29/12/2008
Anthony PERKINS
Anthony Perkins est un acteur et un chanteur américain, né le 4 avril 1932 à New York et mort le 12 septembre 1992 à Hollywood, Californie, USA. Il est mondialement connu pour son interprétation de Norman Bates, le personnage principal du film Psychose d'Alfred Hitchcock
Son père, Osgood Perkins, est un comédien de théâtre d'une certaine notoriété à Broadway. On peut également le retrouver à l'affiche de Scarface (1932) d'Howard Hawks, film dans lequel il interprète le pathétique gangster Johnny Lovo. Le jeune Tony perd son père en 1937 ; dès la fin de son adolescence, il suit ses traces, se retrouvant à Broadway où il entame une carrière théâtrale qu'il poursuivra bien après ses débuts au cinéma.[réf. nécessaire] Son expérience théâtrale du début des années 1950 se soldant par un bilan mitigé, les succès alternant avec les échecs, il débute au cinéma dès 1954 dans The Actress de George Cukor, aux côtés de Jean Simmons (il joue son fiancé), Spencer Tracy et Teresa Wright.
Commence alors pour Perkins une période variablement gratifiante et enrichissante : les années 1950 lui offrent surtout des rôles de jeunes premiers nerveux tantôt idiots, exaspérants, égoïstes, profondément naïfs ou encore inexpérimentés. Il tournera, au cours de cette même décennie, pour des réalisateurs de talent, la référence restant son incarnation de Joseph dans Barrage contre le Pacifique de René Clément d'après le roman de Marguerite Duras en 1958.[réf. nécessaire] Ensuite, il joue avec d'autres réalisateurs estimables mais souvent dans des films mineurs comme les westerns Jicop le proscrit d'Henry Levin et Du sang dans le désert d'Anthony Mann en 1957 à l'exception de La Loi du Seigneur de William Wyler, Palme d'or au Festival de Cannes en 1957 dans lequel il tourne aux côtés de Gary Cooper et Dorothy McGuire. En 1959, il partage l'affiche du Dernier Rivage film de science-fiction ambitieux de Stanley Kramer avec Fred Astaire, Gregory Peck et Ava Gardner. Parallèlement à sa carrière d'acteur, vers le milieu des années 1950, Anthony Perkins commence à enregister ses premiers disques sur lesquels on découvre une belle voix de crooner de charme. Il grave ainsi plusieurs microsillons tendance jazzy et enregistre également quelques 45 tours en français, notamment sa version d’Il n'y a plus d'après de Guy Béart (1961).
La carrière de Perkins va basculer en 1960, et sa notoriété devenir internationale : Alfred Hitchcock lui confie le rôle de Norman Bates dans son seul film « d'horreur », tourné en noir et blanc, avec également Janet Leigh, Vera Miles, John Gavin et Martin Balsam : Psychose (1960). L'interprétation de Perkins fascine, le film est un triomphe.[réf. nécessaire] Bien que tourné avec un budget plutôt limité, c'est le film d'Hitchcock qui fera le plus de recettes
L'année suivante, il joue dans le film d'Anatole Litvak, Aimez-vous Brahms ? (qui lui vaudra un oscar) et Phaedra de Jules Dassin où il incarne Hippolyte face à Mélina Mercouri-Phèdre. En 1962, Perkins est choisi par Orson Welles pour jouer Joseph K. dans son adaptation du Procès de Kafka : ce sera son deuxième et dernier grand rôle. Si le choix de Perkins est critiqué à la sortie du film, son interprétation est reconnue aujourd'hui comme juste, sensible et intelligente.Le Procès sera l'un des films de la période européenne de Perkins, au cours de laquelle il tournera aussi avec Claude Chabrol dans Le Scandale (1967) et La Décade prodigieuse, où Perkins retrouve Welles qui fait l'acteur.
À partir de 1985, l'acteur doit vivre avec le Sida ; il fait preuve de courage et d'une totale discrétion au sujet de sa maladie, si bien que certains de ses proches n'en apprendront l'existence que peu de temps avant sa mort. La maladie l'emporte le 12 septembre 1992. L'urne contenant ses cendres se trouve actuellement au cimetière d'Hollywood. Sa veuve (Berry Berenson) était à bord de l'un des deux Boeings qui se sont écrasés contre le World Trade Center, le 11 septembre 2001.[1]
Une série d'entretiens qu'il accorde à un journaliste quelques mois avant sa mort révèle un Perkins méconnaissable : vieilli, affaibli et surtout d'une grande maturité. Anthony Perkins, tout au long de sa carrière, ne se sera vu proposer que peu de rôles à la hauteur de son talent et n'a pas su, ou pu, se débarrasser de Norman Bates, rôle qui lui colla à la peau et qui a pu donner l'impression qu'il n'était pas capable de faire autre chose.
