19/03/2009
QUELQUES JOURS EN BALLADE
Posé sur le haut d'une colline, un vieux village ,Grimaud
Nous partons demain
06:17 Publié dans Ballade | Lien permanent | Commentaires (20) | Tags : ballade grimaud
17/03/2009
Sur un trapeze
peut-être que la nuit le monde fait la trêve
et qu'aujourd'hui ton sourire fait grève
On dirait qu'on sait lire sur les lèvres
et que l'on tient tous les deux sur un trapèze
peut-être que la nuit le monde fait la trêve
et qu'aujourd'hui ton sourire fait grève
On dirait qu'on sait lire sur les lèvres
et que l'on tient tous les deux sur un trapèze
11:10 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : alain bashung
SIDA réapprendre le b-a-ba
A l'occasion de la Journée mondiale contre le sida le 1er décembre, une enquête menée à l'échelle européenne révèle un degré d'ignorance, parfois effrayant, de la maladie.
25 millions de morts en 25 ans : la pandémie de sida ne montre aucun signe de fléchissement. Ces dernières années, la couverture médiatique autour du sida s'est focalisée presque exclusivement sur l'Afrique, donnant à la maladie l'image d'un problème spécifique aux pays en voie de développement. Alors que quasi 95% des nouveaux cas étaient enregistrés dans le tiers-monde, les gouvernements et les médias européens ont largement ignoré le nombre de cas croissant dans leurs propres pays, dit développés.
Ignorance ne rime pas avec bien-être
Emma Bickerstaff, membre de l’ONG ‘National Aids Trust’ (NAT), travaille pour sensibiliser les populations au virus du VIH. Elle affirme que, parmi les jeunes, le rapport au sida relève plus de l’ignorance que de l'insouciance. « L'éducation sexuelle n'est pas une matière obligatoire dans le cursus scolaire », dit-elle, ajoutant que « de nombreuses personnes quittent l'école quasiment sans rien savoir sur le VIH ou les autres maladies sexuellement transmissibles (MST) ».
Ce point de vue est confirmé par une récente enquête menée par l'Eurobaromètre. 45% des citoyens européens interrogés pensent qu'il est possible d'être contaminé par le VIH en partageant un verre, en faisant un don de sang à une personne porteuse ou souffrant du virus du sida, voire en prenant soin de cette même personne. Et les disparités d’information entre Européens sont flagrantes.
comment faire pour sensibiliser les Européens sur l'assassin le plus dangereux du XXe siècle ? En 2005, en Europe, les 15-24 ans représentaient plus de 50% des nouveaux contaminés. Un public trop jeune pour se souvenir des grosses campagnes choc des années 80 ; et ces vingt dernières années, il n'y a eu aucun programme de sensibilisation majeure pour attirer l'attention des foules sur l’évolution du sida. Pire, bon nombre des mesures de prévention mises en place au départ de l’épidémie, quand le sida est devenu une priorité médicale, n'ont pas été maintenues.
" Le VIH a changé dans ces vingt-cinq dernières années », explique Bickerstaff. « Il n'est plus synonyme de condamnation à mort. S'il est détecté tôt, vous pouvez avoir une espérance de vie normale. C'est plutôt un état de santé sur le long terme. »
Pour Bruxelles, il est temps de s’attaquer au sida non seulement dans les limites de son territoire, mais aussi d’aider pour améliorer la situation hors de ses frontières. Selon l'OMS, le nombre de contaminations par le VIH en Europe et en Asie Centrale est passé de 30 000 en 1985 à 900 000 en 2005. 90% des nouveaux malades se trouvent en Estonie, en Russie et en Ukraine. Avec seulement 64% des personnes infectées en mesure de recevoir un traitement anti-viral, le sida est loin d'être sous contrôle en Europe.
00:10 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : journee mondiale contre le sida
16/03/2009
Quand Charles Masson défend le "Droit du sol"
Après avoir été ORL à l’hôpital de la Croix-Rousse, Charles Masson est parti exercer à la Réunion et à Mayotte. Il revient aujourd’hui à Lyon pour présenter « Droit du sol » une bande dessinée qu’il a entièrement scénarisée et dessinée sur la situation extrême des clandestins
Bande dessinée
>> Vous êtes à Lyon demain mercredi pour présenter « Droit du sol » (Ed. Casterman), une bande dessinée que vous avez scénarisé et dessiné sur les clandestins à Mayotte. Comment un médecin ORL lyonnais se retrouve autant sensibilisé à ce problème ?
