30/11/2013
Face à la mer...
Coup de coeur pour ce vieux banc , trouvé par hasard sur le net...
Un autre
le " notre" il est là, sur des sentiers...
Là , face au lac....
Un après-midi d'hiver
19:19 Publié dans Balade | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : balades
24/11/2013
Christophe The girl from Salina [1971]
Louis - Paul "N'oublions pas La Route de Salina dans les années 70." Alors la voix de Christophe pour cette très belle chanson , the girl from Salina
" Jonas, un jeune hippie, s'arrête dans une maison isolée où une mère et sa fille reconnaissent immédiatement en lui leur fils et frère Rocky disparu quatre ans auparavant..."
Un polar noir dans les années hippies...
Film de Georges Lautner (1970)
Avec Mimsy Farmer, Robert Walker , Rita Hayworth
15:34 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : christophe the girl from salina [1971]
23/11/2013
"Les "Tontons flingueurs" orphelins après la mort de Georges Lautner"
Paris (AFP) - Le cinéaste Georges Lautner est mort vendredi à l'âge de 87 ans, plongeant dans la tristesse le monde du cinéma mais aussi des milliers d'anonymes amoureux des "Tontons Flingueurs", un film devenu culte qui l'avait réconcilié avec la critique après des années de malentendu.
Les répliques et les tirades des "Tontons flingueurs", qui a fêté ses 50 ans au début du mois de novembre, sont rentrées dans la culture populaire tant elles ont été récitées, déclamées et apprises par cœur.
"Les cons, ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnaît."
"Mais moi les dingues, j'les soigne, j'm'en vais lui faire une ordonnance, et une sévère, j’vais lui montrer qui c’est Raoul. Aux quatre coins d'Paris qu'on va l’retrouver, éparpillé par petits bouts façon puzzle... Moi, quand on m’en fait trop j'correctionne plus, j'dynamite, j'disperse, et j'ventile."
"C'est curieux chez les marins ce besoin de faire des phrases !"
Mais dis-donc, on est tout de même pas venu pour beurrer les sandwichs !"
Le film avec Bernard Blier, Lino Ventura, Francis Blanche, Jean Lefebvre ou encore Robert Dalban, fêtera mercredi les 50 ans de sa sortie en salles.
"Les tontons flingueurs" réalisé par Georges Lautner, font une drôle de prière à la fin du film. De g. à dr. : Lino Ventura, Francis Blanche, Robert Dalban, Bernard Blier et Jean Lefebvre en 1963. © Rue des Archives/RDA
Après les "Tontons", le duo Lautner/Audiard a enchaîné les succès d'audience, entre comédies, gangsters franchouillards et polars: "Les Barbouzes" (1964), "Ne nous fâchons pas" (1966), "La Valise" (1973)...
Lautner a tourné à plusieurs reprises avec Jean-Paul Belmondo, qui a salué samedi sur BFM TV "un ami sincère" : "Flic ou voyou" (1978), "Le Guignolo" (1980), "Le Professionnel" (1981), immense succès commercial, ou encore "Joyeuses Pâques".
Il aussi réalisé des drames, comme "Galia" sur la libération de la femme dans les années 60, "Mort d'un pourri" ou "Les seins de glace".
Dans les années 80, le succès s'était fait plus rare même s'il a encore rencontré le public grâce à "La Maison assassinée", avec Patrick Bruel.
Georges Lautner était "un metteur en scène du rire de qualité, avec à son actif des films comiques et amusants mais jamais vulgaires", a dit à l'AFP le comédien Claude Rich, l'un des derniers "Tontons flingueurs" avec l'Italien Venantino Venantini.
"Il a fait tourner les plus grands et rire tout le monde. C'était un homme délicieux, d'une modestie charmante et d'un métier sûr", a souligné Gilles Jacob, le président du Festival de Cannes
Michel Audiard, Jean-Paul Belmondo et Georges Lautner à Cannes le 17 septembre 1979 Dans cette photo : Georges Lautner
Source, des extraits , Le monde,23 novembre, Nouvel obs
20:35 Publié dans TRISTESSE | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : la mort de georges lautner
Belle et Sebastien: retour
Près de Bessans, haute Maurienne. Autour de Belle, deux générations de Sébastien : Mehdi, 56 ans, et son successeur, Félix, bientôt 8 ans. © Eric Travers
"Là-haut, dans les Alpes, dans un village paisible jusqu'à l'arrivée des Allemands, un enfant solitaire apprivoise un chien sauvage. Le récit d'une amitié indéfectible, mais aussi l'odyssée d'un petit garçon à la recherche de sa mère au coeur de la Seconde Guerre Mondiale, d'un vieil homme à la recherche de son passé, d'un résistant à la recherche de l'amour, d'une jeune femme en quête d'aventures, d'un lieutenant allemand à la recherche du pardon."
