23/03/2021
Les escaliers de Montmartre
Cette gamine qui dessine sur le trottoir...
"Dans les années 1870, au temps des cerises, une gamine dessine sur le trottoir du boulevard Rochechouart. Un monsieur important remarque sa beauté et son talent. Il s'appelle Puvis de Chavannes et lui demande de poser pour lui
.Dix ans plus tard, la jeune fille, qui a pris le nom de Suzanne Valadon, connaît déjà tous les peintres de la butte Montmartre, ce quartier encore champêtre où le génie semble courir les rues. Renoir, Degas, Toulouse-Lautrec, et même Erik Satie le musicien, entrent dans sa vie.
Suzanne devient leur modèle, leur muse, leur maîtresse. En marge de cette vie d'art et d'amour, elle élève le petit Maurice, enfant d'une liaison passagère avec un Catalan nommé Utrillo
.Et aussi, et surtout : elle continue à peindre, magnifiquement
...Autour de cette jeune femme, dans la société la plus libre qui fût alors,
Michel Peyramaure fait revivre toute une époque, le temps légendaire des impressionnistes, celui des "peintres du bonheur".(4ieme de couverture)
"Les peintres du bonheurs" déjà rencontrés dans
"Quand le siècle commence, Montmartre et Montparnasse se regardent: deux collines d’où vont naître les beautés du monde d'hier, et aussi celles d'aujourd'hui...."P.1
"C'était l'époque où Paris était la capitale du monde. Sur les trottoirs de Montmartre et de Montparnasse, entre le Bateau-Lavoir et la Closerie des Lilas, allaient les sublimes trublions qui inventaient l'art moderne et le langage du siècle : Jarry, son hibou et ses revolvers, Picasso, sympathisant anarchiste, Apollinaire, l'érotomane, Modigliani et ses femmes, Max Jacob et ses hommes, Aragon, le flambeur, Soutine, le solitaire, Man Ray, Braque, Matisse, Breton et les autres… Ils venaient de tous les pays. Ils étaient peintres, poètes, sculpteurs, musiciens. Fauves, cubistes, surréalistes, fêtards, amoureux -"
On avait traversé la Seine pour serrer la main des poètes....
La guerre avait dispersé les groupes comme une grenaille explosée. p.401, quelques mots.
Deux récits, Passionnants, un superbe voyage, joyeux et nostalgique
14:27 | Lien permanent | Commentaires (5)
20/03/2021
Marcher dans les pas de Marcel Pagnol
"Je suis né dans la ville d'Aubagne, sous le Garlaban couronné de chèvres, au temps des derniers chevriers.
"Marcel Pagnol, " La gloire de mon père"
23:24 Publié dans Balade | Lien permanent | Commentaires (8)
17/03/2021
Ainsi vont les doux villages éparpillés.....
Des balades, des villages, des ruelles...
Poingt Ravier , le hameau sur les hauteurs de Valloire , un été...
" Ainsi vont les doux villages éparpillés
sur les coteaux, aux flancs des coteaux, à leurs pieds,
Moustier sainte Marie, un beau village
dans les plaines, dans les vallées, le long des gaves,
près des routes, près des villes et des montagnes ;"
Dans les Alpes de haute- Provence ,aux portes des Gorges du Verdon.
J'ai aimé ces ruelles...
En plein cœur de la forêt des Maures, le village de Collobrières ...Un printemps....
ruelles du vieux village médiéval, Grimaud, dans le massif des Maures
Quelques mots de Francis Jammes
19:07 Publié dans Balade | Lien permanent | Commentaires (7)
14/03/2021
Le Patou
Le Patou, chien de montagne, il était là, au refuge de l' Hospice de France
Vieilles diapos et premières randos....
Aujourd'hui, plus de Patou...
Face au refuge, Le port du Venasque
Et là-haut, un refuge et des lacs....
Commence une longue montée...sentiers en lacets...
"De temps en temps on croit être arrivé au haut de la montagne, mais tout à coup elle fait un détour...
.quelques mots de Gustave Flaubert" Voyages aux Pyrénées" mais lui, c'était à cheval !
"L'air est pur, le vent souffle et le vent vous étourdit; les chevaux montent vite, donnant de furieux coups d'épaule, baissant la tête comme pour mordre la route et s'y hissent."
"vous apercevez successivement quatre lacs enchâssés dans des rochers ....;"
Les lacs de Boums, superbes !
22:27 Publié dans randonnees | Lien permanent | Commentaires (5)
10/03/2021
Allons nous promener....
- Elevons-nous, mon corps
Au dessus de ces prés, de ces bois,
Au-Dessus des étangs, des chemins
Allons nous promener
Dans les hauteurs de l'air
Au-dessus des nuages
Pour avoir le plaisir
De revenir sur terre
Ou l'on marche à loisir,
Et toucher de nos mains
Les végétaux, les pierres,
Peut-être un hanneton.
Pas de hanneton sur ce sentier, mais une petite marmotte...
