30/03/2013
Une montagne
Au coeur des villes du Pays basque , une montagne , La Rhune
La montée est raide , un sentier sauvage et pierreux, on y croise des pottoks, des petits chevaux sauvages....
Pour ce dernier matin, soleil !
Là- haut, frontière Franco espagnole, vue superbe sur le Pays Basque , l'océan, les landes, les Pyrénées
mais pas de photos....après un bon chocolat chaud , la pluie, beaucoup de pluie et de vent, retour par le petit train à crémaillère...
23:04 Publié dans Balade | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : la rhune
Retour...
Une journée de plein soleil , c'était sur le sentier du littoral , le long de la côte basque....
Après...petite pluie fine pour Sare
j'adore ce village, sa devise , " on a le temps" .... de Sare , un très joli sentier qui nous mène à Zugarramurdi, petit village Espagnol
Zugarramurdi , le village des sorcières , on raconte
"En 1610 a eu lieu à Logroño un procès lors duquel l'Inquisition accusa de sorcellerie quarante habitants de Zugarramurdi et en condamna douze au bûcher. Les condamnations se basèrent pour la majeure partie des cas sur des témoignages empreints de superstition, peu fiables et produits par des envieux "
400 ans ont passé, mais chaque année, journée de la sorciere, les légendes renaissent dans la grotte de Zugarramurdi
Toujours la pluie pour Saint etienne de Baigorry , mais sur un chemin, un gîte sympa , peut- être le prochain !
Très froid dans les rues d' Espelette
A suivre....
22:33 Publié dans Balade | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : balades mars 2013
21/03/2013
Petite pause
8 jours...balade...
A bientôt , je vous embrasse
20:01 Publié dans Balade | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : balade
Il voulu peindre une rivière....
Il voulut peindre une rivière ;
Elle coula hors du tableau.
Il peignit une pie grièche ;
Elle s’envola aussitôt.
Il dessina une dorade ;
D’un bond, elle brisa le cadre.
Il peignit ensuite une étoile ;
Elle mit le feu à la toile.
Alors, il peignit une porte
Au milieu même du tableau.
Elle s’ouvrit sur d’autres portes,
Et il entra dans le château. Maurice Carême
19:58 Publié dans poesie | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : poesie, maurice carëme
20/03/2013
20 mars
Aujourd'hui, dur !
Montée de la Dune du Pyla....
Et balade en forêt
20:03 Publié dans Ballade | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : la dune du pyla
Prévert et Izis
Izis
Le rêveur des rêves captifs
"Grand bal du printempsc’est un message d’espoir qu’adressent Prévert et Izis, ces deux flâneurs humanistes, au monde encore traumatisé par la guerre.
La gerbe de photos et de poèmes ici rassemblés - enfants en guenilles, ouvriers exténués, « fous de misère », écrit Prévert, dormant sur le pavé, murs lépreux, clochards… - expriment la dureté des conditions de vie du peuple parisien en ces années de privation. Mais les beaux jours, forcément, reviennent…
"Sur une palissade
Dans un pauvre quartier
Des affiches mal collées
Grand bal du printemps
Illuminent
l'ombre d'un arbre decharné
Et celle d'un réverbère
Pas encore allumé "
Aujourd’hui, Grand bal du printemps nous rappelle que Paris était la ville du peuple, que le peuple était à Paris dans ses murs."
Cet album n'avait jamais été réédité depuis sa première publication en 1951. Il était introuvable depuis plus de cinquante ans.
Izis tirait le portrait des mots de Prévert, et Prévert lançait la balle des mots que l’appareil photo devait attraper en vol.
( Gil Pressnitzer )
"Ces choses et ces êtres
ont été touchés aussi
Et malgré sa misère
ce petit monde
avec toute sa lumière
s’est fait une beauté pour lui. (Jacques Prévert pour Izis)"
Je rentre ce soir avec ce livre, Grand bal du printemps, "un long poème à deux voix" superbe !
Izis Bidermanas, poète de la photographie (1911-1980)
Arrivé à Paris en 1931 sans papiers, sans ressources, ne parlant pas Français, Izis connaît d'abord l'existence précaire et miséreuse de la plupart des immigrés du monde, de ces "étranges étrangers" que Jacques Prévert saluera vingt ans plus tard. ( Jean- Paul Liégeois )
A suivre....
00:16 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : le grand bal du printemps
18/03/2013
J'emporterai....
j'emporterai les chemins dans ma valise
J’emporterai les palmiers
Je cueillerai le matin et les plaines
J’enfermerai les larmes dans les cahiers du soir
Je fermerai les saisons.
May as-Sayigh poésie de la terre occupée
16:36 Publié dans poesie, Politique | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : poésie de la terre occupée
17/03/2013
Un poème , les mots de Fabrice
Sur la vie j'ai traîné mes mirages
Mes orages mes carnages
Et mes marivaudages...
.
