13/12/2013
Antonio Tabucchi
"La malle, c'est celle qui fut ouverte en 1968, 33 ans après la mort de Fernando Pessoa, et dans laquelle on découvrit plusieurs milliers de manuscrits signés de différents pseudonymes qu'il appelle ses « hétéronymes ».
Amateur éclairé de la littérature portugaise et surtout de l'oeuvre de Fernando Pessoa dont il fut aussi le traducteur, Antonio Tabucchi déballe avec tendresse et curiosité les nombreux manuscrits laissés par Fernando Pessoa et signés par la foule de ses hétéronymes. Il porte un regard sur l'oeuvre, interroge l'écriture de celui qui fut sans doute le poète le plus mystérieux du XXe siècle. Pointu, vivant, cet essai fera le régal des amoureux de Pessoa".( éditeur)
De Antonio Tabucchi ,
lu et aimé Nocturne Indien
"Dans la chaleur des nuits indiennes, un homme part à la recherche d'un ami disparu. Entre Bombay et Goa, de bas-fonds miséreux en hôtels pour Occidentaux au luxe tapageur, sa quête croise la route de personnages étranges et déroutants. Mais il est facile de se perdre dans ce pays ensorcelant où les enfants sont devins, les vieillards un peu fous et les femmes si belles..."
Et vu et aimé le film d'Alain Corneau (1989 )
Sur un fond de schubert , entre fiction et réalité, au coeur de l'Inde, l'errance d'un rêveur....
Un acteur,J Hugue Anglade, fascinant
Rencontres insolites et Mystérieuses...
"Rossignol arrive à Bombay avec pour seul bagage une petite valise noire dont il ne se sépare jamais. Il se fait conduire au Khajurao, un hôtel du "quartier des cages". Là, il demande à parler à une jeune prostituée, Vimla Sar, qui lui a écrit pour lui dire que son ami Xavier a disparu un an plus tôt après être tombé malade."
Antonio Tabucchi, né le 24 septembre 1943 à Vecchiano, mort le 25 mars 2012 à Lisbonne, est un écrivain italien, traducteur et passeur de l'œuvre de Fernando Pessoa en italien.
Au cours de la campagne électorale italienne de 1995, le protagoniste de son roman "Pereira prétend" est devenu un symbole pour l’opposition de gauche à Silvio Berlusconi, le magnat italien de la presse."
Et la musique , envoutante du film ....
(le 2e mouvement du Quintette en Ut de Schubert)
15:03 Publié dans cinema | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : nocturne indien
06/08/2013
J'ai vu et aimé
De Diane Kuris
avec Mélanie Thierry, Sylvie Testud, Denis Podalydès, Benoît Magimel, Nicolas Duvauchelle ,Clotilde Hesme.
Une photo jaunie , et de vieux souvenirs enfouis....
Fin des années 40 à Lyon
"C'est la vie de mes parents réinventée. Un jour, une photo m'a sauté aux yeux avec mon oncle, Jean. La date 1947 était inscrite derrière la photo. Là j'ai commencé à avoir de sérieux doutes sur l'identité de mon père", décrit Diane Kurys qui s'est inspirée de cette histoire dans le film Pour une femme."
"En partant de photographies personnelles, Diane Kurys ressuscite la France d'après-guerre et recrée l'appartement familial ainsi que l'ancien magasin de son père. Et malgré les atrocités qu'a connues la France durant la Seconde Guerre mondiale, le film respire la joie et la bonne humeur.
"Avec tout ce qu'ils ont pu voir ou vivre on pourrait y mettre une mélancolie, mais Diane voulait un film lumineux car les personnages ont soif de vivre", justifie Mélanie Thierry." (extraits BFMTV)
Benoît Magimel , Mélanie Thierry, Nicolas Duvauchelle, un beau trio amoureux
Un joli film
16:11 Publié dans cinema | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : cinéma, " pour une femme"
25/07/2013
J'ai aimé
Et
Daniel Auteuil dans l'univers de Marcel Pagnol
Soleil et tendresse , deux remakes plein d'émotions
Ils sont beaux et émouvants
"Marius ne rêve que d’embarquer sur un des bateaux qui passent devant le bar et prendre le large vers les pays lointains. Fanny, jeune et jolie marchande de coquillages sur le devant du bar, aime secrètement Marius depuis l’enfance"
Marius" et "Fanny" réalisé par Daniel Auteuil d'après l'oeuvre de Marcel Pagnol avec Daniel Auteuil, Raphaël Personnaz, Victoire Belezy, Jean-Pierre Darroussin, Marie-Anne Chazel, Nicolas Vaude, Daniel Russo et Rufus.
