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30/09/2011

Un poème

Pourquoi je vis ( 1952)

 

un poème,boris vianPourquoi que je vis
Pourquoi que je vis
Pour la jambe jaune
D'une femme blonde
Appuyée au mur
Sous le plein soleil
Pour la voile ronde
D'un pointu du port
Pour l'ombre des stores
Le café glacé
Qu'on boit dans un tube
Pour toucher le sable
Voir le fond de l'eau
Qui devient si bleu
Qui descend si bas
Avec les poissons
Les calmes poissons
Ils paissent le fond
Volent au-dessus
Des algues cheveux
Comme zoizeaux lents
Comme zoizeaux bleus
Pourquoi que je vis
Parce que c'est joli

 

Boris Vian

20:21 Publié dans poesie | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : un poème, boris vian

Poesie

 

Il voulait serrer une plante sur son cœur sans la déraciner

Une toute petite plante lui suffirait en ce soir sinistre où il cuve dans son fût  tous les malheurs du monde

Il voudrait serrer une plante sur son cœur sans la déraciner
Une toute petite plante lui suffirait mais comment faire ?
Il ne pourrait l'élever sans l'arracher à son sol vital
Il ne pourrait se rouler sur elle sans l'écraser grossièrement
Et c'est une plante qu'il lui faudrait dans toute son innocence avec sa tige souple ses feuilles amènes et peut-être même une fleur
Mais naturellement il souhaite vivement qu'elle ne soit pas carnivore
Souhait gratuit s'il en fut car il ne trouve aucune plante à serrer sur son cœur
en ce soir sinistre où il cuve dans son fût tous les malheurs du monde


 Extrait de "Courir les rues, battre la campagne, fendre les flots", Gallimard.

Raymond queneau

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00:24 Publié dans poesie | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : poesie, raymond queneau

28/09/2011

Le Senat a enfin rendez-vous avec l'histoire!

 

C'est une alternance historique. L'opposition se retrouve majoritaire au Sénat pour la première fois dans l'histoire de la Ve République: 177 des 348 sénateurs sont à présent classés à gauche. L'élection du président aura lieu samedi.

Par Michaël Hajdenberg et Mathilde Mathieu

 

Faisons face au prochain enjeu qui nous attend : c'est celui du 9 octobre. Plus que jamais, nous avons l'obligation de réussir ces primaires, de faire en sorte que nous soyons le plus nombreux possible pour que le candidat ou la candidate qui en sortira vainqueur soit légitime et renforcé pour mener le combat qui nous attendra jusqu'au 6 mai 2012.

François Hollande,
Candidat aux primaires citoyennes

 

le senat,les primaires

 

 

26/09/2011

La bergerie

Ici , notre " pause sandwich " quand nous montons au lac vert....là , ou il y a l'arbre tout tordu....


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Une bagagerie pour les Sans Domicile Fixe à Bordeaux

sdf.jpgLUTTE CONTRE LA PRECARITE     Info Aquitaine

 

 

Elle s'appelle la bagagerie tout simplement. C'est un lieu nouveau pour ceux qui sont dans la grande précarité. Il en existe peu en France. A tel point que vendredi 9 septembre, Benoist Apparu, le secrétaire d'Etat au logement, est venu en personne inaugurer le site, installé en plein centre-ville, rue Ausone.


Le principe est simple : les sans-logis peuvent déposer leurs sacs qui constituent souvent leurs seuls biens pour se rendre plus librement à un rendez-vous avec un éventuel employeur ou pour des démarches administratives. Les sans-logis peuvent également se restaurer, prendre une douche ou encore se reposer dans ce centre de la rue Ausone. Pour Jamila, dans la rue depuis trois semaines, c'est le passeport indispensable pour reprendre pied et retrouver rapidement une "vie normale". "Maintenant, que je me suis douchée, je peux aller chercher du travail. Sinon, je n'ai aucune chance", explique cette jeune femme de 35 ans. Au total, 50 casiers sont à leur disposition.

Une initiative de deux anciens SDF


En France, il existe peu de bagageries de ce type. La seule connue à ce jour est à Paris dans le quartier Beaubourg. A Bordeaux, cette initiative est le fruit d'une expérience de terrain et plus particulièrement d'Annick et Catherine, la cinquantaine, qui ont vécu une dizaine d'années dans la rue. Ces deux femmes au fort tempérament avaient investi en novembre 2008 un local vide de 500m2, place André Meunier, près de la gare et l'avaient transformé en accueil de jour et de nuit pour les SDF. Aujourd'hui, elles sont salariées de cette bagagerie. Un beau retournement de situation. "Il y a eu une convergence entre cette initiative de terrain et les besoins des professionnels du secteur", indique Monique Lestable, directrice du Caio (Centre d'accueil, d'information et d'orientation des personnes en errance) de Bordeaux. "C'est un outil qui nous manquait. En général, ils laissent leurs bagages dans les structures d'hébergement, mais il n'y en pas assez". Le problème est bien connu. A tel point, que de nombreux partenaires ont accepté de financer ce projet d'un coût de 100 000 euros. La mairie de Bordeaux, la fondation Abbé Pierre, celle d'ERDF, du bâtiment girondin... ont contribué à faire de ce lieu une réalité. Sans oublier Domofrance, propriétaire de l'immeuble et qui a financé les travaux. "La bagagerie est une belle expérience pour nous. Cela nous démontre que l'on peut élaborer des partenariats publics-privés pour aider les précaires", se réjouit Alexandra Siarri, adjointe aux nouvelles précarités à la mairie de Bordeaux. " A l'origine du projet, il y avait une forte réticence des riverains et des commerçants. Ce sera notre victoire à nous s'il n'y en a plus », avance, pour sa part, Michèle Delaunay, la députée socialiste de la circonscription. 