Jusqu'à la fin de la faim du loup
Jusqu'au bout comme un fou
Jusqu'au rebord du trou...
.
Et ne dites pas c'est le destin
C'est crétin c'est chafoin
C'est geindre comme un chien...
.
Sur la vie j'ai poussé ma chanson
Comme un con sans un rond
Pour pas être un mouton...
.
Mais les autres ils s'en foutent pas mal
C'est égal c'est banal
Et c'est le dernier bal...
.
Alors on est un homme on y va
Tout là-bas l'Au-Delà
Pour qui sonne le glas.
Fabrice, le 14/03/2013
http://ilfaitdouxcestemps-ci.hautetfort.com/archive/2013/...
21:43 Publié dans poesie | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : un poème de fabrice
De cet amour ardent je reste émerveillée
"Vivre en poésie, ce n’est pas renoncer ;
c’est se garder à la lisière de l’apparent et du réel"....
Je reste émerveillée
Du clapotis de l’eau
Des oiseaux gazouilleurs
Ces bonheurs de la terre
Je reste émerveillée
D’un amour
Invincible
Toujours présent
Je reste émerveillée
De cet amour
Ardent
Qui ne craint
Ni le torrent du temps
Ni l’hécatombe
Des jours accumulés
Dans mon miroir
Défraîchi
Je me souris encore
Je reste émerveillée
Rien n’y fait
L’amour s’est implanté
Une fois
Pour toutes.
De cet amour ardent je reste émerveillée.
Andrée Chedid
"L’appel du poème est rarement contraignant.
Le plus souvent discret, ne dirait-on pas que son premier désir
est qu’on veuille bien, tout d’abord, écouter."....
19:19 Publié dans poesie | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : andrée chedid
16/03/2013
Je suis né à Séville....
une nuit de juillet 1875, dans le célèbre palais de las Dueilas, situé dans la rue du même
nom.
Mes souvenirs de la ville natale sont tous d'enfance, car à huit ans je m'en fus à Madrid, où s'étaient installés mes parents, et je fus élevé à l'Institution libre d'enseignement. Pour ses maîtres je garde une vive affection et une profonde gratitude.
Mon adolescence et ma jeunesse sont madrilènes. J'ai voyagé un peu en France et en Espagne. En 1907 j'obtins une chaire de langue française que j'occupai pendant cinq ans à Soria. C'est là que je me suis marié: c'est là qu'est morte mon épouse, dont le souvenir m'accompagne toujours. Je fus muté à Baeza, où je réside aujourd'hui. Mes passe-temps préférés sont la promenade et la lecture.
1917.
II
De Madrid à Paris à vingt-quatre ans (1899). Paris était encore la ville de « l'affaire Dreyfus » en politique,
du symbolisme en poésie, de l'impressionnisme en peinture, du scepticisme élégant en critique. J'ai connu personnellement Oscar Wilde et Jean Moréas. La grande figure littéraire, la grande autorité consacrée était
Anatole France.
De Madrid à Paris (1902). Cette année-là j'ai connu à Paris Rubén Darlo.
De 1903 1910, divers voyages en Espagne Grenade, Cordoue, les terres de Soria, les sources du Douro, des villes de Castille, Valence, l'Aragon.
De Soria à Paris (1910). J'assistai à un cours d'Henri Bergson au Collège de France.
De 1912 à 1919, de Baeza aux sources du Guadalquivir et à presque toutes les villes d'Andalousie.
Depuis 1919 je passe la moitié de mon temps à Ségovie et à Madrid l'autre moitié, approximativement. Mes dernières excursions ont été à Avila, Leon, Palencia et Barcelone (1928).
1931.
La suite sera une vie à Madrid où le surprend la guerre civile. Son engagement au côté de la vie, et donc de la République, contre les forces de la mort franquiste. Il connaîtra la douloureuse séparation avec son amour, Doña Guiomar réfugiée au Portugal.
La suite et la fin sera l'exil.
"Et quand viendra le jour du dernier voyage,
quand partira la nef qui jamais ne revient,
vous me verrez à bord, et mon maigre bagage,
quasiment nu, comme les enfants de la mer. "
Ces vers sont gravés sur sa tombe à Collioure
"Tout passe et tout demeure Mais notre affaire est de passer
De passer en traçant
Des chemins
Des chemins sur la mer."
(Antonio Machado)
"L'homme bon est celui qui garde, telle l'auberge du chemin
l'eau pour l'assoiffé, pour l'ivrogne le vin."
"Antonio Machado demeure cette simple auberge au bord des chemins de la vie et de la poésie."
"Jamais je n'ai cherché la gloire
Ni voulu dans la mémoire
des hommes
Laisser mes chansons
Mais j'aime les mondes subtils
Aériens et délicats
Comme des bulles de savon.
J'aime les voir s'envoler,
Se colorer de soleil et de pourpre,
Voler sous le ciel bleu, subitement trembler,
Puis éclater."
Sources Esprits nomades
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