs par les résistants au régime des colonels.

La musique de Theodorakis, les interprétations de la chanteuse Maria Farandouri rappellent tous ces combats aujourd’hui vivants.  " par Patrice Berger, " les évènement

 

Z, premier volet de la trilogie politique de Costa Gavras, avant l'Aveu 1970images.jpg et l'état de siège 1973images4.jpg

2009 Eden à l'Ouest,costa 3.jpg une histoire d'errance et d'immigration

 

 

images17.jpgIls sont tous là, Charles denner, Bernard Fresson, Jean Bouise, marcel Bozzufi, Rénalto Salvatori, José Arthur, Georges Géret, Pierre Dux.....

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14/01/2010

Le mur des expulsés

image_10.jpgBILLÈRE. Le tribunal administratif de Pau demande au maire d'effacer la fresque

 

Pour l'élu socialiste, si la fresque est bien « politique », elle n'est pas partisane ou prosélyte même si lui-même critique « la politique d'expulsion du gouvernement qui coûte cher à la République ».

La réalisation de la fresque sur le mur de la salle communale Robert de Lacaze le 5 septembre a été réalisée en soutien aux familles de sans-papiers expulsées l'année dernière. Le maire de Billère avait laissé libre cours à l'artiste de peindre une fresque où peuvent se lire ces mots « engagement, enfants, papiers, dénoncer citoyen, liberté, égalité, fraternité, solidarité, expulsés, terre d'accueil, justice, entraide, métisse ».

Le « mur des expulsés » est devenu une affaire politique, un bras de fer entre le préfet et le maire de Billère, soutenu par le bâtonnier Jean-François Blanco. (photo luke laissac)

 

Au-delà de la fresque, Jean-Yves Lalanne veut rappeler que derrière, il y a « un combat contre les expulsions. On parle beaucoup de quelques grammes de peinture mais il n'y a pas de mots infamants écrits avec. Il faut que monsieur le préfet et monsieur Besson sachent que la lutte continue et le droit d'expression aussi. »

Auteur : odile faure
o.faure@sudouest.com  (extrait)

09/12/2009

Copenhague

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06:00 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : politique, copenhague

01/12/2009

Delit de solidarité

image4.jpgLe Parlement européen a décerné, mercredi 25 novembre, le prix Lux 2009 au film Welcome de Philippe Lioret, une chronique sur l'aide bénévole aux étrangers en situation irrégulière qui avait entraîné une polémique avec le ministre de l'immigration, Eric Besson. Le prix Lux récompense la meilleure œuvre cinématographique de l'année traitant des valeurs européennes, de l'intégration continentale ou de la diversité culturelle de l'Union européenne.

 

L'imunité humanitaire n'existe pas

 

L'article L622-1 sert toujours à interpeller, placer en garde à vue, poursuivre et condanner les bénévoles.

images.jpgLe député socialiste de Seine Saint-Denis va redéposer la proposition de loi qu’il a défendue au printemps, sous la forme d’un amendement au texte sur la simplification du droit, actuellement en commission. Il demande l’abrogation d’un article de loi qui prévoit cinq ans de prison et 30.000 euros d’amende contre "toute personne qui aura, par aide directe ou indirecte, facilité ou tenté de faciliter l’entrée, la circulation ou le séjour irréguliers d’un étranger en France".

l'opposition et les associations  réclament à nouveau l'abrogation du "délit de solidarité"


15/01/2009

Le Brésil accorde l'asile politique à Cesare Battisti

19:53 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : politique

23/12/2008

Le pere molex

Molex: les salariés campent devant l'usinemolex.jpg

Les salariés de l'équipementier automobile craignent un déménagement de matériel en catimini par la direction

Afin d'empêcher un déménagement d'outillage et de stocks, les 283 salariés de Molex à Villemur-sur-Tarn (Hte-Garonne) ont décidé de camper devant leur usine durant la fermeture temporaire pour 2 semaines.

