28/11/2009
Journée mondiale de lutte contre le Sida 1er décembre
Aujourd’hui, plus de 41 millions de personnes sont séropositives et sidéennes.
inégalité homme/femme
Sur 33 millions de personnes séropositives, 17 millions sont des femmes de 15 à 49 ans. Chez les 15/24 ans, la proportion est encore plus importante puisqu’elles représentent 60% des victimes du VIH/SIDA.
Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), « les femmes sont plus sensibles à l’infection par le VIH sur le plan physique. La transmission du VIH de l’homme à la femme au cours d’un rapport sexuel est environ deux fois plus fréquente que la transmission d’une femme à un homme ».
Au-delà des facteurs physiologiques, d’autres considérations augmentent le risque infectieux pour la femme : pratiques et croyances culturelles, plus grande vulnérabilité économique, moins bon accès à l’éducation, exploitation sexuelle incluant la prostitution, le viol et autres abus sexuels. Ainsi de nombreuses femmes contractent-elles le VIH, tout simplement parce que leurs partenaires ne les informent pas de leurs comportements à risque ou de leur statut sérologique.
18:13 Publié dans SOLIDARITE | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : solidarité, sida
25/05/2008
Enfermement des migrants, la mobilisation se poursuit contre la "directive de la honte"
Plusieurs centaines d’associations européennes ont appelé à manifester le 7 mai à Bruxelles contre "la directive de la honte". Rassemblés sur la place du Luxembourg, devant le Parlement européen, près de 600 citoyens européens ont accompagné la remise des 33000 signatures de la pétition au président du Parlement européen. La délégation a été reçue par le député Manfred Weber et les membres des différentes organisations européennes ont pu rappeler au rapporteur du texte les raisons de leur opposition à cette directive.
Après plusieurs reports successifs depuis le mois de novembre 2007, ce projet de directive devrait être soumis au Parlement européen en juin prochain. La mobilisation doit donc être maintenu pour que ce projet de directive soit rejeté.
Ce projet, dans la continuité des politiques européennes sur l’immigration axées uniquement sur les volets sécuritaire et répressif, officialise la disparition des principes fondamentaux des personnes.
Nous appelons donc l’ensemble des citoyens européens à manifester leur opposition en écrivant aux groupes politiques qui n’ont pas encore pris position contre cette directive :Les eurodéputés seront également sensibilisés
Rappelons que ce texte s’il était adopté, permettrait :
► l’enfermement des étrangers pouvant atteindre 18 mois pour le seul fait d’avoir franchi des frontières et de vouloir vivre en Europe ;
► la détention des mineurs, au mépris du respect de l’intérêt supérieur de l’enfant ;
► l’interdiction pour les étrangers expulsés de revenir en Europe pendant 5 ans, ce qui revient à criminaliser et à exclure ces personnes.
Au regard de ces violations des Droits de l’Homme, nous demandons donc aux parlementaires européens de rejeter ce projet de directive.
Il est de notre responsabilité de réagir pour empêcher la systématisation des camps et l’éloignement des personnes jugées indésirables.
Signataires de l’appel : AEDH, Anafé, APDHA, Arci, ASTI Luxembourg, ATMF, Cimade, Cire, Gisti, Ipam, Kerk in Actie, LDH Belgique, Migreurop, ProAsyl.
http://www.cimade.org/nouvelles/855-Enfermement-des-migra...
Depuis 1990, la politique européenne conduite par les gouvernements en matière d’immigration et d’asile s’est traduite par une réduction continue des garanties et des protections fondamentales des personnes. L’Europe se transforme en une forteresse cadenassée et met en oeuvre des moyens démesurés pour empêcher l’accès à son territoire et expulser les sans-papiers.
Non à la directive de la honte !
14:24 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : solidarite
23/05/2008
URGENCE D'UN REVENU D'EXISTENCE
Pacte de soutien Ni Pauvre Ni Soumis
La situation est grave : des centaines de milliers de personnes en situation de handicap, atteintes de maladie invalidante ou victimes d’accident du travail, qui ne peuvent pas ou plus travailler, sont condamnées à vivre toute leur vie sous le seuil de pauvreté.
Le mouvement « Ni pauvre, ni soumis » revendique, pour ces personnes, un revenu d’existence décent, c’est-à-dire un revenu personnel égal au montant du Smic brut pour les personnes qui ne peuvent pas ou plus travailler.
