Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

17/03/2011

Les bords de Dordogne

 

Périgord 2008 162.JPG

Périgord 2008 181.JPG

Périgord 2008 173.JPG

   un printemps ....balade à Beynac

 

 

16/03/2011

Un dessin de Bengal/CFSL, Solidarité avec le Japon

 

japon.jpg

 

15/03/2011

Psychiatrie : une loi sécuritaire qui dérange

Les députés examinent à partir d’aujourd’hui un projet de loi réformant les soins sous contrainte : les psychiatres et les magistrats dénoncent un texte sécuritaire, inefficace et inapplicable.

 

psychiatrie,une loi securitaireL'opinion de Pierre Faraggi, chef de service à l'hôpital de Cadillac et président de la CPH (1), sur le projet de loi.

« Sud Ouest ». Que vous inspire le début, aujourd'hui, de la discussion à l'assemblée nationale du projet de loi relatif aux droits et à la protection des personnes faisant l'objet d'un soin psychiatrique ?

Pierre Faraggi.

La loi, telle qu'elle est prévue, fait l'unanimité contre elle : psychiatres, personnel soignant, magistrats, certaines associations de patients et plusieurs partis politiques. Pourquoi avoir attendu vingt ans pour la modifier, alors que les choses ont beaucoup changé, le droit en particulier évoluant avec la législation européenne ? D'autant que cela n'a pas été étudié sérieusement. L'idée en fait a été posée, il y a un an, à la suite d'un fait divers dont le président de la République s'est emparé (NDLR : le meurtre d'un étudiant dans une rue de Grenoble à la suite de l'évasion d'un malade d'un hôpital psychiatrique).

Que reprochez-vous en premier lieu à cette future loi ?

D'être plus sécuritaire que sanitaire. D'ajouter - comme un empilement - des dispositions ingérables qui compliquent beaucoup l'entrée en unité de soins et encore plus la sortie. De marquer un tournant sécuritaire de la psychiatrie où le contrôle social généralisé de la normalité des comportements va remplacer l'accompagnement des personnes en souffrance psychique. De plus, la notion de trouble potentiel à l'ordre public va être renforcée. Une ivresse pathologique, une scène de ménage publique, une interpellation trop musclée pourront conduire à un enfermement prolongé sans raison médicale avérée.

Le Conseil constitutionnel n'a-t-il pas prévu que le juge des libertés et de la détention statue sur une mesure d'hospitalisation sans consentement au terme des quinze premiers jours ?

La justice ne disposera d'aucuns moyens supplémentaires pour cela, et elle est déjà débordée. De plus, l'intervention du juge ne concernera pas le bien-fondé de l'hospitalisation, qui deviendra une sorte de garde à vue psychiatrique.

Dans son état actuel, la psychiatrie publique a-t-elle les moyens de répondre à une sollicitation supplémentaire ?

Non. C'est une usine à gaz, et nous ne devons pas mettre sur le dos de la psychiatrie un dispositif condamnable. La psychiatrie publique ne peut plus répondre à ses missions fondamentales. Alors, les demandes supplémentaires… L'activité déambulatoire explose, l'urgentisation des demandes aussi. Et les moyens médico-sociaux sont nettement insuffisants. Nous allons même au-devant d'une catastrophe sanitaire majeure d'ici à 2015-2020. Actuellement, il y a déjà plus de 1 000 postes vacants de psychiatres dans les hôpitaux. Plus de 60 % des praticiens ont plus de 50 ans. Les hôpitaux sont à 110 % de leurs capacités d'accueil. Le nombre de lits ne cesse de diminuer : 140 000 en 1980, moins de 40 000 aujourd'hui. Et parallèlement le nombre de patients a augmenté de 50 % en quinze ans.

Ce projet de loi vous inquiète-t-il ?

J'estime que l'idée des soins en ambulatoire, qui risque de se généraliser en raison de l'encombrement des hôpitaux, porte atteinte à la vie privée et aux libertés publiques. Le fait que le préfet puisse faire prévaloir sa décision sur celle du juge me paraît grave, car nous, les psychiatres, n'avons aucune allergie à ce que ce soit une instance judiciaire qui valide ou invalide. Enfin, cette idée de casier psychiatrique est un élément discriminatoire et inutile.

15 mars 2011 06h00 | Par Hélène Rouquette-Valeins

 

psychiatrie,une loi securitairea lirE 

Fresnes, histoires de fous

de Catherine Herszberg

 

Ce livre est parti d'un constat : la prison est devenue un asile psychiatrique. Un prisonnier sur cinq souffrirait de troubles mentaux. Catherine Herszberg a donc choisi d'aller enquêter là où échouent ceux qui n'ont plus de place nulle part, ni à l'hôpital ni ailleurs. De décembre 2005 à avril 2006, elle a accompagné l'équipe psychiatrique de la prison de Fresnes. Introduite et guidée par Christiane de Beaurepaire, chef du service, elle a suivi les prisonniers, les malades, les soignants, les surveillants. Elle a circulé partout, écouté, regardé, interrogé les uns et les autres, et a rapporté de ce voyage des histoires. Des histoires de fous. Des fous que les prisons de France se refilent comme des 'patates chaudes'. Criminaliser la maladie mentale, c'est faire un prodigieux bond en arrière. Pourquoi cette régression ? Que penser d'une société qui enferme derrière des murs ses pauvres, ses marginaux, ses malades mentaux ?  (EVENE)

psychiatrie,une loi securitaire

 


 


Quelques fleurs et beaucoup d'herbe....

