23/02/2009
OSCARS 2009
LOS ANGELES (Reuters) - Des bidonvilles au tapis rouge d'Hollywood, "Slumdog Millionnaire" a vu son conte de fée se prolonger dimanche avec un triomphe aux Oscars, où il a obtenu huit récompenses dont celles du meilleur film.
Le metteur en scène britannique Danny Boyle a reçu le prix du meilleur réalisateur pour cette fable qui met en scène un orphelin des bidonvilles de Bombay devenu riche grâce à une émission de télévision à laquelle il participe pour retrouver la fille qu'il aime.
Cinq ans après son Oscar du meilleur acteur grâce à son personnage de père vengeur dans "Mystic River", Sean Penn a effectué le doublé en obtenant le même prix pour un rôle aux antipodes, celui de Harvey Milk, flamboyant pionnier des droits des homosexuels
.
Pour Kate Winslet, la sixième nomination a été la bonne: 12 ans après "Titanic", la Britannique s'est vu décerner l'Oscar de la meilleure actrice grâce au "Liseur" où elle incarne une ancienne gardienne de camp nazi.
Au début de la cérémonie, Penélope Cruz est devenu la première Espagnole à recevoir un Oscar, celui du second rôle féminin pour "Vicky Cristina Barcelona" de Woody Allen.
De l'émotion, il y en a eu aussi au théâtre Kodak lorsque Heath Ledger, décédé en janvier 2008 à l'âge de 28 ans, a été distingué par l'Oscar du second rôle masculin au titre de "Batman, le chevalier noir" dans lequel il jouait le diabolique Joker.
L'Inde s'est félicitée lundi du succès de Slumdog Millionaire, Oscar 2009 du meilleur film, consécration suprême pour cette fresque des bidonvilles de Bombay néanmoins épinglée par des critiques qui dénoncent une exploitation de la misère.
"Ils ont rendu l'Inde fière", a réagi le Premier ministre Manmohan Singh, dans un message de félicitations à "toute l'équipe de Slumdog Millionaire". Slumdog a également obtenu sept autres récompenses, à commencer par celle du meilleur réalisateur, remise au Britannique Danny Boyle.
Reconnaissance
Le film a aussi ravi les trophées du scénario adapté, de la photographie, du montage et du mixage sonore, puis valu au compositeur indien A.R. Rahman deux statuettes, pour la musique et la chanson originales.
Au moment de recevoir sa statuette, A.R. Rahman, surnommé en Inde le "Mozart de Madras" et qui est seulement le troisième Indien à remporter un Oscar, a salué "toute la population de Bombay et l'essence de ce film, qui se veut avant tout un message d'optimisme sur la puissance de l'espoir et de la vie".
La statuette de l'oeuvre en langue étrangère a été attribuée au film japonais "Departures", l'histoire d'un violoncelliste qui devient embaumeur après la faillite de son orchestre.
11:32 Publié dans cinema | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : ceremonies des oscars 2009
21/02/2009
Les oies cendrées sont de retour
Hier, j'ai pu admirer le double V qu'elles formaient dans le ciel
Elles ont entamé leur migration de printemps ou pré-nuptiale. Elles arrivent d'Espagne où elles ont hiverné en majorité.
Les vols de grues cendrées vont suivre....
16:34 Publié dans printemps | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : des oies sauvages
20/02/2009
BALLADES
Saint-Jean-Pied-de-Port
La ville est séparée par la Nive, traversée par un vieux pont pavé surmonté d'une tour en grès rose. La superbe rue principale grimpe ensuite vers la citadelle, bordée par de très belles maisons
la porte Saint-Jacques est classée au patrimoine mondial de l'humanité.
15:08 Publié dans Ballade | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : randos pays basque
19/02/2009
Emmaüs dénonce la "délation" d'un sans papier
Selon l'association, Helder Dos Santos "malade et gravement handicapé", se trouvait dans les locaux de la caisse primaire d'assurance maladie de l'Yonne lorsqu'il a été arrêté.
l''association Emmaüs a dénoncé mercredi 18 février l'arrestation d'un sans-papier dans les locaux de la caisse primaire d'assurance maladie (CPAM) de l'Yonne, et protesté contre "la délation" dont il aurait été l'objet de la part de la Caisse.
Hubert Trapet, président d'Emmaüs de l'Yonne, association qui hébergeait le citoyen angolais en situation irrégulière Helder Dos Santos, a écrit au directeur de la CPAM d'Auxerre. Dans cette lettre publiée mercredi par dans le quotidien L'Yonne Républicaine affirme que "la police aurait été alertée par la CPAM".
"Pratique de délation"
Helder Dos Santos "malade et gravement handicapé, était venu en toute confiance pour un rendez-vous pris le 3 février dernier avec vos services pour examiner son dossier social" et se renseigner sur l'aide médicale d'Etat (AME), écrit Hubert Trapet.
"Au lieu de cela, vos services ont appelé la police qui est venue procéder à son interpellation sur place", ajoute le président d'Emmaüs.