Parce qu’entre handicap, maladie et pauvreté, il y a un intrus que l’on peut supprimer tout de suite ;
Parce que la valeur « travail » ne peut concerner que celles et ceux qui peuvent effectivement travailler ;
Parce que les personnes en situation de handicap ou atteintes de maladie invalidante sont citoyennes à part entière et ne peuvent plus accepter l’assistanat ;
Parce qu’un projet de société qui ne permet pas à chacun de pouvoir formuler et mettre en œuvre ses projets n’est que le projet d’UNE société, dont à l’évidence de nombreuses personnes en situation de handicap ou atteintes d’une maladie invalidante sont exclues ;
Parce que soutenir « Ni pauvre ni soumis », c’est faire en sorte que le projet de société qui nous est proposé change profondément pour prendre en compte l’ensemble des citoyens ;
Parce que soutenir « Ni pauvre ni soumis », c’est faire en sorte que les valeurs de solidarité, de participation, de non-discrimination, de respect et de dignité cessent d’être des mots dans le discours de nos politiques ;
Parce que les valeurs qui nous sont communes et ce qui nous unit est bien plus fort que ce qui nous distingue ;
Je signe le pacte de soutien au mouvement « Ni pauvre, ni soumis » !
Toutes les signatures accompagnées du pacte seront remises au président de la République, lors de la conférence nationale du handicap le 10 juin prochain à Paris.
13:32 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : solidarite
16/04/2008
LA FAIM ET LA COLERE
Week-end d’une planète en proie à l’insécurité alimentaire: manifestations au Bangladesh, où le sac de riz coûte la moitié du revenu quotidien; Premier ministre démis à Haïti, où un policier de l’ONU est mort; tensions au Burkina Faso à la veille d’une grève générale contre la hausse des prix… La crise va perdurer, martèle la FAO, l’organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture. Les céréales, qui ont augmenté de 37 % en 2007, devraient encore flamber en 2008, entraînant «la multiplication des émeutes de la faim». 37 pays sont touchés.
Le constat est impitoyable : nous sommes entrés dans un cycle long de hausse des matières premières agricoles qui vont pousser au désespoir nombre d’habitants des pays dits émergents. Face à cette perspective qui affole les grandes organisations internationales, le fossé se creuse entre les problèmes du Nord et ceux du Sud.
les pays du Sud ne pourront pas attendre très longtemps. Il faut repenser entièrement le modèle agricole mondial.
Les « émeutes de la faim » sont-elles un facteur d’instabilité planétaire?
Oui, parce qu’elles ne sont pas conjoncturelles, mais structurelles. Elles ne sont pas directement liées à des phénomènes climatiques (sécheresse en Australie) ou de développement (nouvelles classes consommatrices en Inde ou en Chine). Quand le prix du riz flambe de 52% en deux mois, celui des céréales de 84% en quatre mois, et quand le prix du fret explose avec celui du pétrole, on précipite 2 milliards de personnes sous le seuil de pauvreté.
13:41 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : solidarite
14/04/2008
AIME CESAIRE
Partir.
Comme il y a des hommes-hyènes et des hommes-
panthères, je serais un homme-juif
un homme-cafre
un homme-hindou-de-Calcutta
un homme-de-Harlem-qui-ne-vote-pas
l'homme-famine, l'homme-insulte, l'homme-torture
on pouvait à n'importe quel moment le saisir le rouer
de coups, le tuer - parfaitement le tuer - sans avoir
de compte à rendre à personne sans avoir d'excuses à présenter à personne
un homme-juif
un homme-pogrom
un chiot
un mendigot
mais est-ce qu'on tue le Remords, beau comme la
face de stupeur d'une dame anglaise qui trouverait
dans sa soupière un crâne de Hottentot?