Depuis tout petit, je suis sensibilisé à l’injustice et des clandestins, on en voit partout. J’en voyais lorsque je travaillais à la Croix-Rousse et j’en vois logiquement depuis que je travaille à la Réunion depuis 2002. Mais le summum, c’est indiscutablement Mayotte. Je suis assez sensibilisé car lors de mon remplacement annuel de deux mois là-bas, je suis seul en place : je pense que 50 à 80% de la population est formée de clandestins..
>> La situation d’accueil est toujours la même ?
Non, elle a empiré depuis 4 ans avec l’arrivée progressive de la sécurité sociale. Jusqu’en 2005, ils débarquaient et on les soignait avec un nom et selon le cas une date de naissance. Ils étaient pris en charge et recevait un petit carnet de santé qui leur permettait de se faire soigner. Ca fonctionnait bien ! Pêcheurs, chauffeurs de taxis, tous sont clandestins… Ils n’avaient pas de papiers mais ce n’était pas un souci : la santé était assuré et gratuite, les enfants qui naissaient devenaient français par le droit au sol. Tout fonctionnais assez bien.
>> Comment faites-vous désormais ?
On magouille par obligation. On a des difficultés à faire rentrer les patients clandestins à l’hôpital qui sont rejetés par le système d’accueil et les « petits chefs » locaux. On joue au gendarmes et aux voleurs : on les fait passer par la sortie… on détourne des bons gratuits selon les services, notamment en pédiatrie, afin de pouvoir soigner un maximum d’enfants. C’est la partie amusante, ça l’est moins lorsqu’ils ne peuvent pas être pris en charge pour des raisons thérapeutiques. Se dire, « ben tant pis… », c’est terrible.
>> Mais « Droit du sol », c’est également des destins croisés…
Ca fait un bout de temps que je voulais écrire sur Mayotte et le film « Magnolia » qui m’a énormément touché m’a donné la clef. Cette île est minuscule et on se rencontre souvent : c’est le lieu parfait pour raconter certaines problématiques, même si je n’arrivais pas à me mettre dans la peau d’un Mahorais. J’ai donc raconté la vie de personnes qui restent un certains temps sur l’île avec leurs illusions, leurs défaillances, les questions de métissage… puis je les ai fait lire à des Mahorais. Puis j’ai entendu cette histoire de ce petit garçon qui s’est retrouvé seul sur une plage… venant d’un kwassa. Ce n’est pas qu’un mythe : je me suis alors lancé. 6 mois de rédaction, 8 mois de dessins pour 700 pages, un rythme de fou, je ne vivais plus. Finalement, derrière un décor de théâtre où jouent mes personnages principaux, d’autres personnages apparaissent, les clandestins.
>> Le kwassa, cette embarcation qui fait la traversée jusqu’à Mayotte en venant des Comores, est le fil conducteur de votre ouvrage. C’est une manière folle d’obtenir ce « Droit du sol » …
C’est surprenant lorsqu’on discute avec ces gens. Comme je vous l’ai dit, ça me touche car ma partie, c’est le langage. En réfléchissant bien, je n’ai jamais vraiment risqué sauf peut-être en traversant une rue. Là, ils prennent le bateau, ne savent pas nager, payent 150 euros, eux qui gagnent deux euros par mois… c’est ça risquer sa vie, prendre des risques. Et ils font cela pour passer de la survie à la vie. Après, c’est très compliqué de leur dire de rentrer chez eux…
>> Pourquoi ce livre ?
C’est assez simple. J’aimerai que le secrétaire d’Etat aux Droits de l’homme le lise. Qu’il aille là-bas pour comprendre que rien n’est inventé. Et si je pouvais faire bouger les choses par « Droit du sol », j’en serai heureux.
>> Vous êtes en France métropolitaine pour quelques jours. Vous y reviendriez pour travailler ?
J’aurai du mal ! Je vis bien à la Réunion, j’ai des projets mais vous savez je ne fais que des remplacements. C’est un type de vie assez particulier qui ne convient pas à tout le monde. Rentrer quelques jours en France me permet de voir des amis dessinateurs, de promouvoir un peu mon bouquin. Je passe déjà pour un hurluberlu dans le milieu médical en faisant de la BD…
Charles Masson sera en dédicace demain mercredi 11 mars à 15 heures à la Librairie Expérience, place Antonin-Poncet à Lyon
11:50 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : bande dessinée charles masson
ANGORA
l m'aura fallu faucher les blés
Apprendre à manier la fourche
Pour retrouver le vrai
Faire table rase du passé
La discorde qu'on a semé
A la surface des regrets
N'a pas pris
Le souffle coupé
La gorge irritée
Je m'époumonais
Sans broncher
Angora
Montre-moi d'où vient la vie
Où vont les vaisseaux maudits
Angora
Sois la soie, sois encore à moi...