Le jardin , ce matin, mes premières jonquilles

001.JPG

 

 

 

 

008.JPG

012.JPG

002.JPG

003.JPG

 

 

010.JPG

 

 

12:53 Publié dans jardin | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : le jardin

Le temps des noyaux

prevert,le temps des noyauxJacques Prevert, une parodie de la chanson

En 1936 un poème  antimilitariste

Soyez prévenus vieillards
soyez prévenus chefs de famille
le temps où vous donniez vos fils à la patrie
comme on donne du pain aux pigeons
ce temps-là ne reviendra plus
prenez en votre parti
c’est fini
le temps des cerises ne reviendra plus
et le temps des noyaux non plus
inutile de gémir
allez plutôt dormir
vous tombez de sommeil
votre suaire est fraîchement repassé
le marchand de sable va passer
préparez vos mentonnières
fermez vos paupières
le marchand de gadoue va vous emporter
c’est fini les trois mousquetaires
voici le temps des égoutiers
 
Lorsque avec un bon sourire dans le métropolitain
poliment vous nous demandiez
deux points ouvrez les guillemets
descendez-vous à la prochaine
jeune homme
c’est de la guerre dont vous parliez
mais vous ne nous ferez plus le coup du père Français
non mon capitaine
non monsieur un tel
non papa
non maman
nous ne descendrons pas à la prochaine
ou nous vous descendrons avant
on vous foutra par la portière
c’est plus pratique que le cimetière
c’est plus gai
plus vite fait
c’est moins cher
 
Quand vous tiriez à la courte paille
c’était toujours le mousse qu’on bouffait
mais le temps des joyeux naufrages est passé
lorsque les amiraux tomberont à la mer
ne comptez pas sur nous pour leur jeter la bouée
à moins qu’elle ne soit en pierre
ou en fer à repasser

prevert,le temps des noyaux

 

14/03/2011

Le temps des cerises , chanson

Le temps des cerises

la commune,"histoire de fance" françois reynaert140 ans , la commune

Quelques lignes de François Reynaert ( j'ai fini "l'Histoire de France sans les clichés) passionant , un récit sur ces vingt siècles qui nous précèdent.

la commune,"histoire de fance" françois reynaert

 

 

"La sconde république

Au Départ, elle est généreuse. La révolution de 1789 ne jurait que par l'égalité et la liberté. Celle de 1848 adjoint la dernière carte du brelan :la fraternité. On veut cette fois changer le monde sans effusion de sang.

Deux jours après la fin de la monarchie, la peine de mort en matière politique est abolie, puis bientôt l'esclavage.Dans les villages,les prêtres bénissent les arbres de la liberté. En ville ,ou le droit de  réunion, est redevenu total , la société est prise d'une inextinguible envie de paroles. On débat à n'en plus finir.

Quelques pages magnifiques de l'Education sentimentale ,de Gustave Flaubert rendent compte de ce joyeux bordel. Il n'est pas sans rappeler celui qui saisra la France cent vingt ans plus tard, en mai 1968, hélas."

La troisième république

Elle est née d'une défaite, en 1870 . Elle mourra d'une défaite, en 1940.

Quelqes pages pour nous parler de la guerre étrangère,( les prussiens sont aux portes de Paris ) de la guerre civile,

et en fevrier 1871," La Commune" et" la semaine sanglante", du 21 au 28 mai 1871, la reconquête est menée au fusil et au canon.

la commune,"histoire de fance" françois reynaertUne chanson , d'un revolutionnaire, Jean Baptiste clement, 1866

Le temps des cerises

la commune,"histoire de fance" françois reynaert

 

 


13/03/2011

Que serais- je sans toi

 

.Un poème écrit par Louis Aragon et chanté par Jean Ferrat

 


"Que serais-je sans toi qui vins à ma rencontre.
Que serais-je sans toi qu'un coeur au bois dormant.
Que cette heure arrêtée au cadran de la montre.
Que serais-je sans toi que ce balbutiement."

 



06:00 Publié dans chansons | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : jean ferrat, aragon

12/03/2011

Image de désolation

Un séisme, un tsunami et désormais la menace d'un accident nucléaire majeur : le Japon vit des heures tragiques alors que le bilan officiel provisoire s'élève à 1.800 victimes ( le monde)

japon.jpg

Photo  Daily Mail reporter

 

11/03/2011

Sous le pont Mirabeau

poesie,chanson,apollinaire,marc lavoine

"Sous le pont Mirabeau coule la Seine
            Et nos amours
       Faut-il qu'il m'en souvienne
La joie venait toujours après la peine"...Apollinaire

un extrait du recueil Alcools paru en 1913

 

"Vienne la nuit sonne l'heure
         Les jours s'en vont je demeure "