26/04/2009
STARMANIA 30 ANS
La petite histoire de starmania à fait le tour du monde
Starmania, l'opéra-rock de légende créé par Luc Plamondon et Michel Berger, fête cette année ses 30 ans.
18:47 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : starmania 30 ans catherine ringer
Le trait d’Iturria
00:11 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : le trait d'uterria
25/04/2009
Canejean
Le long des sentiers, des genêts en fleurs
18:51 Publié dans Ballade | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : ballade canejan printemps
22/04/2009
La cigarette de Coco Chanel
L'affiche du film d'Anne Fontaine, "Coco avant Chanel" avec Audrey Tautou tenant une cigarette a été refusée par Métrobus, la régie publicitaire de la RATP.
Jacques Tati et Coco Chanel interdits de fumer dans le metro et sur les bus
Ridicule
23:56 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (30) | Tags : censure metrobus
EN FORET
Que j'aime à parcourir votre ombrage ignoré !
Dans vos sombres détours, en rêvant égaré,
J'éprouve un sentiment libre d'inquiétude !..."
"On quitte le grand'route et l'on prend le sentier
Où flotte un bon parfum d'arôme forestier.
Dans le gazon taché du rose des bruyères,
Surgissent, ça et là, des ajoncs et des pierres....
Nul horizon. Le long de cette sente étroite,
Une futaie à gauche, un haut taillis à droite.
Rien ne trouble la paix et le repos du lieu ;
Au-dessus, un ruban très mince de ciel bleu
Que traverse parfois, dérangé dans son gîte,
Un oiseau voletant, qui siffle dans sa fuite...."
Henri de REGNIER - Poète et romancier,
12:06 Publié dans randonnees | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : ballades randos
21/04/2009
Bloqués quatre jours en mer, 144 immigrés finalement transférés en Sicile
PORTO EMPEDOCLE (AFP) — Les 144 immigrés clandestins bloqués en mer sur un navire turc depuis jeudi en raison d'un bras de fer entre Malte et l'Italie, ont tous été débarqués lundi dans un port sicilien après le feu vert de Rome à leur transfert, a constaté un journaliste de l'AFP.
Un petit groupe d'une trentaine de personnes, puis un autre de quatre-vingt-quatorze hommes et femmes, ont touché terre lundi à Porto Empedocle, près d'Agrigente (côte sud de la Sicile) après avoir été transférés depuis le navire marchand turc par une vedette de la police financière et une autre de la marine.
Dans la nuit de dimanche à lundi, vingt autres migrants -- blessés ou malades -- ainsi que le cadavre d'une femme enceinte, avaient déjà été transférés d'urgence sur la petite île italienne de Lampedusa.
Dimanche soir, l'Italie a finalement accepté d'accueillir sur son sol les 140 immigrés sauvés du naufrage jeudi par un cargo turc battant pavillon panaméen, le Pinar, dans la zone d'intervention maltaise.
Le sort de ces immigrés était devenu l'objet d'une intense bataille diplomatique entre l'Italie et l'île de Malte, Rome indiquant les avoir acceptés "pour des raisons d'urgence humanitaire" et "devant le refus persistant du gouvernement maltais (de se charger des réfugiés)", selon un communiqué du gouvernement.
Malte a reconnu qu'ils avaient été recueillis dans sa zone de sauvetage en Méditerranée mais a affirmé que, selon les règles internationales, le cargo devait les déposer "dans le port le plus proche", c'est-à-dire à Lampedusa.
Lundi, la Commission européenne a estimé que les gouvernements européens devaient montrer davantage de solidarité pour aider les Etats membres les plus exposés, comme l'Italie et Malte, à faire face aux flux d'immigrants.
"Le droit maritime international dit qu'il faut ramener les personnes en risque de naufrage au port le plus proche où les conditions d'accueil sont acceptables. En l'occurence, il s'agissait de Lampedusa", a tenu à souligner Jacques Barrot, le commissaire en charge des questions liées à l'immigration. pho-kd/ema/ai eaf
09:27 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : migrants solidarité les immigrés du cargo turc le "pinar"
19/04/2009
Quand Germaine Tillion écrivait une opérette en déportation
Avec un documentaire sur le « Verfügbar aux Enfers », opérette écrite à Ravensbrück par Germaine Tillion et qui est le texte le plus singulier qui nous soit parvenu des camps de la mort, Arte rend hommage le 20 avril à la grande résistante et ethnologue disparue il y a un an.
Octobre 1943, Ravensbrück. Après plusieurs mois à la prison de Fresnes, Germaine Tillion, qui a alors 36 ans, arrive à Ravensbrück, un camp de déportation destiné aux femmes. Aussitôt, elle est affublée d'un triangle rouge. Rouge, comme politique.
Entrée dans la Résistance dès 1940, elle a été une des responsables du réseau du Musée de l'Homme jusqu'à son arrestation sur dénonciation en août 1942. Dès son arrivée, cette ethnologue qui a vécu des années en Algérie pour sa thèse, continue à travailler, si on peut dire, en prenant le camp comme sujet d'étude.
Une opérette écrite cachée dans une caisse d'emballage
Elle amasse une quantité d'informations qui nourriront les trois livres qu'elle consacrera après la guerre à Ravensbrück, essentiels pour comprendre la mécanique mise au point par les nazis. Mais résister, c'est aussi se foutre de la gueule des tortionnaires et faire rire ses camarades.
Ainsi naît le « Verfügbar aux Enfers », le terme Verfügbar désignant les prisonnières corvéables à merci, « à la disposition » (« zur Verfügung ») des SS. Afin de ne pas travailler pour les Allemands, ces femmes ne s'inscrivaient dans aucun « kommando », quitte à devenir les plus mal traitées des plus mal traitées. Cela a été le choix de Germaine Tillion.
