16/06/2022
A bientôt !
A bientôt !
Je vous embrasse
La photo, au village de Benasque , en Espagne
11:00 | Lien permanent | Commentaires (6)
18/05/2022
Ceux qu'on aime, Ne connaitrons pas la mort...
je découvre Victoria Hislop et aimé
" Ceux qu'on aime"
"Une odyssée familiale puissante et passionnante.
Le grand retour de Victoria Hislop à la saga historique.
Athènes, milieu des années 1940. Récemment libérée de l’occupation allemande, la Grèce fait face à de violentes tensions internes. Confrontée aux injustices qui touchent ses proches, la jeune Themis décide de s’engager auprès des communistes et se révèle prête à tout, même à donner sa vie, au nom de la liberté. Arrêtée et envoyée sur l’île de Makronissos, véritable prison à ciel ouvert, Themis rencontre une autre femme, militante tout comme elle, avec qui elle noue une étroite amitié. Lorsque cette dernière est condamnée à mort, Themis prend une décision qui la hantera pendant des années.
Au crépuscule de sa vie, elle lève enfin le voile sur ce passé tourmenté, consciente qu’il faut parfois rouvrir certaines blessures pour guérir."
A travers les yeux de Themis, une tragique histoire la Grèce de 1930 à nos jours...guerre, dictature, massacre...la démocratie arrivera...
Une histoire, ne pas oublié le passé...
13:42 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (6)
06/03/2022
Une photo, quelques mots....
14:34 Publié dans TRISTESSE | Lien permanent | Commentaires (11)
12/02/2022
Et au milieu coule une rivière...
"Et au milieu coule une rivière. Son lit fut creusé par le déluge. Au cœur de la roche venue du fond des temps ; sur les rochers la pluie a laissé ses gouttes immémoriales. Sous la roche il y a la parole et cette parole, parfois lui appartient.
C’est un petit ruisseau qui coule tout là-haut,
Un tout petit ruisseau fait de trois gouttes d’eau ;
Un filet de cristal, une onde transparente
Sautillant hardiment en dévalant la pente
C'était près de Porto Vecchio , un printemps, quelques mots de Norman McLean et Vette de Fonclare
20:25 Publié dans randonnees | Lien permanent | Commentaires (3)
27/01/2022
Envolez- vous
"Envolez-vous dans un ciel de montagne
Allez jusqu’à l’Aigle
Empruntez-lui une plume
Et un peu d’encre à son bec
Ecrivez des histoires d’eau, d’oiseaux, de soleil et de neige,
Donnez vos histoires à l’Aigle
Lui vous laissera sa plume
Et vous ne serez plus jamais seul.
Long est le chemin qui mène à ce joyau des montagnes.
Des fleurs diaprées et des fleurs de soleil accompagnent
L'être léger, l'être ardent, désireux
De l'eau d'en haut qui le rend bienheureux
Quand, assaillie d'étincelles, sa houppelande
Grésille en silence, bleu vif ou vert amande.
Le lac surgit d'un coup au détour du jardin des pierres.
Comme des songes, de grandes langues de neige, altières,
Glissent vers l'eau et parfois y déposent
Un fouillis de blancs pétales de roses
Glacés. Voici le temps de la contemplation,
Baignée de gratitude envers la création."
Une rando, un été à Val d'Isère...
Quelques mots Blandine Rigollot
14:32 Publié dans randonnees | Lien permanent | Commentaires (5)
15/01/2022
Un bonjour au poète Paul Eluard
"Il s’installa dans une maison toute proche du château, dans une rue qui porte désormais son nom. C’est dans la dernière partie de sa vie qu’il vécut dans ce village périgourdin, une période assez sombre de son existence.
Il y écrivit son oeuvre ultime Poésie ininterrompue (1946) où son « savoir vieillir, savoir passer le temps » s’accorde en notes majeures à son quotidien beynacois."
Savoir vieillir savoir passer le temps
Savoir régner savoir durer savoir revivre
Il rejeta ses draps il éclaira la chambre
Il ouvrit les miroirs légers de sa jeunesse
Et les longues allées qui l’avaient reconduit
Etre un enfant être une plume à sa naissance
Etre la source invariable et transparente
Toujours être au cœur blanc une goutte de sang
Une goutte de feu toujours renouvelée
Rien n’a changé candeur rien n’a changé désir
L’hiver j’ai mon soleil il fait fleurir ma neige
Et l’été qui sent bon a toutes les faiblesses
Paul Éluard
Balade dans le Perigord noir, Beynac
Paul Éluard par Marc Chagall
10:13 Publié dans Balade | Lien permanent | Commentaires (8)
08/01/2022
Code 612 Qui a tué le petit Prince ?
.
