27/12/2022
"Je vous souhaite des rêves à n'en plus finir...."
Tu aimerais tellement
Qu'il y ai là devant toi,
Sur la table,
Un oiseau vivant
Pas bien grand,
Un moineau, par exemple
Et qu'il remue un peu
Son bec, ses ailes.
Il n'aurait pas peur de toi,
il annoncerait
La présence
D'un monde pacifié
Heureuses fêtes ! aux amis qui passent......
Quelques mots de Brel, poème de Guillevic
13:53 Publié dans Heureuse Année | Lien permanent | Commentaires (10)
13/12/2022
Un Paradis trompeur
Une écriture magnifique , pleine d'émotions ,bouleversant, révoltant.
Le froid et la misère ont marqué l'enfance de Hanna Renström dans un hameau au nord de la Suède.
En avril 1904, à l'âge de dix-huit ans, elle s'embarque sur un vapeur en partance pour l'Australie dans l'espoir d'une vie meilleure. Pourtant aucune de ses attentes – ou de ses craintes – ne la prépare à son destin. Deux fois mariée brièvement, deux fois veuve, elle se retrouve à la tête d'une grosse fortune et d'un bordel au Mozambique, dans l'Afrique orientale portugaise.
Elle se sent seule en tant que femme au sein d'une société coloniale régie par la suprématie machiste des Blancs, seule de par la couleur de sa peau parmi les prostituées noires, seule face à la ségrégation, au racisme, à la haine, et à la peur de l'autre qui habite les Blancs comme les Noirs, et qui définit tout rapport humain. Ce paradis loin de son village natal n'est-il qu'un monde de ténèbres ?(4ieme de couverture )
"Henning Mankell a partagé sa vie entre la Suède et le Mozambique. Outre la célèbre série « Wallander », il est l’auteur de romans sur l’Afrique et sur des questions de société récompensés par de nombreux prix littéraires, de pièces de théâtre et d’ouvrages pour la jeunesse. Henning Mankell est mort à Göteborg le 5 octobre 2015 à l’âge de 67 ans." ( le Seuil)
J' ai aimé nono : Rechercher - henning mankel (hautetfort.com)
"Les voyages les plus remarquables sont intérieurs, libérés du temps et de l'espace."
13:35 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (10)
25/11/2022
Chien 51
Un monde qui fait peur...Notre monde....
Autrefois, Zem Sparak fut, dans sa Grèce natale, un étudiant engagé, un militant de la liberté. Mais le pays, en faillite, a fini par être vendu au plus offrant, malgré l’insurrection. Et dans le sang de la répression massive qui s’est abattue sur le peuple révolté, Zem Sparak, fidèle à la promesse de toujours faire passer la vie avant la politique, a trahi. Au prix de sa honte et d’un adieu à sa nation, il s’est engagé comme supplétif à la sécurité dans la mégalopole du futur. Désormais il y est “chien” – c’est-à- dire flic – et il opère dans la zone 3, la plus misérable, la plus polluée de cette Cité régie par GoldTex, fleuron d’un post- libéralisme hyperconnecté et coercitif. Mais au détour d’une enquête le passé va venir à sa rencontre.
C'est dans une salle sombre, au troisième étage d'une boîte de nuit fréquentée du quartier RedQ, que Zem Sparak passe la plupart de ses nuits. Là, grâce aux visions que lui procure la technologie Okios, aussi addictive que l'opium, il peut enfin retrouver l'Athènes de sa jeunesse. Mais il y a bien longtemps que son pays n'existe plus. Désormais expatrié, Zem n'est plus qu'un vulgaire "chien", un policier déclassé fouillant la zone 3 de Magnapole sous les pluies acides et la chaleur écrasante.
Un matin, dans ce quartier abandonné à sa misère, un corps retrouvé ouvert le long du sternum va rompre le renoncement dans lequel Zem s'est depuis longtemps retranché. Placé sous la tutelle d'une ambitieuse inspectrice de la zone 2, il se lance dans une longue investigation. Quelque part, il le sait, une vérité subsiste. Mais partout, chez GoldTex, puissant consortium qui assujettit les pays en faillite, règnent le cynisme et la violence. Pourtant, bien avant que tout ne meure, Zem a connu en Grèce l'urgence de la révolte et l'espérance d'un avenir sans compromis. Il a aimé. Et trahi.