Je retrouverais le secret des grandes communications et des grandes combustions. Je dirais orage. Je et toi terre tendue terre saoule Resister, persister,insister ..pour exister | |
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11:19 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : solidarite
11/04/2008
CONTRE LES FRANCHISES MEDICALES
Journée d’actions samedi contre les franchises médicales 09/04/2008-[17:59] - AFP PARIS, 9 avr 2008 (AFP) - Une journée d’actions contre les franchises sur les soins médicaux aura lieu samedi à l’appel du Collectif national contre les franchises médicales et de Bruno-Pascal Chevalier, un malade du sida en grève de soins depuis sept mois en signe de protestation. Le collectif est constitué d’environ 70 associations, dont une quinzaine de syndicats de médecins, et est soutenu par l’ensemble des partis de gauche (PS, PCF, Verts, LCR, LO) et de nombreux syndicats (CGT, FSU, Solidaires). Les "citoyens, malades, professionnels de la santé, bien-portants, invalides et valides" sont appelés à se rassembler samedi devant "toutes les préfectures et sous-préfectures", et à Paris devant le ministère de la Santé et à y "déposer symboliquement leurs boîtes de médicaments vides", selon M. Chevalier qui assure avoir déjà "reçu 170.000 signatures de soutien". De son côté, la CGT indique en avoir recueilli au moins 250.000. M. Chevalier, qui a dit à l’AFP ignorer son état de santé comme il n’allait "plus voir de médecin", estime qu’on se sent aujourd’hui "coupable d’être malade" et regrette qu’"on s’imagine une France où il ne faut que des gens bien portants et rentables, les autres tant pis !". Depuis le 1er janvier, les assurés sociaux doivent payer de leur poche 50 centimes par boîte de médicament et par acte paramédical, et deux euros par transport sanitaire, dans la limite de 50 euros par an, afin de financer, selon le gouvernement, la lutte contre la maladie d’Alzheimer et le cancer. Ces franchises s’ajoutent au forfait d’un euro perçu par la sécu sur chaque consultation ou acte médical, depuis 2004, également plafonné à 50 euros par an et par patient. "Nous ne voulons pas de ces franchises, qui, au bout de 3 mois, font chaque jour la preuve qu’elles sont un obstacle dans le parcours de soins des malades, des personnes âgées, des personnes à faibles revenus" indique un communiqué signé par Bruno-Pascal Chevalier et le Dr Christian Lehmann.
Le gouvernement mène une réflexion sur la prise en charge des soins par l'assurance maladie qui pourrait déboucher sur une loi au "premier semestre 2009", a indiqué mardi la ministre de la Santé Roselyne Bachelot.
Ce texte, pourrait redéfinir les soins qui relèvent de l'assurance maladie et ceux qui relèvent de la responsabilité individuelle, »
Malgré l'emploi du conditionnel, les choses se précisent. Et le mouvement s'accélère.
Dans la réalité quotidienne des malades, sans concertation, sans communication, sans information, des décisions sont déjà prises. Et appliquées.
une nouvelle vague de déremboursements est décidée et appliquée dans la plus grande discrétion, tandis que l'on étudie sérieusement la restriction du cadre des Affections de Longue Durée, évoquant sans honte ni crainte du ridicule l'hypothèse de ne prendre en charge le diabète ou les maladies cardio-vasculaires qu'au stade des complications avérées ( tout en pérorant sur la nécessité de mieux impliquer les médecins dans la prévention !).
La suite se profile derrière les arguments comptables déshumanisés du gouvernement et les formules creuses censées nous faire croire qu'il réfléchit, consulte, dialogue, « modernise ».
« Moderniser » serait-il le nouveau synonyme, politiquement correct, de « privatiser » ? Car, sous le pudique euphémisme de « redéfinir les soins qui relèvent de l'assurance maladie et ceux qui relèvent de la responsabilité individuelle », c'est la privatisation qui avance, même plus masquée. Et elle avance vite, espérant prendre le citoyen par surprise.
Dans ce contexte, la mobilisation contre les franchises est emblématique. Elle porte en elle la colère des malades, des professionnels, des citoyens qui refusent le sacrifice de la santé, de notre santé, sur l'autel de la Bourse et du profit.
Nous appelons tous les citoyens, malades, professionnels de la santé, bien-portants, invalides et valides, à être solidaires et déterminés, et à se mobiliser, nombreux :
Le samedi 12 avril, à 14h00
devant le ministère de la Santé à Paris.
12:04 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : solidarite
08/03/2008
PREMIER ANNIVERSAIRE DE LAISSER LES GRANDIR ICI
Il y a un an, le 5 mars 2007, un groupe de 307 cinéastes présentait leur nouveau film* : 16 enfants, filmés en gros plan, lisaient le texte qu'ils avaient écrit : « Laissez-nous grandir ici ! »
En un an, ce petit film a été vu par plusieurs centaines de milliers de personnes, en salle et sur internet ; le texte des enfants a été soussigné par près de 110.000 personnes**; il a eu une audience internationale grâce aux 15 versions sous-titrées, dont beaucoup de traductions proposées spontanément au RESF.