"Qui mieux que Michel Bussi pour imaginer une enquête passionnante sur le mystère et les ombres du Petit Prince et de son créateur Saint-Exupéry ? Roman à clé, jeu de piste, hommage, Code 612 Qui a tué le Petit Prince? célèbre les 75 ans du Petit Prince. Un livre indispensable pour les amoureux du conte et de son auteur.
"Avec la signature Bussi : ludique, poétique, surprenante.
Il est le livre le plus traduit au monde, après la Bible, et l'un des plus vendus, conte étrange et fascinant.
Il est l'incarnation universelle de l'enfance, petit garçon blond, mordu mortellement par un serpent...
Mais la vérité est-elle aussi simple ? S'est-on vraiment déjà posé la question : " Qui a tué le Petit Prince ? " Saint-Exupéry n'aurait-il pas dissimulé l'identité de l'assassin dans son roman, lui dont la mort, quelques mois après la parution de son livre, reste tout aussi mystérieuse ?
Code 612. Qui a tué le Petit Prince ? passe en revue hypothèses, coupables et mobiles, pour enfin révéler la vérité stupéfiante sur le secret de Saint-Exupéry, et de son double de papier."
Après , "Rien ne t'efface" nouveau coup de ❤
19:23 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (4)
25/12/2021
Je vous souhaite des rêves à n’en plus finir....
....Et l'envie furieuse d'en réaliser quelques uns....
La crèche à Notre Dame des Passes
Quelques mots de Brel et balade au Moulleau
Joyeuses fêtes !
06:00 Publié dans joyeux noël | Lien permanent | Commentaires (5)
16/12/2021
J'ai salué le soleil
.Voici peut-être le dernier jour de ma vie
J'ai salué le soleil en levant la main droite
mais je ne l’ai pas salué en lui disant adieu –
Non, plutôt en faisant signe que j'étais heureux de le voir
c'est tout
Un jour…– ce fut le 8 mars 1914 – je m’approchai d’une commode haute, et prenant un papier, je commençai d’écrire, debout, comme je le fais chaque fois que je le peux. Et j’écrivis une bonne trentaine de poèmes d’affilée, dans une sorte d’extase dont je ne saurais définir la nature. Ce fut le jour triomphal de ma vie, et je n’en connaîtrai jamais de semblable. Je débutai par un titre Le gardeur de troupeau et ce qui suivit fut l’apparition en moi de quelqu’un que j’ai d’emblée appelé Alberto Caeiro. Pardonnez-moi cette absurdité : en moi était apparu mon maître. "
Une plage, quelques jours à Montalivet
,
13:32 | Lien permanent | Commentaires (5)
13/12/2021
La paix
La paix est un verre de lait chaud et un livre posé devant l'enfant qui s'éveille
Le rêve de l’enfant, c’est la paix.
Le rêve de la mère, c’est la paix.
Les paroles de l’amour sous les arbres
c’est la paix.
Quand les cicatrices des blessures se ferment sur le visage
du monde
et que nos morts peuvent se tourner sur le flanc et trouver
un sommeil sans grief
en sachant que leur sang n’a pas été répandu en vain,
c’est la paix.
La paix est l’odeur du repas, le soir,
lorsqu’on n’entend plus avec crainte la voiture faire halte
dans la rue,
lorsque le coup à la porte désigne l’ami
et qu’en l’ouvrant la fenêtre désigne à chaque heure le ciel
en fêtant nos yeux aux cloches lointaines des couleurs,
c’est la paix.
La paix est un verre de lait chaud et un livre posés devant
l’enfant qui s’éveille.
Lorsque les prisons sont réaménagées en bibliothèques,
lorsqu’un chant s’élève de seuil en seuil, la nuit,
à l’heure où la lune printanière sort du nuage
comme l’ouvrier rasé de frais sort de chez le coiffeur du quartier,
le samedi soir
c’est la paix.
Lorsque le jour qui est passé
n’est pas un jour qui est perdu
mais une racine qui hisse les feuilles de la joie dans le soir,
et qu’il s’agit d’un jour de gagné et d’un sommeil légitime,
c’est la paix.
Lorsque la mort tient peu de place dans le cœur
et que le poète et le prolétaire peuvent pareillement humer
le grand œillet du soir,
c’est la paix.
Sur les rails de mes vers,
le train qui s’en va vers l’avenir
chargé de blé et de roses,
c’est la paix.
Mes Frères,
au sein de la paix, le monde entier
avec tous ses rêves respire à pleins poumons.
Joignez vos mains, mes frères.
C’est cela, la paix.
Yannis Ritsos (1909 – 1990)
Texte traduit du grec par l’auteur,
Un moment de paix
Une photo de Willy Ronis, des photos trouvées sur le net et
"Un moment de paix" un été, balade dans le Mercantour
14:48 Publié dans poesie | Lien permanent | Commentaires (4)