Sous les ciels en furie d'une mégalopole privatisée,
"Chien 51" se fait l'écho de notre monde inquiétant, à la fois menaçant et menacé. Mais ce roman abrite aussi le souvenir ardent de ce qui fut, à transmettre pour demain, comme un dernier rempart à notre postmodernité.
"Quelque chose n'était plus là. Il n'éprouvait pas de haine, ne désirait pas changer de quartier, ou de poste. Il était anesthésié. Et peut-être au fond était-ce ce qu'exigeait GoldTex. Une dissolution totale de l'individu dans le grand projet commun. N'être plus rien qu'un corps qui travaille." (page 48)
Chien 51page 48
le dernier roman de Laurent Gaudé est une photographie bien sombre de notre futur, où la beauté du monde ancien ne persiste que dans la mémoire du héro( 4ieme de couverture )
Un livre sombre, noir, inquiétant....
11:03 | Lien permanent | Commentaires (5)
21/11/2022
Azincourt par temps de pluie
Jean Teulé nous a quitté, Le conteur romancier... Un romancier de l'histoire,
son dernier roman...
Ce 25 octobre 1415, il pleut dru sur l'Artois. Quelques milliers de soldats anglais qui ne songent qu'à rentrer chez eux se retrouvent pris au piège par des Français en surnombre. Bottés, casqués, cuirassés, armés jusqu'aux dents, brandissant fièrement leurs étendards, tous les aristocrates de la cour de France se précipitent pour participer à la curée. Ils ont bien l'intention de se couvrir de gloire, dans la grande tradition de la chevalerie française.
Aucun n'en reviendra vivant. Toutes les armées du monde ont, un jour ou l'autre, pris la pâtée, mais pour un désastre de cette ampleur, un seul mot s'impose : grandiose !
Avec la verve qu'on lui connaît et son sens du détail qui tue,
"Cette bataille d’Azincourt est incroyable, c'est le symbole de la bêtise, de la prétention de la noblesse française. C'est une bataille qui n'aurait pas dû avoir lieu. Il n'y avait rien à gagner, il n'y avait aucune raison."
à franceinfo
10:42 | Lien permanent | Commentaires (6)
29/08/2022
L'homme du Grand Hôtel
Je connaissais Guillaume, je découvre le petit frère
dévoré L'homme du Grand Hôtel, Valentin Musso
"Et si vous vous réveilliez un beau matin en ne sachant rien de votre propre vie ?
Cape Cod, Massachusetts.Écrivain mondialement célèbre, Randall Hamilton se réveille dans la chambre d’un hôtel luxueux avec vue sur l’océan.
Le problème, c’est qu’il ignore totalement pourquoi il s’y trouve et comment même il est arrivé là. Pire, il semble avoir tout oublié de sa propre existence, y compris le fait qu’il est l’auteur de plus de quarante romans.
avec ce dixième livre, Valentin Musso nous dévoile un roman à la construction diabolique et au dénouement vertigineux" (4ieme de couverture)
"Son propre nom sur la page de garde. Il secoua la tête, de plus en plus perplexe. Il était impossible qu’il soit l’auteur de ce texte. Non seulement ce qu’il venait de lire ne lui disait strictement rien, mais il avait en plus la conviction qu’il aurait été incapable d’aligner trois phrases pour raconter une histoire, voire simplement d’imaginer une intrigue. Il ne pouvait pas être écrivain. Ces mots ne pouvaient pas être les siens. Pourtant, la réalité ne mentait pas : ce début de roman était à son nom, il se trouvait dans son ordinateur, qui se trouvait dans sa chambre d’hôtel. Que pouvait-il opposer à cela ? Peut-être quelqu’un lui avait-il joué un mauvais tour… Mais qui aurait pris la peine d’élaborer un canular aussi fou et aussi sophistiqué ?"
11:00 | Lien permanent | Commentaires (5)
22/08/2022
"Pas un seul bruit d'insecte ou d'abeille en maraude....."
Un été à Valloire
La sieste
Tout dort sous les grands bois accablés de soleil
Où le feuillage épais tamise un jour pareil
Au velours sombre et doux des mousses d'émeraude.
Criblant le dôme obscur, Midi splendide y rôde
Et, sur mes cils mi-clos alanguis de sommeil,
De mille éclairs furtifs forme un réseau vermeil
Qui s'allonge et se croise à travers l'ombre chaude.
Vers la gaze de feu que trament les rayons,
Vole le frêle essaim des riches papillons
Qu'enivrent la lumière et le parfum des sèves ;
Alors mes doigts tremblants saisissent chaque fil,
Et dans les mailles d'or de ce filet subtil,
Chasseur harmonieux, j'emprisonne mes rêves.