Pour son nouveau long métrage, le metteur en scène Nicolas Vanier (Le dernier trappeur, Loup), adapte la série culte des années 60, Belle et Sébastien.
Dans cette adaptation, le jeune Félix Bossuet incarne Sébastien, Tchéky Karyo est César et Mehdi- qui tenait le rôle de Sébastien dans la série de 1965 - est André . Durant la seconde Guerre Mondiale, dans un village des Alpes, Sébastien un jeune garçon recueille et apprivoise Belle, un chien sauvage. Accompagnés de César, un vieil homme, les deux amis vont partir à la recherche de la mère de Sébastien.
Nostalgie, souvenirs, tendresse pour ce petit Mehdi, héros du feuilleton.
c'était les années 60, Belle et Sébastien, les aventures de tous les dimanches soirs, en noir et blanc, sur une chaîne de l'ORTF.
çà se passait là- haut dans les montagnes, un petit garçon et un grand chien blanc....
Félix Bossuet et Mehdi, le Sébastien de la série de 1965 - © Eric Travers / RADAR FILMS - EPITHÈTE FILMS - GAUMONT - M6 FILMS - RHÔNE-ALPES CINEMA
Date de sortie 18 décembre 2013
"Ça se passe là où la neige est immaculée, là où les chamois coursent les marmottes, là où les sommets tutoient les nuages....."(Allociné)
16:46 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : retour, belle et sébastien
21/11/2013
France, ressaisis-toi !
Nous refusons cette société qui se replie sur elle même ! Nous refusons la normalisation de la parole raciste !
Nous refusons l'instrumentalisation de nos valeurs à des fins politiques !
Nous demandons que toutes formes de racisme soient fortement condamnées!
Nous demandons que la haine ne mutile plus le corps de la liberté, l'âme de l'égalité et le cœur de la fraternité.
#Appel #République #Taubira
Lettre d’un élu à la France qu’on aime PAR STEEVY GUSTAVE (ADJOINT AU MAIRE DE BRÉTIGNY-SUR-ORGE)
Une pétition à signer
l'appel : " France, ressaisis-toi" ! En cliquant sur le lien suivant :
http://franceressaisistoi..wesign.it/fr
" Cet appel est un appel républicain, car loin des querelles partisanes, chaque personne, soucieuse de la beauté et de l’avenir de notre pays, doit dire que le racisme, la xénophobie, le harcèlement et plus généralement la haine de l’Autre sont des fléaux qui mettent à mal notre socle commun. C'est donc le devoir de chaque citoyen de participer à un sur saut afin d’arrêter de trouver chez l'Autre la justification de nos fantasmes mauvais et de nos maux du moment."
Une leçon de poésie
Un poème de Leon- Gontran Damas ,poète guyanais cité par la garde des Sceaux dans son discours sur le mariage pour tous.
Christiane Taubira a offert à Hervé Mariton et a tout l'hémicycle une très belle prestation, à la limite du slam
avec " nous les gueux" extrait de Black Label ( Source Yagg.France)
nous les peu
nous les rien
nous les chiens
nous les maigres
nous les Nègres
Nous à qui n'appartient
guère plus même
cette odeur blême
des tristes jours anciens
Nous les gueux
nous les peu
nous les riens
nous les chiens
nous les maigres
nous les Nègres
Qu'attendons-nous
les gueux
les peu
les rien
les chiens
les maigres
les nègres
pour jouer aux fous
pisser un coup
tout à l'envi
contre la vie
stupide et bête
qui nous est faite
à nous les gueux
à nous les peu
à nous les rien
à nous les chiens
à nous les maigres
à nous les nègres
...
