06/12/2021
Le vieux pont
""Ce bon vieux pont" est à Sare,village basque au pied des montagnes de la
Rhune et enjambe la Nivelle
Ce bon vieux pont, sous ses trois arches,
En a déjà bien vu de l'eau
Passer verte avec du galop
Ou du rampement dans sa marche.
Il connaît le pas, la démarche
De l'errant qui porte un ballot,
Du petit berger tout pâlot
Et du mendiant patriarche.
Au creux de ce profond pays,
Entre ces grands bois recueillis
Où l'ombre humide a son royaume,
Le jour, à peine est-il réel !...
Le soir, sous l'oeil rouge du ciel,
Il devient tout à fait fantôme.
Photos, des balades à Sare....des printemps, automne, été...
."Le vieux pont" Maurice Rollinat
15:50 | Lien permanent | Commentaires (8)
02/12/2021
Lu, aimé
Thé Ache, tu avais dit quelques mots sur ce roman, alors lu et aimé , merci !
"Le jour paraît sur Giverny.
Du haut de son moulin, une vieille dame veille, surveille. Le quotidien du village, les cars de touristes… Des silhouettes et des vies. Deux femmes, en particulier, se détachent : l’une, les yeux couleur nymphéa, rêve d’amour et d’évasion ; l’autre, onze ans, ne vit déjà que pour la peinture. Deux femmes qui vont se trouver au cœur d’un tourbillon orageux. Car dans le village de Monet, où chacun est une énigme, où chaque âme a son secret, des drames vont venir diluer les illusions et raviver les blessures du passé…"(Quatrième de couverture)
dénouement inattendu !
Interrogé sur son plus grand plaisir d’écrivain, Michel Bussi répond sans hésiter : « écrire la fin de Nymphéas noirs, baptisée "Exposition". Cinquante pages jubilatoires pour faire passer le lecteur par toutes les émotions : la stupeur, la colère, la peine, les larmes… l’espoir. » vrai !!
" l'intrigue de mes romans, c'est ma mélodie"
photo trouvée sur le net
11:10 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (6)
30/11/2021
Un ruisseau
Ce ruisseau coule sans jamais fatiguer,
Ouvre en deux un vaste pré,
Dans lequel un troupeau de bovidés
Aime paître et s'abreuver.
Brillant de régals,
Luisant de reflets,
Il émet sans mal
Un son parfait.
A son côté, un passant trempe ses doigts,
Puis patauge, boit et chante,
Dans ce lit qui serpente
Et s'enfonce dans les bois.
Dans la douce mélodie
D'un léger clapotis,
L'eau transparente passe...
Une feuille morte glisse à sa surface.
Ce ruisseau coule au pied d'arbres superbes ;
On peut se reposer sur leurs grands chaussons d'herbes,
Leurs racines puissantes s'enfoncent dans la terre,
Et s'abreuvent d'eau sans en avoir l'air.
Le ruisseau s'écoule paisiblement...
Un poème de Mikaël Le Saint, photos, nos coins repos...
Et Le sentier pour une superbe randonnée, l'étang de la frêche
17:23 Publié dans randonnees | Lien permanent | Commentaires (4)
10/11/2021
Pour rêver un peu....
Les lacs de Booms
"De temps en temps on croit être arrivé au haut de la montagne, mais tout à coup elle fait un détour...
.quelques mots de Gustave Flaubert" Voyages aux Pyrénées" mais lui, c'était à cheval !
"L'air est pur, le vent souffle et le vent vous étourdit; les chevaux montent vite, donnant de furieux coups d'épaule, baissant la tête comme pour mordre la route et s'y hissent."
"vous apercevez successivement quatre lacs enchâssés dans des rochers"...
.
Le départ....le refuge de l'hospice de France
Tout là-haut, tout là-haut, loin de la route sûre,
Des fermes, des vallons, par-delà les coteaux,
Par-delà les forêts, les tapis de verdure,
Loin des derniers gazons foulés par les troupeaux,
On rencontre un lac sombre encaissé dans l'abîme
Que forment quelques pics désolés et neigeux ;
L'eau, nuit et jour, y dort dans un repos sublime,
Le Lac d'Ôo, nos premières montées....
Et n'interrompt jamais son silence orageux.
Dans ce morne désert, à l'oreille incertaine
Arrivent par moments des bruits faibles et longs,
Et des échos plus morts que la cloche lointaine
D'une vache qui paît au penchant des vallons.