Sincère et profondément attaché à l'oeuvre de Pagnol, Daniel Auteuil a campé le rôle de César autrefois joué par Raimu. Il en ressort un personnage plus réservé, tendre, émouvent et drôle qui a beaucoup touché le petit fils de Marcel Pagnol, Nicolas Pagnol."
Reportage : D. Poncet, G. Pinol, S. Korwin
Victoire Belezy (Fanny), Jean-Pierre Daroussin (Panisse) et Raphaël Personnaz (Marius) © Pathé Distribution
C'est Raphaël Personnaz qui campe un Marius toujours avide d'aventures lointaines, Victoire Belezy, Fanny, la marchande de coquillages amoureuse de lui depuis l'enfance. Daniel Auteuil interprète le truculent César dans son bar marseillais de la Marine. Jean-Pierre Daroussin lui donne la réplique en tant que Panisse. Quant à Marie-Anne Chazel, elle est Honorine. Citons aussi Rufus (Piquoiseau), Daniel Russo (Escartefigue), Nicolas Vaude (Monsieur Brun).
J'avais adoré la célèbre trilogie Marseillaise, l'histoire de Marcel Pagnol est toujours aussi belle....
16:43 Publié dans cinema | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : marius et fanny, daniel auteuil
21/05/2013
1968 La non Palme
Je t'aime , je t'aime de Resnais
Un film qui a poussé le décalage et l'originalité qui distinguent les grandes Palmes d'or... jusqu'à ne pas l'obtenir. Il aurait dû être projeté au jury présidé par le romancier André Chamson le 18 mai 1968 mais, ce jour-là, en pleine grève générale à Paris, un groupe de cinéastes où figuraient notamment Truffaut et Godard («Je vous parle solidarité avec les étudiants et les ouvriers, et vous me parlez travelling et gros plans! Vous êtes des cons!») fit arrêter le Festival. Le film de Resnais ne sera pas projeté, la manifestation, pour la seule fois de son histoire, s'interrompra sans Palme" ( source Jean Marie Pottier)
La fièvre contestataire touche le Festival de Cannes, en mai 68. Jean-Luc Godard, Roman Polanski, François Truffaut et Louis Malle mènent des débats passionnés, enfermés dans le Palais des Festivals, pour répondre à la question : faut-il arrêter le festival ?
Petite histoire d'un festival interrompu , Solidarité
"Dès le début du festival il y a huit jours, le journal La Marseillaise se demandait déjà si le film choisi pour l'ouverture, Autant en emporte le vent, ne serait pas un mauvais présage. Et pourtant, tandis qu'à Paris, les émeutes étudiantes prenaient une tournure alarmante, le 21ème Festival de Cannes a commencé gaiement, par un splendide feu d'artifice, avec son bal de stars (Monica Vitti, Grace Kelly, Anouk Aimée, Maurice Genevoix, Omar Sharif, Tino Rossi, Giuletta Massina, Fellini...), ses paillettes et ses caprices (Olivia de Havilland et Faye Dunaway avaient des exigences trop extravagantes pour qu'on insiste pour les faire venir)...
À partir de la grève et les manifestations du 13, le prestige frivole de l'événement a commencé de gêner une partie de la presse.
Ce samedi, le malaise a atteint son comble et provoqué un remous sans précédent à Cannes. Salle Jean Cocteau, François Truffaut s'est adressé à la presse au nom du Comité de défense de la Cinémathèque (suite à l'Affaire Langlois) et en soutien aux travailleurs et étudiants en grève pour réclamer l'interruption du festival. Soutenu par un Godard rageur, il a immédiatement coupé court à la projection de Peppermint frappé de Carlos Saura. Milos Forman a sans hésiter retiré son film Au feu, les pompiers ! de la compétition ; Resnais, bloqué à Lyon, s'en est retourné à Paris ; Claude Lelouch a annoncé qu'il ne présenterait pas son documentaire 13 jours en France...
Du côté du jury, Louis Malle a vite démissionné, imité par Vitti, Polanski et Terence Young.
Demain dimanche, François Maurin de L'Humanité annoncera l'annulation du festival "afin de contester le pouvoir gaulliste et la structure de l’industrie cinématographique". Cette dernière sera vue comme divisée entre les "purs" ou "enragés", c'est-à-dire les artistes, et les "corrompus", les "commerçants" qui ont établi leur mainmise sur l'événement cannois.
Une partie de la presse verra là une disparition complète. Lundi, Le Parisien Libéré versera dans l'oraison ("Le Festival de Cannes est mort. À nous maintenant de faire l’autopsie du cadavre"), tandis que Ciné-Jeunes supputera "Peut-être était-ce le dernier Festival de Cannes ?".