Ils craignent en effet que leur direction, qui prévoit de fermer pour délocaliser en Slovaquie en juin 2009, ne profite des fêtes pour se servir

Le Groupe américain Molex, qui emploie quelque 30.000 personnes dans le monde,  a annoncé le 23 octobre sa décision de fermer son site de production de connecteurs automobiles de Villemur-sur-Tarn, qui emploie 283 salariés, pour délocaliser en Slovaquie. L'entreprise a pourtant fait en 2008 des bénéfices de 1,2 million d'euros.

Quelque 200 salariés, soutenus par des élus locaux, se sont réunis mardi midi pour un "repas de  Noël" en plein air, dans le froid, face à l'usine. Ils ont déjeûné près d'un sapin sur lequel avaient été accrochées,  les photos d'identité des 283 salariés futurs licenciés, telles des boules de Noël. "C'est pour remercier le Père Molex ", ont-ils expliqué.

 

20:41 Publié dans SOLIDARITE | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : politique

05/11/2008

"Eve dans l’Humanité", Maria Deraismes

eve.jpgMaria Deraismes est une figure emblématique du féminisme. Femme d’avant-garde et co-fondatrice du Droit Humain avec Georges Martin, l’ouvrage « Eve dans l’humanité » paru aux éditions « Abeille et Castor » est un témoignage historique et politique de cette femme d’exception

Eve dans l’humanité

A notre époque où les droits des femmes sont encore parfois remis en cause, les commentaires historiques, théologiques ou littéraires de Maria Deraismes, sont toujours d’actualité. Portant sur la place des femmes dans la société, sur son image et sur son rôle son regard nous est utile pour mieux comprendre notre société.

Eve dans l’humanité réunit les discours prononcés par Maria Deraismes au cours des nombreuses conférences notamment celle organisée au Grand Orient de France ; ainsi que des textes majeurs prennent le contre-pied de la pensée antiféministe de l’époque, tels que « Eve contre Dumas fils ».

Cette nouvelle édition est enrichie d’une préface d’Yvette Roudy, Ministre des Droit de la femme de 1981 à 1986 et d’une introduction d’Andrée Prat, représentante de la commission Histoire de la fédération française « Le Droit Humain ».

Qui fut Maria Deraismes ?

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Née à Paris en 1828, dans une famille de riches commerçants républicains, Marie-Adélaïde Deraismes acquiert rapidement une culture supérieure à celle des jeunes filles de son époque. Elle étudie le latin, le grec, les philosophes, la Bible, les pères de l’église, les traductions des livres de l’Inde et des religions orientales. Elle pratique le théâtre, la peinture et la musique.

Maria devient alors une femme engagée et féministe. Dés 1866, décidée par la lecture du pamphlet antiféministe de Barbey d’Aurévilly (« Les Bas-bleus » Tome 5 des Œuvres et les hommes du XIXème siècle), elle participe aux conférences organisées par des maçons, dont Léon Richer, à l’Hotêl du Grand Orient. L’occasion pour elle de mettre en valeur ses grandes qualités d’oratrice. De 1866 à 1870, Maria Deraismes développe lors de nombreuses conférences des sujets divers tels que la morale, l’histoire, la littérature etc.

Elle participe à la création de la Société pour la revendication des droits de la femme en 1870 au coté de deux journalistes, André Léo et Léon Richer. Une fois la loi de 1881 sur la presse autorisant les femmes à devenir directrices de journaux, Maria Deraismes achète Le Républicain de Seine-et-Oise pour soutenir les candidats républicains.

Femme de lettres, Maria Deraismes est l’auteure de pièces de théâtre dont Le Théatre chez soi en 1864 et publie plusieurs articles dans Le Nain Jaune, L’Epoque, Le Grand Journal et Le Droit des femmes.

 Maria Deraismes, Préface d’Yvette Roudy
 Eve dans l’humanité
 Discours et Conférences
 Editions Abeille et Castor                    
Etudes et Société   par Alexandra Roujou

08:00 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : politique