10:51 Publié dans cinema | Lien permanent | Commentaires (9)
03/12/2008
AUSTRALIA
Le 24 décembre prochain sortira en salles le dernier film de Baz Luhrmann intitulé "Australia" avec Hugh Jackman et Nicole Kidman dans les rôles principaux...
11:58 Publié dans cinema | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinema baz luhrmann
27/11/2008
CHRISTIAN FECHNER
Nombre de ses productions ont été de grands succès populaires : "Papy fait de la résistance" (1983) de Jean-Marie Poiré, "Marche à l'ombre" (1984) de Michel Blanc, "Chouchou" de Merzak Allouache (2003) et surtout "Les Bronzés 3" (2006) de Patrice Leconte et ses 10,3 millions de spectateurs.
Christian Fechner avait lancé ou conforté de nombreuses carrières, celle de Claude Zidi, de Patrice Leconte ("La fille sur le pont") Pierre Richard ("La moutarde me monte au nez"), Louis de Funès ("L'aile ou la cuisse") et Jean-Paul Belmondo ("L'animal).
Il a aussi produit "Camille Claudel" de Bruno Nuytten (1988) ou "Les Amants du Pont-Neuf" de Leos Carax (1991), qui fut un retentissant échec commercial, prenant à défaut son flair légendaire.
Le président du Festival de Cannes, Gilles Jacob, a salué "l'un des grands producteurs de l'après-guerre, un prestidigitateur de grand talent, qui avait constitué l'une des plus belles collections d'affiches du cinéma français".
"C'était un homme pudique, très discret et bienveillant".
"Il a fait tourner les plus grands du rire", a dit le réalisateur Jean-Pierre Mocky.
L'important, c'est de fabriquer des films avec le maximum de sincérité, disait le producteur, mort dans la nuit de mardi à mercredi.
17:39 Publié dans cinema | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mort de christian fechner
23/11/2008
JOHNNY MAD DOG les enfants de la guerre
Film sur les enfants soldats, Johnny Mad Dog a été tourné au Liberia avec d'authentiques ex-combattants en culottes courtes. Un choc.
Ces anciens combattants ont aujourd'hui entre 15 et 18 ans. Comédiens dans Johnny Mad Dog, de Jean-Stéphane Sauvaire, ils jouent ce qu'ils ont fait en vrai au début des années 2000, quand ils se battaient pour le président du Liberia Charles Taylor ou pour le groupe Liberians United for Reconciliation and Democracy (LURD). Armés jusqu'aux dents, ils pillaient et massacraient comme d'autres enfants de leur âge s'amusent devant un jeu vidéo. On en conclut que leur naturel confondant à l'écran provient de cet inadmissible passif. Ce n'est pas tout à fait vrai. « Ils ont répété leur rôle quatre heures par jour pendant un an », explique Jean-Stéphane Sauvaire. Un travail de longue haleine, donc. Comme le dit Mathieu Kassovitz, coproducteur du film avec Benoît Jaubert, « il est plus facile de produire une comédie à 18 millions d'euros que Johnny Mad Dog, qui en coûte neuf fois moins [2,28 millions d'euros] mais demande beaucoup plus de temps et présente énormément de risques. »
Le livre éponyme d'Emmanuel Dongala (Johnny chien méchant, Le Serpent à plumes), dont est tiré le scénario, se déroule au Congo. Pour des raisons de sécurité, hélas confirmées par la situation actuelle de la région, Kassovitz, Jaubert et Sauvaire veulent tourner dans un autre Etat africain. En l'occurrence, le Liberia, où, durant les quatorze années de guerre civile, « on obligeait les gamins à prendre les armes, contrairement au Congo, où ils s'engageaient spontanément », précise Emmanuel Dongala. Un sujet aux airs connus pour Sauvaire, réalisateur de Carlitos Medellin, documentaire sur les enfants en lutte contre les Farc. « L'idée qu'on puisse enrôler des enfants pour faire la guerre est intolérable », lance cet ex-assistant de Cyril Collard et de Gaspar Noé.