09:27 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : bashung
14/03/2009
Alain Bashung est mort
"Je voudrais vous remercier, vous m'avez beaucoup aidé, vous m'avez envoyé tellement d'amour!" a déclaré le chanteur, très émus et visiblement fatigué et amaigri, en recevant son dernier trophée. "Un jour je parlerai moins, jusqu'au jour où je ne parlerai plus", avait-il chanté...
20:23 Publié dans TRISTESSE | Lien permanent | Commentaires (20) | Tags : tristesse alain bashung
LE BAL PERDU
C'était tout juste après la guerre,
Dans un petit bal qu'avait souffert.
Sur une piste de misère,
Y'en avait deux, à découvert.
Parmi les gravats ils dansaient
Dans ce petit bal qui s'appelait...
Qui s'appelait...
qui s'appelait...
qui s'appelait...
{Refrain:}
Non je ne me souviens plus
du nom du bal perdu.
Ce dont je me souviens
ce sont ces amoureux
Qui ne regardaient rien autour d'eux.
Y'avait tant d'insouciance
Dans leurs gestes émus,
Alors quelle importance
Le nom du bal perdu ?
Non je ne me souviens plus
du nom du bal perdu.
Ce dont je me souviens
c'est qu'ils étaient heureux
Les yeux au fond des yeux.
Et c'était bien...
Et c'était bien...
Ils buvaient dans le même verre,
Toujours sans se quitter des yeux.
Ils faisaient la même prière,
D'être toujours, toujours heureux.
Parmi les gravats ils souriaient
Dans ce petit bal qui s'appelait...
Qui s'appelait...
qui s'appelait...
qui s'appelait...
13:54 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : bourvil elsa le bal perdu
13/03/2009
un coin de Dordogne
09:55 Publié dans Ballade | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : ballade dordogne
12/03/2009
LAURENT KORCIA CINEMA
"Son jeu est d'une liberté, d'une présence, d'une imagination que l'on ne connaît qu'à de rares violonistes d'aujourd'hui ... et du passé. Korcia a tout : le grand style, la technique, la présence, les idées, le charme." - Le Monde.
Qu'elle paraphrase, complète ou détourne les images sur l'écran, la musique de film, depuis sa première apparition en 1908, est un apport émotionnel essentiel au 7ème art. Laurent Korcia nous invite à faire un voyage magique à travers l'immense répertoire de la musique de film, de ses origines jusqu'à la fin du XXe siècle.
09:35 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : laurent korcia musique
10/03/2009
Angleterre: une présentatrice télé handicapée accusée de faire peur aux enfants
Où cela se passe-t-il?
En Angleterre, sur la chaîne de télé publique BBC
C'est quoi cette histoire?
La BBC a reçu déjà des plaintes concernant la présentatrice d'émissions pour enfants (“Do and discover” et “The bedtime hour”), Cerrie Burnell, qui ferait peur aux enfants a cause de .....son handicap.
Le présentatrice de 29 ans a en effet...une moitié de bras en moins. Un handicap avec lequel elle est née.
Dans une interview accordée à la chaîne américaine ABC, Cerrie Burnell parle de la polémique et evoque la "xénophobie envers les handicapés" à la télévision comme dans la société.
Ce choix de carrière divise l’opinion publique: il n’est n’est pas du goût de certains parents, qui estiment que ce handicap effraie leurs enfants. Tandis que se créent sur Facebook, de nombreux groupes de soutien à Cerrie Burnell, notamment: “Cerrie Burnell Must Stay on CBeebies – fight disability prejudice!” (Cerrie Burnell doit rester sur CBeebies-combattons les préjugés sur les handicapés!) et “Do u think Cerrie Burnell is scaring children? (I dont)” (Pensez-vous que Cerrie Burnell fait peur aux enfants ? Moi non).
Réconfortée par les divers soutiens qui s’accumulent sur la toile, la jeune femme affirme que “des modèles sont nécessaires dans les médias”.
La controverse n’a, pour le moment, pas ébranlé la BBC, qui a confirmé Cerrie Burnell dans sa programmation.
13:59 Publié dans SOLIDARITE | Lien permanent | Commentaires (17) | Tags : handicap, angeterre, bbc, discrimination, cerrie bunhell, télévision