Le Lac de Bordère
Sur ces monts où le vent efface tout vestige,
Ces glaciers pailletés qu'allume le soleil,
Sur ces rochers altiers où guette le vertige,
Dans ce lac où le soir mire son teint vermeil,
Au Lac de Bordère
Sous mes pieds, sur ma tête et partout, le silence,
Le silence qui fait qu'on voudrait se sauver,
Le silence éternel de la montagne immense,
Car l'air est immobile et tout semble rêver.
On dirait que le ciel, en cette solitude,
Se contemple dans l'onde et que ces monts, là-bas,
Ecoutent, recueillis, dans leur grave attitude,
Un mystère divin que l'homme n'entend pas.
Et lorsque par hasard une nuée errante
Assombrit dans son vol le lac silencieux,
Lui, n'a pas de nom, sur un sentier à Val d'Isère
On croirait voir la robe ou l'ombre transparente
D'un esprit qui voyage et passe dans les cieux.
Charles Baudelaire
Des randos , des étés dans les Pyrénées, à Val d'Isère, à Valloire...
A Valloire
14:32 Publié dans randonnees | Lien permanent | Commentaires (5)
02/11/2021
Un arbre
Il était sur un sentier à Valloire
"En argot les hommes appellent les oreilles des feuilles
c'est dire comme ils sentent que les arbres connaissent la musique
mais la languie verte des arbres est un argot bien plus ancien
Qui peut savoir ce qu'ils disent lorsqu'ils parlent des humains
Les arbres parlent arbre comme les enfants parlent enfant
Quand un enfant de femme et d'homme adresse la parole à un arbre
l'arbre répond
l'enfant l'entend
Plus tard l'enfant
parle arboriculture
avec ses maîtres et ses parents
Il n'entend plus la voix des arbres
il n'entend plus leur chanson dans le vent
Pourtant parfois une petite fille pousse un cri de détresse dans un square de ciment armé d'herbe morne et de terre souillée
Est-ce... oh... est-ce la tristesse d'être abandonnée qui me fait crier au secours ou la crainte que vous m'oubliiez arbres de ma jeunesse ma jeunesse pour de vrai
Dans l'oasis du souvenir une source vient de jaillir est-ce pour me faire pleurer
J'étais si heureuse dans la foule la foule verte de la forêt avec la peur de me perdre et la crainte de me retrouver
N'oubliez pas votre petite amie arbres de ma forêt."
Le poème , Jacques Prévert
Des sentiers, des randos, Les Pyrénées....
18:55 | Lien permanent | Commentaires (5)
17/10/2021
Sur des sentiers...
La beauté est le nom de quelque chose qui n'existe pas et que je donne aux choses en échange du plaisir qu'elles me donnent. Fernando Pessoa
Portraitiste , André Breton
Sur des sentiers à Val d'Isère
C'était à Val d'Isère, des randos, un été....Superbes randos....
13:37 Publié dans randonnees | Lien permanent | Commentaires (7)
12/10/2021
C'était dimanche "Viens, marchons silencieux dans la forêt d’automne...."
"Viens, marchons silencieux dans la forêt d’automne,
Flamboyante, magique et touchante saison,
Quand le vent fait gémir les hautes frondaisons
Et voler les feuilles mortes qui tourbillonnent.
Le long des verts taillis formant comme une haie,
A l’abri des sous-bois, parcourons les sentiers
A travers les grands chênes et les pins forestiers,
Passons au pied des troncs de ces hautes futaies.
Parfois il règne au cœur de la forêt profonde
Un silence total; on n’entend aucun bruit
Sauf le battement d’ailes d’un oiseau qui fuit.
Bien que seul, on se sent entouré par un monde...."
Viens, marchons silencieux dans la forêt d’automne....
La grande allée, bientôt....
Quelques mots de Arnaud Jonquet
les photos, dimanche, petite marche...
13:58 Publié dans Balade | Lien permanent | Commentaires (6)
08/10/2021
l'inconnue de la seine
Guillaume Musso est de retour avec «l’Inconnue de la Seine»,
C’est un fait divers célèbre qui trottait dans la tête de Guillaume Musso depuis des années. L’histoire d’une femme retrouvée noyée dans la Seine à Paris à la fin du XIXe siècle et si belle qu’un masque mortuaire de son visage fut réalisé. Sauf que dans son dernier polar, celle qui est repêchée au pied du Pont-Neuf est bien vivante. Elle est juste amnésique…
La légende de l’Inconnue de la Seine, j'ai cherché son histoire, merci Google !