Le 26 mai, dans l'article "Un mois qui ébranla le cinéma" publié par France nouvelle, Albert Cervoni dira qu'il s'agissait d'"un geste de solidarité signifiant que le renouvellement de l’activité cinématographique en France passait lui aussi par le renouvellement démocratique de toute la société française", mais exprimé de manière désordonnée faute d'une organisation représentative de toute l'industrie du cinéma."
Je t'aime , je t'aime
"La vie comme un jeu de cartes qu’on aurait rebattues ou fait tomber. Ainsi Resnais retrace-t-il l’existence de Claude Ridder, écrivain suicidaire incarné par Claude Rich, cobaye d’une expérience scientifique sur le temps, et personnage principal de Je t’aime, je t’aime.
Pour évoquer le passé de Claude Ridder, dans lequel celui-ci replonge grâce à une machine à voyager dans le temps, Jacques Sternberg dit en effet avoir rêvé « de retours en arrière qui seraient des moments apparemment insignifiants, des moments d’attente, des instantanés quotidiens, à la fois absurdes et importants, des bribes de dialogues anodins, des rêves et des cauchemars, bref, tout ce qui fait qu’une vie est un mélange d’ennui, de panique, de douceur, d’effroi, de quiétude, d’insolite et de banalité ».
Source LECINEMA , Liveztimes
13:18 Publié dans cinema | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : cannes 1968
19/05/2013
Palme d'or 2000
Un chef d'oeuvre , magique ! beaucoup d"émotion et beaucoup de larmes...scènes d'une grande beauté! bouleversant, des chansons dans un monde injuste...
A voir ou a revoir , j'ai adoré
Une jeune comédienne Bjork , une jeune femme au destin tragique...
"Dancer in the Dark a reçu la Palme d'Or au Festival de Cannes 2000. Björk, quant à elle, s'est vue décerner le Prix d'interprétation féminine. La chanteuse islandaise ne fait pas ici ses débuts dans le cinéma, puisqu'elle était auparavant apparue dans Juniper Tree (Nietzcha Keene, 1987) et Prêt-à-porter (Robert Altman, 1994).
Réalisé par Lars Von Trier
avec Björk, Catherine Deneuve, Peter Stomar
"Selma Jezkova, emigrée tchèque et mère célibataire, travaille dans une usine de l'Amérique profonde. Elle trouve son salut dans sa passion pour la musique, spécialement les chansons et les danses des grandes comédies musicales hollywoodiennes. Selma garde un lourd secret : elle perd la vue et son fils Gene connaîtra le même sort sauf si elle réussit à mettre assez d'argent de côté pour lui payer une opération. Quand un voisin aux abois accuse a tort Selma d'avoir volé ses économies, le drame de sa vie s'intensifie pour se terminer en final tragique." (ALLOCINE)
14:20 Publié dans cinema | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : palme d'or 2000
15/05/2013
Palme d'or 1960
film d'Henri Colpi, palme d'or à Cannes en 1960 "Une aussi longue absence" scénario de Marguerite Duras, chanson "Trois petites notes de musique" paroles de Henri Colpi, musique de Georges Delerue avec Alida Valli et Georges Wilson.
Très belle histoire , un immense chef d'oeuvre
Portrait d'une femme seule (Alida Valli) qui croit reconnaître dans un clochard amnésique (Georges Wilson) son mari porté disparu en Allemagne, ce drame décroche le Prix Louis-Delluc en 1960, et la Palme d'Or au Festival de Cannes l'année suivante (ex aequo avec Viridiana de Buñuel) ( source ALLOCINE)
10:31 Publié dans cinema | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : cinéma, palme d'or, 1960
03/05/2013
Festival de Cannes 2013
Un film , " Simeon" 1992 d' Euzhan Palcy pour saluer le poète Aimé Cesaire, dont on célèbre le centenaire en 2013
Un village des Antilles. Siméon, musicien, est adoré de tous. Surtout d'Orélie, une fillette dont le père, Isidore, rêve de créer une musique universelle.
Siméon meurt d'un accident. Orélie coupe la natte de cheveux de son vieil ami : celui-ci ne peut alors mourir complètement et revient auprès de ses amis, fantôme chaleureux et rieur.
Il accompagne Isidore à Paris où celui-ci trouve un producteur et une superbe chanteuse. L'esprit de Siméon réunit plusieurs musiciens qui forment le groupe Jacaranda. ( source premiere)
Euzhan Palcy, réalisatrice, scenariste et productrice
J'avais aimé
Son premier long-métrage « Rue Cases Nègres », remporte plus de dix-sept prix internationaux, dont le Lion d'Argent et le prix d'Interprétation Féminine à la Mostra de Venise, ainsi que le César 1984 de la Meilleure Première Oeuvre de fiction. En 1984, Robert Redford, son « mentor » américain, lui offre de participer aux Ateliers de mise en scène de Sundance.