Et Hubert Trapet de "protester vivement contre une telle pratique de délation par la Caisse primaire (...), organisme porteur d'un idéal de solidarité à l'origine de la fondation de l'assurance sociale dans notre pays", conclut-il.
L'interpellation de Helder Dos Santos a été confirmée de source judiciaire.
Le ressortissant angolais aurait toutefois été remis en liberté le jour même, le 3 février, pour "raison médicale", selon cette source.
La direction de la CPAM de l'Yonne n'a pas souhaité s'exprimer.
NOUVELOBS.COM | 18.02.2009
14:48 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : sans- papier delation
MOULOUDJI L'a chantee aussi, le Deserteur
Paroles: Boris Vian, adaptation: Mouloudji. Musique: Boris Vian & Harold Berg 1954
note: Mouloudji, pour cette version, a modifié les paroles du Déserteur avec l'aval de Boris vian.
"
Je vagabonderai
Sur la terre et sur l'onde
Du Vieux au Nouveau Monde
Et je dirai aux gens:
Profitez de la vie
Eloignez la misère
Vous êtes tous des frères
Pauvres de tous les pays
S'il faut verser le sang
Allez verser le vôtre
Messieurs les bon apôtres
Messieurs qu'on nomme Grands
Si vous me poursuivez
Prévenez vos gendarmes
Que je n'aurai pas d'armes
Et qu'ils pourront tirer
Et qu'ils pourront tirer...
14:34 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mouloddji boris vian
18/02/2009
BORIS VIAN
paroles: Boris Vian et Géo Dorlis sur la Marche Turque de Mozart !
Au temps des dorur’ et des falbalas
Les marquis frivol’ et les marquis’ au frais minois
Pour un menuet timide
Esquissaient trois petits pas
Grâces envolées, vieux airs du passé
Clavecin fragile aux résonances d’autrefois
Un gosse à perruque blanche
A fait danser tous ces gens-là
Cha cha cha, cha cha cha, non tu n’existais pas encore
Cha cha cha, cha cha cha, le Brésil n’en était pas là
Douce mélodie qui fit cent fois le tour du monde
Et que Mozart a négligé d’agrémenter de quelques cha cha cha
Sur ton rythme gai dansez les brunes et les blond’
En oubliant le temps bien proche où pianotaient vos petits doigts ....
15:01 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : boris vian et mozart
CHANTEZ
Boris Vian, figure mythique du Paris d’après-guerre
Boris Vian, le swing et le verbe
de Nicole Bertolt, Marc Lapprand et François Roulmann
"Ce livre swingue comme un air de jazz, retraçant la partition époustouflante des talents multiples de Vian : joueur de trompette, fin jazzologue écrivant pour les revues les plus prestigieuses, auteur-compositeur d'opéra, Vian passe de la lettre à la note avec une virtuosité que ce livre permet de redécouvrir en rapprochant, traces et documents à l'appui, tous les champs de la création dont il a arpenté et enjambé les frontières. L'écriture romanesque est également musicale chez Vian, dans le rythme de l'écriture des romans comme dans les allusions explicites ou pas. Composé principalement d'archives personnelles et d'inédits, 'La Lettre et la note' redonne à Boris Vian le rôle de sémaphore qui a été le sien dans les années 1950."
L'autobus vous passe sous le nez
Une grosse dame vous marche sur les pieds
Votre petite amie s'envole
Avec ce salaud de Paul
En laissant des cheveux plein l'évier
Au bistro, le café n'est pas bon
Au bureau, ça ne tourne par rond
Et votre meilleur copain
Au lieu d'avoir du chagrin
Il se marre et vous traite de... tsoin... tsoin... tsoin...
Ah, comme la vie serait triste
Triste, triste, triste
Ah, comme la vie serait triste
Si l'on ne pouvait pas chanter
Chantez des javas canailles
Que de gros durailles
Dansent à Robinson
Dansez des javas célestes
En tombant la veste
A Mimi Pinson
Les journaux sont pleins de cauchemars
On se tue du matin jusqu'au soir
La police est sur les dents
Celles des autres évidemment
L'honnêteté se vend au marché noir
On annonce la hausse des rognons
On dénonce la peau sur les oignons
Soyons fermes mes amis
Je ferai baisser les prix
Mais d'abord, donnez votre pognon...
Ah, comme la vie serait triste
Triste, triste, triste
Ah, comme la vie serait triste
Si l'on ne pouvait pas chanter
Chantez sur la mer calme
Sur le Père Lachaise
Et la fille Angot
Magali, viens sous la ramée
Tradition française
Chanson à gogo
On vous dit: la guerre est terminée
Célébrons le règne de la Paix
Embrassons nos agresseurs
C'est des frères et c'est des soeurs
C'est fini! On se battra plus jamais
Le lendemain, sur le coup de midi
L'oeil féroce, de gros barbus s'écrient
Mourir quand on a vingt ans
C'est un destin épatant
Tous aux armes, et sus à l'ennemi
Ah, comme la vie serait triste
Triste, triste, triste
Ah, comme la vie serait triste
Si l'on ne pouvait pas chanter
Chantez les joyeux compères
Qui déclarent la guerre
Et qui n'y vont pas
Chantez la prochaine dernière
Et les réverbères
Où on les pendra...