La Fondation Johnny Mad Dog
http://www.tfmdistribution.com/johnnymaddog/
Sortie le 26 novembre.
22:46 Publié dans cinema | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : les enfants soldats film
24/10/2008
Faim, pauvreté, sida: les messages coup de poing de "Huit" projetés à Rome
Les réalisateurs de Huit : Wim Wenders, Mira Nair, Jane Campion, Gael Garcìa Bernal, Abderrahmane Sissako et Gaspar Noé.
Message "politique" envoyé aux gouvernants de la planète, le film "Huit" présenté jeudi soir à Rome interpelle et parfois dérange avec huit histoires militantes tournées par des grands noms du cinéma, qui plaident pour le respect des objectifs du Millénaire fixés par l'ONU.
Jane Campion, Gus Van Sant, Wim Wenders, Mira Nair, Gaspar Noé, Gael Garcia Bernal, Abderrahmane Sissako et Jan Kounen signent cette palette de courts métrages, hors compétition, dévoilée en avant-première mondiale jeudi au festival de cinéma de Rome (22-31 octobre).
Chacun des réalisateurs s'est vu confier l'interprétation cinématographique d'un des huit objectifs pris en 2000 par les Etats membres des Nations unies
Ces 189 pays se sont notamment engagés à réduire de moitié d'ici 2015 le nombre de personnes souffrant de la faim, à combattre le sida, à réduire la mortalité infantile, à promouvoir l'égalité des sexes, à proposer une éducation primaire pour tous ou encore à assurer un environnement durable.
Les producteurs du film (LMD Productions) indiquent avoir proposé à l'ONU d'apposer son logo sur les affiches de "Huit" et de consacrer 50% de leurs recettes aux objectifs du Millénaire, tout en stipulant que les réalisateurs auraient "carte blanche".
"En avril 2008, l'organisation est revenue vers nous et nous a donné l'ordre de retirer un des courts métrages, celui de Mira Nair. Ce fut une demande très brutale", a affirmé Marc Obéron lors de la conférence de presse de présentation, indiquant que la maison de production avait refusé, et donc retiré le logo de l'ONU.
La raison invoquée par l'organisation fut que l'oeuvre de la réalisatrice indienne, qui avait travaillé sur le thème de l'égalité des sexes, pouvait constituer "une offense à l'islam", a affirmé sa collègue Lissandra Haulica.
Dans "How can it be?" de Mira Nair (caméra d'or et prix du public à Cannes en 1988 pour "Salaam Bombay!"), une jeune musulmane vivant à Brooklyn quitte mari et enfant pour devenir la seconde épouse d'un autre homme. Juste avant de sortir de sa luxueuse demeure et de s'engouffrer avec sa valise dans une voiture venue la chercher, Zenab cache ses cheveux dans un hidjab.
La raison invoquée par l'organisation fut que l'oeuvre de la réalisatrice indienne, qui avait travaillé sur le thème de l'égalité des sexes, pouvait constituer "une offense à l'islam", a affirmé sa collègue Lissandra Haulica.
"Une femme à l'ONU a vu mon film et a eu cette réaction. J'ai voulu dialoguer avec elle mais ce n'était pas possible. Ses supérieurs ont par la suite visionné le film et l'ont trouvé absolument inoffensif, mais c'était trop tard, le mal avait été fait", a déclaré Mme Nair en conférence de presse.
Autre thème développé dans "Huit", la mortalité infantile. Dans son court métrage, l'Américain Gus Van Sant intitulé "Mansion on the hill" fait défiler les données effrayantes des statistiques mondiales sur des images d'adolescents faisant tranquillement du skateboard dans une riche banlieue.
La Néo-zélandaise Jane Campion, qui a travaillé sur l'environnement, montre une adolescente jouant du violon pour faire tomber la pluie sur une terre australienne desséchée, tandis que le Français Jan Kounen filme une Péruvienne mourant en couches car son village n'a pas assez d'argent pour qu'un bateau l'emmène en ville.
"Keep your promise" (Tenez vos promesses) est la dernière phrase de l'ultime court métrage, celui de l'Allemand Wim Wenders, qui la fait répéter à l'infini par des hommes et des femmes issus des cinq continents.