Elle ramène Marlon BRANDO à l’écran. Impressionné par son engagement pour les droits civiques des minorités, l’acteur accepte de tenir l’un des rôles principaux de son second long métrage « Une Saison Blanche et Sèche » qu’elle adapte du célèbre roman d’André Brink et qu’elle réalise. Le film dont l’histoire se déroule en Afrique du Sud traite de la question de l'Apartheid et met en scène d’autres stars telles que Donald Sutherland, Susan Sarandon.
Michael Gambon Brando sera nominé pour l'Academy Award du meilleur acteur dans un second rôle... Euzhan Palcy recevra, pour l'importance et la qualité cinématographique de son travail, le prix Orson Welles. Quelques mois après la sortie du film, Euzhan Palcy a eu le grand privilège d'être accueillie en Afrique du Sud par le Président Nelson MANDELA.
(Source Margose festival )
L'image dont l'affiche est inspirée
"C'est pour le Festival l'occasion de rendre hommage à la mémoire de Paul Newman, disparu en 2008, et de faire un salut plein d'admiration à Joanne Woodward, sa femme et son interprète d'élection "
Le HuffPost/AFP | Publication: 22/03/2013
11:51 Publié dans cinema | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : festival de cannes 2013
28/04/2013
Kim Novak, invitée d'honneur du 66e Festival de Cannes
Vertigo ( Sueurs froides) d' Alfred hitchock (1958) un des chefs d' oeuvre du cinéma mondial
Le 66e Festival de Cannes a invité son héroïne ( AFP DU 22 .04. 2013)
Kim Novak avec James Stewart dans Vertigo d'Alfred Hitchcock (1958
Vertigo , un film envoutant....
A Savourer....
14:36 Publié dans cinema | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : 66e festival de cannes
03/12/2012
Syngué Sabour triomphe à Saint -Jean de Luz
Atiq Rahimi a remporté le Chistera d'or, Meilleur film du festival des jeunes réalisateurs de Saint - Jean de Luz avec le film " Syngué Sabour, pierre de Patience
Un billet dans Sud- Ouest
Auch : rencontre avec Atiq Rahimi
le lauréat du prix Goncourt en 2008 est venu présenter son film qu'il a lui-même adapté de son roman "Syngué sabour" ("Pierre de patience")
Pour son premier film Auch lui avait porté bonheur, selon ses mots. Cette fois Atiq Rahimi est revenu dans la capitale gasconne pour présenter "Pierre de patience" pour la première fois devant le public en France.
Sa voix est aussi douce et posée que les mouvements de sa caméra sur ses acteurs. La pierre de patience est une pierre à laquelle on raconte ses malheurs, et qui lorsqu'elle éclate nous délivre. Dans ce long métrage une femme veille son mari, paralysé depuis qu'il a reçu une balle dans la nuque. Elle prie, le soigne et lui parle, parvenant même à se confier alors que les dangers de la guerre rôdent dehors.
"En Occident la question c'est "to be or not to be" alors que chez nous, c'est plutôt "dire ou ne pas dire", on ne peut pas tout dire et on ne peut pas tout entendre. Pour nous, la parole est chère. Pour un mot on pouvait aller en prison ou perdre la vie", explique Atiq Rahimi pour expliquer sa propre vision de son film.
Il n'a d'ailleurs pu tourner presque que les scènes extérieures en Afghanistan, tout le reste l'a été à Casablanca dans une ancienne cimenterie. La comédienne principale est Iranienne et vit désormais en France. Dans cette adaptation de son livre Atiq Rahimi offre une oeuvre sensible à la lumière très travaillée et aux paroles rares.
10:13 Publié dans cinema | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : film " syngué sabour, pierre de patience
08/11/2012
Costa Gavras présente "Le capital"
SALONIQUE (Grèce) (AFP) - En présentant au 53e festival de Salonique (Grèce) son dernier film "Le capital", une charge contre la folie financière, le cinéaste engagé Costa Gavras déplore "l'appauvrissement" subi par la Grèce, son pays natal.
- Réalisé par :
Costa-Gavras
- Avec :
Gad Elmaleh,Natacha Régnier,Hippolyte Girardot
Date de sortie :
La résistible ascension d'un valet de banque dans le monde féroce du Capital.
16:39 Publié dans cinema | Lien permanent | Commentaires (18) | Tags : cinéma, costa gavras, le capital