( Léon Gontran DAMAS, extrait BLACK-LABEL)
Damas, un Guyanais, mais pas seulement. Léon-Gontran Damas, c'est le moins connu du trio de la négritude, qu'il fonda aux côtés de Senghor et de Césaire. Le plus intransigeant aussi. Un homme révolté et réaliste, qui mena à la fois une carrière politique et littéraire. L'homme siégea d'ailleurs pendant trois ans, entre 1948 et 1951, sur les bancs de de l'assemblée Nationnale
11:12 Publié dans SOLIDARITE | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : france, ressaisis-toi !
18/11/2013
Cadou " "Le temps qui m'est donné que l'amour le prolonge".
René Guy Cadou
Ou les visages de Solitude
J'ai aimé
un très beau témoignage
Avec bonheur et beaucoup d'émotion , on écoute Hélène, poète comme lui, parler de la poésie de Guy Cadou
« Je sais que tu m’as inventée
Que je suis née de ton regard
Toi qui donnais lumière aux arbres
Mais depuis que tu m’as quittée
Pour un sommeil qui te dévore
Je m’applique à te redonner
Dans le nid tremblant de mes mains
Une part de jour assez douce
Pour t’obliger à vivre encore »
Un film inédit sur la vie du poète, né en Brière, René Guy Cadou (1920-1951)
"Il a pour nom « René Guy Cadou ou les visages de la solitude » et a été réalisé par Emilien Awada avec la collaboration de Margaux Serre, sur un scénario de Luc Vidal. Michael Lonsdale et Richard Martin signent les voix. Une coproduction Cinéergie Productions et Télépnantes.
« Je n’ai pas oublié cette maison d’école Où je naquis en février mil neuf cent vingt
Les vieux murs à la craie ni l’odeur du pétrole
Dans la classe étouffée par le poids du jardin… »
(La saison de Sainte Reine, p.207)
"René Guy Cadou (1920-1951) a consacré sa courte vie aux exigences de l'écriture, déclinant les principaux thèmes de la poésie lyrique : la nature, l'amour et la mort. Son œuvre et sa vie, encore trop méconnues, sont empreintes d'une humanité sincère et profonde que ce film cherche à restituer."
"Tu traverses la nuit plus douce que la lampe
Tes doigts frêles battant les vitres de ma tempe
Je partage avec toi la cinquième saison
La fleur la branche et l’aile au bord de la maison
Les grands espaces bleus qui cernent ma jeunesse"
"René Guy Cadou ou Les Visages de Solitude" est tout autant un acte de mémoire qu'une célébration de la poésie elle-même, à travers la vie d’un écrivain qui nous a laissé une œuvre émouvante et toujours actuelle. Ce documentaire, faisant dialoguer entretiens et poèmes, traduit avec force et émotion ce que Cadou souhaitait : "Le temps qui m'est donné que l'amour le prolonge".
Photo " La Brière" Thièrry Weber
" Que la poésie soit une joie à la portée de la main" ( Hélène Cadou)
Merci à Loop
18:49 | Lien permanent | Commentaires (6)
17/11/2013
Mon arbre
Le petit arbre rouge
Le soleil au-dedans du jour
Le froid dans le soleil
Rues sans personne
voitures arrêtées
Pas de neige encore
rien que du vent le vent
Brûle toujours
dans l’air gelé
un petit arbre rouge
Je parle avec lui quand je te parle
Octavio Paz
Quelques petits narcisses se sont trompés de mois....
17:14 Publié dans poesie | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : le petit arbre rouge
13/11/2013
Munem Wasif Belonging, le vieux Dhaka 2013
"J’ai passé mon enfance à Cornilla, un petit quartier entouré d’une vie rurale et ancrée dans la tradition et un mode de vie d’un ancien temps. Ces années m’ont fait apprécier ce Vieux Dacca et me font me sentir chez moi parmi ces habitants pour qui les traditions sont plus importantes que la nouveauté.
Au travers de mes cadrages, mon vieux Dacca se révèle et fait émerger des vies invisibles ainsi que des questionnements plus torturants sur l’idée d’assimilation ou pire, d’effacement."
Le vieux Dacca,
j’ai redécouvert l’impulsion - propre aux petites villes - de s’accrocher à des choses plutôt que de les laisser filer.