En un an aussi, 3 de ces enfants ont eu la joie de voir leur famille régularisée ; mais l'une a dû subir une nouvelle fois la menace de cette nouvelle « invitation » à quitter la France : l'OQTF. Les autres continuent de vivre avec la peur dans une clandestinité subie.
En un an, 2 des cinéastes ont été confrontés à l'horreur d'une expulsion par avion, ont osé protester et dire leur solidarité, ce qui a valu à l'un d'entre eux d'être débarqué et retenu en garde-à-vue.
En un an, un nouveau ministre, à la tête d'une administration tentaculaire, impose une politique du chiffre dont on ne compte plus les dégâts : au-delà de chaque drame humain derrière les 25.000 expulsions, combien d'enfants expulsés avec leurs parents ? combien de familles explosées après l'expulsion d'un parent ? combien de défénestrations, mutilations et tentatives de suicide dans les « Centres de Rétention » ? ? Et combien de blessures invisibles, infligées par cette peur sourde et ces humiliations quotidiennes, blessures dont les dégâts se révéleront sans aucun doute à long terme, aussi bien chez ces enfants que chez leurs petits camarades de classe en sursis ?
En un an, aussi, cette politique brutale a provoqué jour après jour et dans tous les coins de France des situations tellement dramatiques et absurdes que de plus en plus de citoyens, ici et en Europe, ouvrent les yeux et osent s'y opposer, chacun selon ses talents et possibilités. Ce mouvement sera-t-il assez fort pour renverser la tendance ?
? Faites signer les pétitions du RESF : http://resf.info/petitions
? Recevez les alertes par mail et intervenez auprès du ministre ou des préfets : http://resf.info/resf.info
? Rejoignez le RESF : http://resf.info/contacts
et participez aux initiatives des collectifs locaux
? Rendez-vous le lundi 7 avril à 19h pour une projection de ce film à la Cartoucherie de Vincennes, pas loin du Centre de Rétention, à l'occasion d'une lecture à plusieurs voix, autour de la troupe du théâtre du Soleil, des lettres adressées à Hortefeux dans le cadre de la campagne RESF "La vie plutôt que les chiffres".
? Rendez-vous le Vendredi 11 avril à 20h30, au Théâtre de la Colline, Paris 20°, pour la sortie du livre "La chasse aux enfants" réalisé par M.Benasayag / Angélique Del Rey et le groupe RESF/Miroir
10:00 Publié dans SOLIDARITE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : solidarite
8 mars : Journée des Femmes : Journée Ingrid
L’idée d’une Journée internationale de la femme s’est au tout début fait jour au tournant du XIXe et du XXe siècles, période caractérisée dans le monde industrialisé par l’expansion et l’effervescence, une croissance démographique explosive et des idéologies radicales.
La Journée internationale de la femme est l’histoire de femmes ordinaires qui ont fait l’histoire; elle puise ses racines dans la lutte que mènent les femmes depuis des siècles pour participer à la société sur un pied d’égalité avec les hommes
Le 8 Mars 1910 à Copenhague une confédération internationale de femmes socialistes de tous les pays ont créé cette journée en vue de servir à la propagande du vote des femmes.
Le 8 Mars 1914 les femmes réclament le droit de vote en Allemagne et qu'elles obtiendront le 12 Novembre 1918.
Le 23 Février 1917 (calendrier Grégorien) correspondant au 8 Mars dans notre calendrier (Julien) à Saint Pétersbourg des ouvrières manifestent dans la rue pour réclamer du pain et le retour de leurs maris partis au front.
Au passage, l'ordonnance du 21 Avril 1944, accorde le droit de vote aux Femmes Françaises, qu'elles exerceront pour la première fois le 20 avril 1945 pour les élections municipales. (Un siècle de retard sur les hommes qui votent en France depuis 1848) - Le droit de se faire élire pour les femmes n'est que très théorique et symbolique en ces années la.