Le sentier , à Val d'Isère, le nuage, dans les Pyrénées et un poème de Guillevic
22:32 Publié dans poesie | Lien permanent | Commentaires (8)
05/03/2021
Du jaune
Première gentiane sur ce sentier qui grimpe au plateau de Campsaure
" va ton chemin sans plus t'inquiéter !
La route est droite et tu n'as qu'à monté...."
La- haut , sur le plateau , des gentianes, superbe !
.Et j'adore le goût amer de ses racines.....
Sur ce plateau, il y a aussi la petite cabane
Le chemin continue...
",Simple comme un enfant, gravis la côte...."
On rencontrera quelques chevaux....
Une rando de l'été, quelques mots de Paul Verlaine
Coup de cœur pour ce coin des Pyrénées
15:18 | Lien permanent | Commentaires (8)
01/03/2021
Je suis le gardeur de troupeaux
Un été, à Valloire
Je suis un gardeur de troupeaux,
Mon troupeau, ce sont mes pensées
Et mes pensées sont toutes des sensations.
Je pense avec les yeux et avec les oreilles,
Et avec les mains et avec les pieds,
Et avec le nez et la bouche.
Sur le sentier du Céciré, Les Pyrénées , un automne....
Penser une fleur, c’est la voir et la sentir,
Et manger un fruit c’est en savourer le sens
.
C’est pourquoi, par un jour de chaleur,
Si tant de jouissance me rend triste,
Je m’étends de tout mon long dans l’herbe,
Je ferme mes yeux chauds,
Je sens tout mon corps étendu dans la réalité,
Je sais la vérité et je suis heureux.
Fernando Pessoa,
Poèmes de Alberto Caeiro du « Gardeur de troupeaux »
15:05 Publié dans poesie | Lien permanent | Commentaires (13)
26/02/2021
Je me souviens....
« J’ai la mémoire de toutes mes photos, elles forment le tissu de ma vie et parfois, bien sûr, elles se font des signes par-delà les années. Elles se répondent, elles conversent, elles tissent des secrets. »
Je me souviens....les années 70,
au pied des escaliers des Remparts de Dubrovnik, longue balade...
Sur la place
coup de cœur pour "ce jour-là "
"À partir d'une cinquantaine de photos, Willy Ronis dessine son autoportrait. On le suit dans ses voyages, ses virées dans les rues de Paris et sur les bords de la Marne, ses reportages aussi. Une photo, c'est un moment pris sur le vif, mais c'est aussi l'histoire d'un jour.
Ce jour-là : un autoportrait à la manière d'un «Je me souviens». C'est avec émotion que ce livre feuillette à la fois son être le plus intime, son talent de photographe et son talent de conteur."(Babelio)
Je me souviens du petit village de Oô, premières vacances dans les Pyrénées
De nos premières randos....
23:53 Publié dans Nostalgie | Lien permanent | Commentaires (8)
21/02/2021
La sieste
" Pas un seul bruit d'insecte ou d'abeille en maraude,
Tout dort sous les grands bois accablés de soleil
Où le feuillage épais tamise un jour pareil
Au velours sombre et doux des mousses d'émeraude.
La sieste,
près du Lac d'Oô, au bord du ruisseau
Criblant le dôme obscur, Midi splendide y rôde
Et, sur mes cils mi-clos alanguis de sommeil,
De mille éclairs furtifs forme un réseau vermeil
Qui s'allonge et se croise à travers l'ombre chaude.
Dans la vallée du Lys, tout près des linaigrettes
Vers la gaze de feu que trament les rayons,
Vole le frêle essaim des riches papillons
Qu'enivrent la lumière et le parfum des sèves ;
à L'hospice de France
Alors mes doigts tremblants saisissent chaque fil,
Et dans les mailles d'or de ce filet subtil,
Chasseur harmonieux, j'emprisonne mes rêves."
Au plateau de Campsaure
Les lacs Boom
Le poeme ,José-Maria de Heredia, La sieste, un été à Valloire, autres photos, Les Pyrénées
23:10 | Lien permanent | Commentaires (7)
18/02/2021
Une fenêtre ouverte
La nuit n'est jamais complète
Il y a toujours, puisque je le dis,
Puisque je l’affirme,
Au bout du chagrin
Une fenêtre ouverte,
Une fenêtre éclairée,
Il y a toujours un rêve qui veille,
Désir à combler, Faim à satisfaire,
Un cœur généreux,
Une main tendue, une main ouverte,
Des yeux attentifs,
Une vie, la vie à se partager.
- Paul Eluard
La cabane
Départ de ce petit village des Pyrénées
" il s'agit toujours d'avancer,
Mais avancer dans quoi ?
Pas seulement
Dans cet espace
Qui s'étale devant toi
Et que tu crois connaître,
Non, avancer
Dans un nouvel espace
Dont tu ne désires
Que ce que dit ton besoin,
Un espace qui toujours
te demandera de l'aimer….
Eugene Guillevic
Les photos , les randos de l'été, la Cabane des Conques ...
17:33 | Lien permanent | Commentaires (6)