Des traits qui inspirent et fascinent
"À la fin du XIXe siècle, le corps d’une jeune fille est repêché dans la Seine. Lorsqu’on l’amène à la morgue, le médecin légiste trouve le visage de la noyée incroyablement beau. Fasciné par la jeune femme, il fait venir un artiste afin de réaliser un masque mortuaire du visage de la femme. Le moule est ensuite commercialisé par l’Atelier Lorenzi, entreprise parisienne fondée par le mouleur d’art italien Michele Lorenzi. Les traits de l’Inconnue de la Seine se répandent en France et en Europe.
Les arts décoratifs intègrent son visage dans les bâtisses de Paris, des masques sont réalisés, utilisés dans les soirées mondaines… Par la suite, sa beauté inspire de nombreux artistes. Le symbolisme entre la femme, l’eau et la mort rappelle notamment Ondine, et fascine les esprits tortueux. Richard Le Gallienne intègre l’Inconnue de la Seine dans son roman, L’adorateur de l’image. Nabokov, l’auteur de Lolita, lui consacre même un poème, et l’œuvre de Céline L’Église présente en couverture le masque de l’inconnue. Man Ray tente même avec un montage photo de lui redonner son regard."....
Quelques mots Culture Générale, Histoire, photo trouvée sur le net | |
" l'inconnue de la seine" un polar, une folle enquête...
"Par une nuit brumeuse de décembre, une jeune femme est repêchée dans la Seine au niveau du Pont-Neuf. Nue, amnésique, mais vivante.
Très agitée, elle est conduite à l’infirmerie de la préfecture de police de Paris… d’où elle s’échappe au bout de quelques heures.
Les analyses ADN et les photos révèlent son identité : il s’agit de la célèbre pianiste Milena Bergman. Mais c’est impossible, car Milena est morte dans un crash d’avion, il y a plus d’un an.
Raphaël, son ancien fiancé, et Roxane, une flic fragilisée par sa récente mise au placard, se prennent de passion pour cette enquête, bien décidés à éclaircir ce mystère..."(4ième de couverture)
Photo trouvée sur le net
13:45 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (3)
04/10/2021
Quelques sentiers, un automne...
"On voit tout le temps, en automne,
Quelque chose qui vous étonne,
C’est une branche, tout à coup,
Qui s’effeuille dans votre cou.
C’est un petit arbre tout rouge,
Un, d’une autre couleur encor,
Et puis, partout, ces feuilles d’or
Qui tombent sans que rien ne bouge...."
" Quelle joie chez les feuilles !
Elles valsent au bras
Du vent qui les emporte.
On dit qu’elles sont mortes,
Mais personne n’y croit.
L’automne, au coin du bois...."
Quelques mots de Lucie Delarue Mardrus et Maurice Carème, les photos, des sentiers, les Pyrénées, un automne
10:05 Publié dans Balade | Lien permanent | Commentaires (5)
29/09/2021
J'ai aimé
"Acre, quartier juif, 1078. Avner, qui a quatorze ans, pêche avec son père. À l’occasion d’une livraison à un monastère, son regard tombe sur une icône. C’est l’éblouissement. « Il ne s’agit pas d’un portrait mais d’un objet sacré, lui dit le supérieur du monastère. On ne peint pas une icône, on l’écrit, et on ne peut le faire qu’en ayant une foi profonde ».
Avner n’aura de cesse de pouvoir « écrire ». Et tant pis s’il n’a pas la foi, il fait comme si, acquiert les techniques, apprend les textes sacrés, se fait baptiser, quitte les siens. Mansour, un marchand ambulant musulman, le prend sous son aile. C’est l’occasion d’un merveilleux voyage initiatique d’Acre à Nazareth, de Césarée à Jérusalem, puis à Bethlehem, jusqu’au monastère de Mar Saba, en plein désert de Judée, où Avner reste dix années où il devient l’un des plus grands iconographes de Palestine.
Refusant de s’astreindre aux canons rigides de l’Eglise qui obligent à ne représenter que Dieu et les saints, il ose reproduire des visages de gens de la vie ordinaire, cherchant dans chaque être sa part de divin, sa beauté. C’est un triomphe, c’est un scandale. Se prend-il pour un prophète ? Il est chassé, son œuvre est brûlée. Quel sera le destin final d’un homme qui a osé défier l’ordre établi ?" ( 4ieme de couverture)
Le roman de l’artiste qui, envers et contre tous les ordres établis, tente d’apporter de la grâce au monde.
Après le Turquetto ,
"La distance est mère de toutes les sagesses. Colle ton nez à un arbre. Que vois-tu de lui ? Un bout d'écorce. Recule de dix pas et tu le découvriras dans toute sa beauté. Colle-toi à quelqu'un. Qu'arriveras-tu à discerner ? Peu de chose..."
j'ai aimé ce voyage, cet homme, un auteur d'icone
19:51 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (6)