Le 8 Mars 1948 en France 100000 Femmes pour ce jour de gloire défilent à Paris de la République à la statue de Jeanne d'Arc. Dans de nombreuses villes de France cette manifestation est relayée (5000 femmes à LYON, 30000 à Marseille)
Les Américains essayent de récupérer la paternité de la date pour le Woman Day suite à une grève féminine du 8 Mars 1857, mais cette grève à New York est un mythe qui n'a jamais existé, mais ils se sont servis de ce mythe pour choisir la date du 8 mars.
1971, La Suisse accorde le droit de vote aux Femmes
Les Nations Unies ont commencé à observer la Journée internationale de la femme le 8 mars 1975
En France c'est en 1982 que le gouvernement socialiste instaure le caractère officiel de la célébration de la journée de la femme le 8 Mars. Mais force est de constater qu'en France cette journée n'a plus un caractère protestataire...
Le 8 Mars 1986, au Chili cette journée a fait l'objet d'une manifestation violemment réprimée et le même jour à Washington 100000 personnes manifestaient contre la volonté des conservateurs de supprimer le droit à l'avortement.
En 1998, en Union soviétique le 8 mars est choisi pour lancer le premier concours de beauté.... (sic)
Le 8 Mars 2001, lancement du site WEB permanent sur la Journée de la femme afin de conserver une trace de tout ce qui s'est dit et fait pour la condition des Femmes
la journée internationale des femmes puise ses origines dans des faits historiques, mais aussi elle symbolise un long processus de luttes et de revendications de milliers de femmes du monde entier.
Depuis quelques années, des femmes dénoncent, luttent contre l’adversité afin d’améliorer les conditions de vie des femmes du monde entier. Cette lutte a différentes origines et diverses formes. Pour dénoncer ce qu’elles subissent, ces femmes écrivent des livres.
"Comme la goutte d'eau tient à la goutte d'eau d'une même vague et d'un même océan, l'humanité entière roule dans la même tempête vers le grand but." Louis Michel
08:35 Publié dans SOLIDARITE | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : solidarite
29/02/2008
INGRID BETANCOURT
Libéré par les FARC, Luis Eladio Perez raconte les moments partagés avec Ingrid Betancourt
Posé, lucide, drôle à l'occasion, Luis Eladio Perez a raconté au micro de Radio Caracol son calvaire aux mains des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC, extrême gauche), jeudi 28 février. Il avait été enlevé en juin 2001, alors qu'il était sénateur. Il a été libéré mardi, en compagnie de trois autres otages. Tous se trouvent encore au Venezuela, à Caracas
L'ancien otage dit des choses qui dérangent. Il dit que le sud de la Colombie est couvert de champs de coca, malgré des années de lutte contre les cultures illicites. Il dit que la guérilla est loin d'être défaite. A son avis, les FARC ont opté pour un repli stratégique. Et il dit que la guerre n'est pas la solution, que l'économie importe aussi. "Tous les guérilleros avec qui j'ai parlé ont un point commun : ils ont rejoint la guérilla, poussés par la misère", souligne-t-il.
M. Perez tente de ne pas avoir de haine pour ceux qui furent ses bourreaux. Il est convaincu que seul le dialogue politique pourra mettre fin au conflit armé qui déchire son pays. "Ingrid, elle, n'a pas de rancœur. Elle a pleine conscience de son rôle. Elle a eu tout le temps qu'il fallait pour réfléchir à ses propositions de gouvernement. Elle sait que ce n'est pas par la violence que l'on mettra fin à la violence", dit-il. Il ne doute pas que son amie sera un jour présidente de la Colombie. En attendant, il se souvient des derniers mots qu'elle lui a dits, ce triste 4 février : "Profites-en bien, Lucho, profite de chaque minute de liberté."
13:34 Publié dans SOLIDARITE | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : solidarite
28/02/2008
INGRID betancourt
"Les dernières nouvelles sur la santé d'Ingrid et de certains de ses compagnons de captivité sont plus qu'alarmantes, elles sont épouvantables", a déclaré son ex-mari Fabrice Delloye lors d'une conférence de presse dans un hôtel parisien. "Ingrid et ses compagnons sont tout simplement en train de mourir".
M. Delloye a appelé "les chefs d'Etat du monde entier à apporter leur soutien au président" colombien pour qu'il accepte un accord humanitaire d'échange d'otages contre des guérilleros détenus par les autorités.
"On est au dernier tournant", a estimé le fils de Fabrice Delloye et d'Ingrid Betancourt, Lorenzo. "Si on n'agit pas vite, maman va mourir". AP
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