                                                                                                                         Nicolas César
Il y a quelque fois de bonnes nouvelles....la bagagerie , des semaines de polémique et nombreuses  contestations....


lutte contre la precarite"toute une vie dans un casier"                  

25/09/2011

Balade

Aujourd'hui ,à l'ombre des grands arbres....

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24/09/2011

1981-2011 30 ans de l'abolition de la peine de mort en France

 

Le 9 octobre 2011, la France célèbrera les 30 ans de la promulgation par François Mitterrand de la loi abolissant la peine de mort. Grâce aux abolitionnistes de l’époque, au premier rang desquels Robert Badinter, la France devient le 35ème pays à renoncer à la peine capitale. Aujourd’hui, la voix de la France continue de se faire entendre, au travers d’associations militantes comme Ensemble contre la peine de mort (ECPM), afin de parvenir un jour à l’abolition universelle.

Après 200 ans de discussions, de débats et de combats, la France devient, le 9 octobre 1981, le 35ème État du monde à abolir la peine de mort. Dès la fin des années 1970, les hommes politiques au pouvoir, notamment Alain Peyrefitte, prennent conscience de l’urgence d’un débat parlementaire au sujet de la peine capitale, et ce, malgré une opinion publique hostile à une éventuelle suppression. Mais l’approche des élections présidentielles fige les débats.

L’abolition au programme des élections présidentielles
Il faut attendre la campagne des élections présidentielles de 1981 pour que des positions plus engagées soient prises. Ainsi, en janvier 1981, la gauche intègre à son programme des « 110 propositions » pour l’élection présidentielle, la proposition n°53 "Abrogation de la peine de mort". Quelques mois plus tard, lors de l’émission télévisée « Cartes sur table », François Mitterrand, alors candidat du Parti socialiste (PS) à l’élection présidentielle, se déclare clairement contre la peine de mort :

« Dans ma conscience profonde, qui rejoint celle des églises, l'église catholique, les églises réformées, la religion juive, la totalité des grandes associations humanitaires, internationales et nationales, dans ma conscience, dans le for de ma conscience, je suis contre la peine de mort. »

Loi du 9 octobre 1981
Le 10 mai 1981, François Mitterrand est élu Président de la République française et obtient la majorité absolue à l’Assemblée nationale le 21 juin. La désignation de Robert Badinter, fervent abolitionniste depuis plusieurs années, au poste de garde des Sceaux, et la commutation le 25 mai 1981 en réclusion criminelle a perpétuité de la peine de mort prononcée le 28 octobre 1980 contre Philippe Maurice, dernière grâce présidentielle d'un condamné à mort en France, laissent présager la tenue des engagements pris durant la campagne.

Quelques semaines plus tard, le 8 juillet 1981, les engagements politiques sont pris avec la déclaration devant l’Assemblée nationale du Premier ministre, Pierre Mauroy :

« On a assisté au déclin des libertés et de la confiance des Français dans leur justice. Pour la restaurer, le gouvernement engagera une série d'actions. […] Il vous proposera de supprimer les tribunaux permanents des forces armées, d'abroger la loi du 2 février 1980 dite "sécurité et liberté" et d'abolir la peine de mort. »

Ainsi, le 29 août 1981, un projet de loi disposant une abolition générale et définitive de la peine de mort est déposé par Robert Badinter à l’Assemblée nationale. Les débats qui suivent sont évidemment houleux, notamment lors du célèbre discours devant les parlementaires, la veille du vote, du Garde des sceaux. Ce dernier, use d’une rhétorique des plus percutantes :

« Demain, grâce à vous la justice française ne sera plus une justice qui tue. Demain, grâce à vous, il n'y aura plus, pour notre honte commune, d'exécutions furtives, à l'aube, sous le dais noir, dans les prisons françaises. Demain, les pages sanglantes de notre justice seront tournées. »

Et c’est un succès puisque, le 18 septembre 1981, l’abolition de la peine de mort est votée par 369 voix contre 113 à l’Assemblée nationale (l'ensemble du projet de loi est adopté par 363 voix contre 117, mais l'article 1er abolissant la peine de mort est adopté par 369 voix dont 16 RPR et 21 UDF contre 113), et par 161 voix contre 126 au Sénat, pourtant très hostile au gouvernement de gauche en place. La loi n° 81-908 portant abolition de la peine de mort est donc promulguée le 9 octobre 1981 par le Président de la République, en dépit d’une opinion publique largement favorable à la peine capitale (selon un sondage réalisé entre le 8 et le 10 septembre 1981, et publié à l’époque dans le Figaro le matin de l’ouverture du débat à l’Assemblée nationale, 62 % des Français sont favorables à la peine capitale). Elle est ensuite publiée au Journal Officiel le 10 octobre 1981.

politique 30 ans abolition de la peine de mort

 

Un extrait de   L' ECPM  " Ensemble contre la peine de mort"

 

politique 30 ans abolition de la peine de mort


 


22/09/2011

On se pose un moment au bord de cet étang....

 

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l'etang de la Frêche , les Pyrénées

20/09/2011

Sur le sentier du Céciré

 

 

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un sentier,le céciré,les pyrénées

 

un sentier,le céciré,les pyrénées

le 9 octobre, faisons gagner la gauche

 

Pour préparer le changement en 2012, on a besoin de vous !

Qui peut voter ?


Tous les citoyens français inscrits sur les listes électorales avant le 31 décembre 2010. Et lors des primaires, il suffit de s'acquitter d'une participation au frais d'organisation de 1 € minimum et de signer l'engagement de reconnaissance dans les valeurs de la Gauche. C'est vous qui choisirez le candidat du changement en 2012 !

 

9 et 16 octobre,les primaires