Cachée dans une caisse, elle écrira pendant dix jours cette opérette dont le titre est inspiré d' »Orphée aux Enfers », l'opéra-bouffe d'Offenbach, lui-même parodie d'« Orphée et Eurydice » de Gluck.
Quand elle quitte Ravensbrück, libérée par la Croix Rouge suédoise, Germaine Tillion emporte avec elle une bobine photographique volée et qui contient des clichés des vivisections faites sur de jeunes Polonaises. Une de ses camarades, Jacqueline d'Alincourt, prend le manuscrit de l'opérette.
« J'ai écrit une opérette, une chose comique, parce que je pense que le rire, même dans les situations les plus tragiques, est un élément revivifiant. On peut rire jusqu'à la dernière minute. »
C'est ainsi qu'est parvenu jusqu'à nous cet éclat de rire corrosif lancé comme un pied de nez allègre aux bourreaux. Longtemps, Tillion refuse sa publication. Qui pourrait comprendre comment des déportées ont pu rire des atrocités qu'elles subissaient ?
Pour dire l'horreur tout en se moquant, pour dire la misère des déportées tout en riant, Germaine Tillion a donc inventé le « verfügbar », une « nouvelle espèce zoologique » que décrit un savant naturaliste, qui est le fil rouge de l'opérette. Le texte même, chef d'oeuvre de distanciation, révèle un vrai écrivain, dans la veine des grands fabulistes.
Et la musique ? Tillion n'a que sa mémoire à sa disposition. Elle puise dans ses souvenirs et se rappelle, par exemple, de chansons d'avant guerre, d'une mélodie de Duparc, de la « Danse Macabre » de Saint(Saëns, d'« Au clair de la Lune », d'un air de publicité. Le tout mêle musique populaire et musique classique… Dans le texte, un astérisque renvoie au nom d'une mélodie lorsqu'un air est prévu.
Les déportées participent à l'élaboration du « Verfügbar »
Comme dans le genre de l'opérette, Tillion détourne des airs d'opéra en en modifiant le texte. « J'ai perdu mon Eurydice », extrait « d'Orphée et Eurydice » de Gluck devient ainsi « J'ai perdu mon Inedienst » (« permis de repos »)
Mais seule, elle ne serait certainement pas parvenue à nourrir tout son texte de musique. C'est ce que raconte sa camarade de déportation Anise Postel Vinay :
« Les unes et les autres ont donné des idées parce qu'il y a une telle variété de chansons que c'est impossible que Germaine se soit rappelé tout ça. Il a fallu que chacune donne la chanson dont elle se souvenait, et Germaine, elle, tenait la plume. »
Jamais montée, cette opérette a fini par l'être au Théâtre du Châtelet en 2007, pour célébrer le centième anniversaire de Germaine Tillion. A partir de là, un documentaire réalisé par David Unger a été imaginé.
Composé des extraits de l'opérette captée au Châtelet, émaillé par les témoignages de six femmes déportées à Ravensbrück, dont Germaine Tillion, commenté par la metteuse en scène et le compositeur chargé des arrangements, il nous bascule dans un univers où le courage brave la mort, l'intelligence défie la férocité, le rire côtoie le pire.
Dans « Ravensbrück », Germaine Tillon écrit :
« Si j'ai survécu, je le dois d'abord et à coup sûr au hasard, ensuite à la colère, à la volonté de dévoiler ces crimes et, enfin, à une coalition de l'amitié, car j'avais perdu le désir viscéral de vivre. »
Dévoilement des crimes, colère déguisée en rire, coalition de l'amitié : le « Verfügbar aux Enfers », c'est bien tout cela.
Rue 89
20:57 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : le « verfügbar aux enfers », germaine tillon
17/04/2009
1969
15:14 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : nostalgie wight is wight
PHOTO DU JOUR
13:01 Publié dans Ballade | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : randos
15/04/2009
1er Mai
Le 1er mai 2009 doit faire date. Après les mobilisations syndicales massives des 29 janvier et 19 mars, toutes les centrales ont décidé à nouveau d’appeler dans l’unité à une grande mobilisation le 1er mai. C’est une première depuis plusieurs décennies.
Nicolas Sarkozy et le gouvernement doivent enfin entendre la voix des millions de salariés qui exigent un changement de cap économique et social et qui attendent avec de plus en plus de colère que des décisions soient prises en faveur du pouvoir d’achat et de l’emploi.
Qu’ils soient élus, militants associatifs ou syndicaux, les socialistes seront là, parce qu’ils soutiennent ce mouvement social, et parce qu’ils y participent par leurs engagements et par leurs propositions face à la crise.
la suppression de l’injuste paquet fiscal, l’arrêt du plan de suppressions de postes dans la fonction publique (en particulier dans l’éducation et à l’hôpital) ; le versement d’une aide de 500 euros pour 13 millions de personnes gagnant moins de 1,4 fois le smic, la baisse de la TVA pour relancer la consommation, l’accompagnement des salariés licenciés et l’arrêt des licenciements boursiers.
Le 1er mai, c’est aussi l’occasion de rappeler les nécessités de solidarité et de régulation internationales, et notre conviction qu’il faut maintenant changer l’Europe que les ultras-libéraux comme Barroso conduisent à l’impuissance face à la crise internationale et son cortège d’injustices.
L’histoire des 1er mai s’est souvent confondue avec celle des plus grands progrès sociaux qu’ont toujours portés les socialistes dans notre pays. Nous serons à nouveau fièrement au rendez-vous.
David ASSOULINE - Sénateur de Paris
13:50 Publié dans SOLIDARITE | Lien permanent | Commentaires (19) | Tags : 1er mai je marche