"En grandissant dans la petite ville de Comilla, au Bangladesh, Munem Wasif rêvait de devenir pilote, joueur de cricket puis… photographe. Aucun de ces choix n’enchantaient vraiment son père. Plus tard, il partit pour la grande ville de Dhaka. Sa vie prit un tournant majeur pendant ses études à la Pathshala, où il développa une attention aux histoires et se dota par la photographie d’une voix qu’il utilisa pour raconter l’industrie déclinante et la douleur des travailleurs, les exclus et les contrées déchirées par les changements climatiques, et une ville empreinte d’un amour nostalgique : Dhaka."
Un beau travail en noir et blanc, visible jusqu’au 17 novembre au 51, rue Saint-Louis-en-l’Ile. Le livre est disponible en librairie et sur Internet.
Ce photographe documentaire bangladais a capturé la vie dans la capitale de son pays, Dakha, durant 8 ans. De ce travail est né une exposition et un livre.
Superbe ! source Photographie.com , Newsletter 7 novembre 2013
10:37 Publié dans COUP DE COEUR | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : munem wasif belonging, le vieux dhaka 2013
12/11/2013
L'obscure mémoire des armes
"La mort impose son silence. Victimes et coupables sont enfouis sous la même terre ou fouettés par la même pluie qui efface les ombres jusqu’à ce qu’il ne reste plus rien. Un lien avait-il existé entre Ginelli et Germán Reyes de leur vivant ? Le temps passait, gommant les traces du coup d’État perfide, l’écho du cri, la cruauté du bourreau, la complicité des juges, l’encre mensongère. Trop d’oubli pesait sur les morts, vaincus par le cours du temps et les mots prononcés à mi-voix. Et la douleur ? Et la peur, l’humiliation ? À quoi servait la vérité si elle ne rendait pas la vie aux défunts, si elle ne délivrait pas le survivant de ses cauchemars ?...."
"German Reyes est abattu à la sortie de son travail, la police de Santiago du Chili met cette affaire sur le compte de la délinquance ordinaire, sa soeur est la seule à ne pas accepter cet assassinat sans piste ni mobile. Elle est l’amie de Griseta, l’éternel amour fugitif de Heredia, qui ne sait rien lui refuser. Détective privé, celui-ci vit avec son chat Simenon..."
« Le monde est pourri et tombe en morceaux mais c’est seulement l’avis d’un chat qui voudrait vivre tranquille »
Après "la couleur de la peau" et les sept chats de Simenon" dans ce beau roman noir , j'ai retrouvé Heredia, et son chat Simenon.
Il aime toujours trainer la nuit dans les vieux bars des ruelles de Santiago, il aime toujours la poésie et il parle à son chat...
Dans cette nouvelle affaire il se retrouve confronté aux fantômes du passé de la dictature, les heures sombres de Pinochet , les séances de tortures dans la villa Grimaldi
Les cauchemars des survivants , la difficulté du retour de la démocratie,
Le danger de l'oubli...
"Une fois dans la rue, j'ai marché sans but en observant les gens qui rentraient du travail.Visages maquillés, cheveux teints, lunettes noires, vêtements de couleurs et de styles différents.Apparence, tout n'était qu'apparence,duperie, masque, camouflage, mensonge. Je me suis souvenu d'un poème de Jaime Gil de Biedma: Derrière le mort dans l'étang, derrière le fantôme dans le verger, derrière la femme qui danse et l'homme obsédé par la boisson, derrière l'expression de fatigue, la migraine et les plaintes, il existe toujours une autre histoire qui n'est jamais ce que nous voyons.( page 253 , un extrait)
Ramon Diaz-Eterovic , un roman, sur une période sombre du Chili
15:45 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : l'obscure mémoire des armes ramon diaz -eterovic
09/11/2013
Au bord du monde
"Paris, la nuit. C'est ici que vivent Jeni, Wenceslas, Christine, Pascal et les autres. Sans-abri, ils hantent trottoirs, ponts et couloirs du métro, au bord d'un monde où la société ne protège plus. Ils nous font face, ils nous parlent."
Réalisé par Claus Drexel
« Au bord du monde », son long métrage documentaire était présenté au dernier Festival de Cannes à l’ACID.
Sylvain Leser est photographe et auteur des images de ce film
"Paris la nuit, un décor théâtral,sublimé par les lumières chaudes des éclairages de la cité.
L'essence du film réside dans la force des images et celles des témoignages.."
Quelques lignes d'un billet de Dimitri Beck , (Polka cinéma)
Sortie le 22 janvier
20:51 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : film au bord du monde