"La solution du problème, ce n'est pas vous le public, ce n'est pas nous, ce sont les gouvernants. Ma peur avec l'actuelle crise financière, c'est que ce soient encore les pauvres qui en souffrent, pas les riches, et que les nations soient encore moins désireuses qu'avant de tenir leurs promesses de développement", a confié Wim Wenders.
09:30 Publié dans cinema | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : cinema rome
18/10/2008
ENTRE LES MURS
Réalisation : Laurent Cantet
avec François Bégaudeau, Nassim Amrabt, Laura Baquela & Cherif Bounaïdja Rachedi
J'ai aimé "cette guerre des mot" tendresse, souffrance, difficulté d'enseigner...
Première Palme d'un film français depuis Sous le soleil de Satan décernée à Maurice Pialat en 1987, 21 ans auparavant.
"Entre les murs" a été sélectionné pour représenter la France lors de la prochaine cérémonie des Oscars
François est un jeune professeur de français d’une classe de 4e dans un collège difficile.
Il n’hésite pas à affronter Esmeralda, Souleymane, Khoumba et les autres dans de stimulantes joutes verbales, comme si la langue elle-même était un véritable enjeu.
Mais l’apprentissage de la démocratie peut parfois comporter de vrais risques
"Le film raconte comment François, en dépit de son talent à improviser, à mettre ses élèves à l'aise, à converser d'égal à égal, à respecter la subjectivité de chacun, se heurte à l'indiscipline, à l'insolence, au refus, à la vanne, à la rébellion, et dérape, oublie le poids des mots, fait un faux pas, brouille son seuil de tolérance. Et comment il frôle sans cesse l'impasse, comment sa classe véhicule homophobie ou antisémitisme, comment un élève d'origine malienne renvoyé après conseil de discipline est condamné à retourner dans son pays. Il y a une constante dans le cinéma de Laurent Cantet : celle de l'échec, de la défaite de l'individu face au corps social."
Attentif à filmer le travail et les crispations qu'il génère, Cantet plonge ce Bégaudeau fictif dans le même désarroi que le DRH de Ressources humaines (1999) aux prises avec ouvriers et syndicat à l'heure de l'application des 35 heures, que le sans-travail de L'Emploi du temps (2001) englué dans le mensonge pour ne pas perdre la face : comment trouver sa place, être en phase avec les gens qui vous entourent, conjuguer l'être et le paraître, atténuer l'écart entre dominés et dominant, résister au corps social sans déchoir, rester soi-même en paraissant dans la norme, préserver son identité sans subir les foudres du jugement collectif ?"
le monde
21:17 Publié dans cinema | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : cinema automne 2008
13/10/2008
«Parlez-moi de la pluie»
Aux côtés de Jean-Pierre Bacri, Jamel Debbouze incarne le rôle d'un reporter qui réalise un film sur une féministe aux ambitions politiques
Agathe Villanova, féministe nouvellement engagée en politique, revient pour dix jours dans la maison de son enfance, dans le sud de la France, aider sa soeur Florence à ranger les affaires de leur mère, décédée il y a un an.
Agathe n'aime pas cette région, elle en est partie dès qu'elle a pu. Mais les impératifs de la parité l'ont parachutée ici à l'occasion des prochaines échéances électorales.
Dans cette maison vivent Florence, son mari, et ses enfants. Mais aussi Mimouna, femme de ménage que les Villanova ont ramenée avec eux d'Algérie, au moment de l'indépendance.
Le fils de Mimouna, Karim, et son ami Michel Ronsard entreprennent de tourner un documentaire sur Agathe Villanova, dans le cadre d'une collection sur "les femmes qui ont réussi".
On est au mois d'Août. Il fait gris, il pleut....
Jamel Debbouze et Mimouna Hadji
17:33 Publié dans cinema | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : cinema 2008
19/09/2008
DIVA
09:25 Publié dans cinema | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : cinema musique
16/09/2008
Un film
13:31 Publié dans cinema | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : lelouch
ROMAN DE GARE
Dominique Pinon et Fanny Ardant dans le film français de Claude Lelouch, "Roman de gare".
un film sombre mais un polar assez joyeux
Entre une aire d'autoroute et une ferme montagnarde , on peut croiser un écrivain à succès( Fany Ardant), suspectée de meurtre, un violeur en série, échapé de prison, une fausse coiffeuse,un peu paumée, se retrouvant seule en pleine campagne et un "nègre" de l'écrivain, étrange Dominique Pinon!
13:21 Publié dans cinema | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : lelouch