14:50 Publié dans poesie | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : boris vian
Le manifeste des neuf intellectuels antillais
"C'est en solidarité pleine et sans réserve aucune que nous saluons le profond mouvement social qui s'est installé en Guadeloupe, puis en Martinique, et qui tend à se répandre à la Guyane et à la Réunion. Aucune de nos revendications n'est illégitime. Aucune n'est irrationnelle en soi, et surtout pas plus démesurée que les rouages du système auquel elle se confronte. Aucune ne saurait donc être négligée dans ce qu'elle représente, ni dans ce qu'elle implique en relation avec l'ensemble des autres revendications. Car la force de ce mouvement est d'avoir su organiser sur une même base ce qui jusqu'alors s'était vu disjoint, voire isolé dans la cécité catégorielle –– à savoir les luttes jusqu'alors inaudibles dans les administrations, les hôpitaux, les établissements scolaires, les entreprises, les collectivités territoriales, tout le monde associatif, toutes les professions artisanales ou libérales...
Mais le plus important est que la dynamique du Lyannaj – qui est d'allier et de rallier, de lier relier et relayer tout ce qui se trouvait désolidarisé – est que la souffrance réelle du plus grand nombre (confrontée à un délire de concentrations économiques, d'ententes et de profits) rejoint des aspirations diffuses, encore inexprimables mais bien réelles, chez les jeunes, les grandes personnes, oubliés, invisibles et autres souffrants indéchiffrables de nos sociétés. La plupart de ceux qui y défilent en masse découvrent (ou recommencent à se souvenir) que l'on peut saisir l'impossible au collet, ou enlever le trône de notre renoncement à la fatalité.....
Nous appelons à une haute politique, à un art politique, qui installe l'individu, sa relation à l'Autre, au centre d'un projet commun où règne ce que la vie a de plus exigeant, de plus intense et de plus éclatant, et donc de plus sensible à la beauté.
Ainsi, chers compatriotes, en nous débarrassant des archaïsmes coloniaux, de la dépendance et de l'assistanat, en nous inscrivant résolument dans l'épanouissement écologique de nos pays et du monde à venir, en contestant la violence économique et le système marchand, nous naîtrons au monde avec une visibilité levée du post-capitalisme et d'un rapport écologique global aux équilibres de la planète...
Alors voici notre vision : Petits pays, soudain au cœur nouveau du monde, soudain immenses d'être les premiers exemples de sociétés post-capitalistes, capables de mettre en œuvre un épanouissement humain qui s'inscrit dans l'horizontale plénitude du vivant..."
Ernest Breleur, Patrick Chamoiseau, Serge Domi, Gérard Delver, Edouard Glissant, Guillaume Pigeard de Gurbert, Olivier Portecop, Olivier Pulvar, Jean-Claude William
- Guadeloupe A lire sur Rue 89
- Martinique
13:35 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : politique les antilles
17/02/2009
le retour de Mickey Rourke
C'était le Marlon Brando des années 80. Sensualité, magnétisme et charisme: Mickey Rourke semblait fait pour évoluer devant l'objectif... En 1983, le grand public le découvre en "bad boy" dans "Rusty James" de Francis Ford Coppola. Il confirme son talent d'acteur dans "L'année du dragon" de Michael Cimino, "Angel Heart" d'Alan Parker ou "Barfly" de Barbet Schroeder.
Puis vient la descente aux enfers... Ingérable, irascible, il s'aliène les producteurs et les cinéastes par son comportement de mauvais garçon et enchaîne les navets. Puis il abandonne les plateaux de cinéma pour les rings de boxe et sombre dans l'oubli...
Depuis, on le croyait disparu dans les limbes d'Hollywood, abîmé par la boxe, le botox et l'alcool, délaissé par les réalisateurs et le grand public... C'était oublier Mickey Rourke et sa capacité à faire un "comeback" fracassant. Il lui fallait simplement un scénario calqué sur sa vie, et un cinéaste de poigne, Darren Aronofsky. Dans "The Wrestler" (sortie mercredi dans les salles en France), Mickey Rourke refait surface. Avec sa gueule cabossée, sa dégaine de rock star sur le retour, et son talent, immense...
Tourné en un mois, avec de vrais catcheurs, dans un style quasi-documentaire, "The Wrestler" offre un panorama âpre de la déchéance des rois du ring. Des stars adulés puis mises au ban de la société, sans syndicat, sans retraite, sans couverture sociale. Mickey Rourke a fait le parallèle avec sa propre vie, une vie de seconde zone. Alors il s'est investi à fond: il a réécrit la plupart de ses dialogues et s'est entraîné chaque jour avec un lutteur professionnel israélien. Résultat: une performance hallucinée, d'une tristesse absolue, à ne pas manquer. AP
13:28 Publié dans cinema | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : cinema mickey rourke
toi toi
11:14 Publié dans chansons | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : eli medeiros toi toi mon toit