Une rando , une sieste....petit bonheur...
13:54 Publié dans poesie | Lien permanent | Commentaires (7)
14/08/2022
Tout là- Haut
la Chapelle de Notre Dame des Neiges de Superbagnères.
,aujourd'hui ,petit resto sympa
Mais ce soir là, drôle de ciel, la fumée des incendies de Gironde
La petite histoire
"la Chapelle de Notre Dame des Neiges de Superbagnères. Construite dans les années 1966/67, l’édifice devait servir aux célébrations religieuses pour les skieurs et les touristes.
L’attente ne fut jamais ce que l’on pouvait espérer. Les vache , les jours de mauvais temps, étaient venues durant la période d’estive, se mettre à l’abris et se recueillir. Ouvrage avant-gardiste avec ses toits décalés, sa magnifique croix, très haute, séparée de la battisse, domine les vallées luchonnaises. Par beau temps, un décor hors du commun, avec coté sud, toute cette chaîne de montagnes de la vallée du Lys,et au fond à gauche les 2800 de l’Hospice de France. Le Maupas, les Crabioules, le Lézat et bien d’autres, offrent aux touristes et skieurs, une carte postale hors-norme.
Petit coup de Coeur de l'été
Superbagnères, c'est aussi le départ de belles randos....
Pic de Céciré depuis Superbagnères
09:40 Publié dans Balade | Lien permanent | Commentaires (4)
12/08/2022
Des lacs
Des fermes, des vallons, par-delà les coteaux,
Par-delà les forêts, les tapis de verdure,
Loin des derniers gazons foulés par les troupeaux,
On rencontre un lac sombre encaissé dans l'abîme
Que forment quelques pics désolés et neigeux ;
L'eau, nuit et jour, y dort dans un repos sublime,
Et n'interrompt jamais son silence orageux.
Dans ce morne désert, à l'oreille incertaine
Arrivent par moments des bruits faibles et longs,
Et des échos plus morts que la cloche lointaine
D'une vache qui paît au penchant des vallons.
Sur ces monts où le vent efface tout vestige,
Ces glaciers pailletés qu'allume le soleil,
Sur ces rochers altiers où guette le vertige,
Dans ce lac où le soir mire son teint vermeil,
Sous mes pieds, sur ma tête et partout, le silence,
Le silence qui fait qu'on voudrait se sauver,
Le silence éternel de la montagne immense,
Car l'air est immobile et tout semble rêver.
On dirait que le ciel, en cette solitude,
Se contemple dans l'onde et que ces monts, là-bas,
Ecoutent, recueillis, dans leur grave attitude,
Un mystère divin que l'homme n'entend pas.
Et lorsque par hasard une nuée errante
Assombrit dans son vol le lac silencieux,
On croirait voir la robe ou l'ombre transparente
D'un esprit qui voyage et passe dans les cieux.
Charles Baudelaire
Des été, des balades, des lacs....Dans les Pyrénées, à Val d'Isère, dans le Queyras, à Isola 2000....
Aujourd'hui,un très joli coin ravagé par les incendies,Hostens
le feu, chaotique, a ravagé depuis maintenant deux jours 7.400 ha de forêts desséchées
13:34 | Lien permanent | Commentaires (3)
09/08/2022
Quelques fleurs
Il voulait serrer une plante sur son coeur sans la déraciné
00:05 Publié dans poesie | Lien permanent | Commentaires (3)
22/07/2022
coup de coeur de l'été
"L’été s’achève à Plaka, un village sur la côte nord de la Crète. Alexis, une jeune Anglaise diplômée d’archéologie, a choisi de s’y rendre parce que c’est là que sa mère est née et a vécu jusqu’à ses dix-huit ans. Une terrible découverte attend Alexis qui ignore tout de l’histoire de sa famille : de 1903 à 1957, Spinalonga, l’île qui fait face à Plaka et ressemble tant à un animal alangui allongé sur le dos, était une colonie de lépreux... et son arrière-grand-mère y aurait péri. Quels mystères effrayants recèle cette île..."
Bouleversant plaidoyer contre l'exclusion,"L'île des oubliés" est le premier roman de l'écrivaine britannique Victoria Hislop,
j'ai commencé par son dernier "
" Ceux qu'on aime"
Cet été, quelques balades, les Pyrénées....
13:47 Publié dans COUP DE COEUR | Lien permanent | Commentaires (6)