26/02/2011
César 2011
"Des hommes et des dieux " prix du meilleur film , de Xavier Beauvois
Roman Polanski , meilleur réalisateur, avec "The Ghost Writer "
Meilleur actrice , Sara Forestier, "Le Nom des Gens"
Meilleur acteur Eric Elmosnino "Gainsbourg, vie héroïque"
Meilleur second rôle masculin Michel Lonsdale, " des hommes et des dieux"
Meilleur second rôle Féminin Anna Alvaro "Le bruit des glaçons"
Un film de Bertrand Blier avec Jean Dujardin, Albert Dupontel
Meilleur scénario original "le non des gens" Baya Ksami et Michel Leclerc
Meilleur premier film "Gainsbourg, vie héroïque" de joan Sfar
Meilleur film étranger "the social Network" de David Fincher
Edgar Ramirez , cesar du meilleur espoir masculin, pour Carlos, film d'Olivier Assayas
Meilleur espoir Féminin Leïla Bekhti " tout ce qui brille"
16:41 Publié dans cinema | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : césar 2011
29/12/2010
Les origines, on s'en fout !
Les films arrivent bien souvent un peu tard, il faut le temps d'écrire le scénario, trouver les financements, tourner, monter... et le temps de tout ça, l'actualité n'a pas cessé, même, le pouvoir en place a enterré son ministère de l'immigration et de l'identité nationale. Pourtant, que le film Le nom des gens est une belle réponse à l'obsession identitaire qui a soudainement saisi notre pays, une claque toute de légèreté, de poésie et de vérité aux nez de Sarkozy, Besson et Hortefeux - sans compter les Ciotti, Estrosi et autres adeptes de la sécurité, des caméras dans les rues et du bilan positif de la colonisation...
Jacques Gamblin, éternel pierrot lunaire, est touchant et parfait dans son rôle d'Arthur Martin, Français de souche en apparence, et justement invisible à cause de cela, et pourtant Cohen de par sa mère, secret bien gardé dans la famille puisque les grands-parents maternels sont morts à Auschwitz - lisant les listes de Cohen au Memorial de la Shoah, Arthur s'écrie: les Cohen, ce sont les Martin des Juifs. Sara Forestier - l'actrice si époustouflante de L'Esquive - n'est pas moins bien dans le rôle de Bahia, fille hyper-engagée au point d'user de son corps pour convertir les "fachos" à ses idées de gauche - oui, c'est un film de gauche qui s'assume (et qui assume donc de déplaire et de se priver d'un bon nombre de spectateurs [et de Français!], puisqu'on y voit même Jospin, tout à son aise, faire une apparition.
Les personnages "secondaires" ne sont pas moins intéressants: le père d'Arthur (Jacques Boudet), protégeant sa femme au point de rendre toute allusion au génocide juif tabou, le père de Bahia (Zinedine Soualem), algérien taiseux, artiste qui cache son talent derrière une serviabilité excessive. Une des scènes les plus touchantes est peut-être celle de la mère d'Arthur qui se voit contrainte de prouver qu'elle est Française après le vol de ses papiers, elle qui dut taire une identité et en acquérir une autre pour se sauver - honte à un pouvoir qui a fait renaître des angoisses qu'on croyait dépassées. Le scénario a bien quelques ratés vers la fin, mais on reste sous le charme d'un film intelligent qui réussit à slalomer entre nos modernes travers qui nous font nous alarmer trop vite au sujet d'un retour de l'antisémitisme ou d'une mise en danger de la laïcité.
Quand, incroyablement étourdie, Bahia monte nue dans une rame de métro, elle s'assoit comme par hasard devant un couple musulman dont la femme porte un niqab: contraste de la nudité et du voile. Nos députés ont voté une loi pour interdire l'anonymat du visage, ils n'ont pas revu les interdits qui pèsent sur celui du corps: on ne doit sortir dans la rue ni totalement couvert ni totalement nu. La société impose des normes sans revoir les anciennes qui font d'un simple corps nu une atteinte à la pudeur... nous vivons une époque moderne disait un certain. Les fesses superbes de Sara Forestier tout au long du film sont une belle atteinte à la pudeur, elle va libre et répond aux femmes voilées bien mieux que les politiques adeptes de la norme qui ont préféré interdire le voile plutôt qu'autoriser le nu! - Mai 68 (et l'été 69) sont à des années-lumières de notre sinistre époque.
Pour revenir au thème central du film, il faut noter la belle conclusion: ils se marièrent et eurent un premier enfant qu'ils prénommèrent Chang. Quand l'infirmière leur demanda: c'est de quelle origine? ils répondirent en coeur, excédés: on s'en fout des origines!
23:48 Publié dans cinema | Lien permanent | Commentaires (16) | Tags : on s'en fout des origines!film, le nom des gens
19/12/2010
Banksy
Banksy, le rat des murs
«La nuit pendant que vous dormez je détruis le monde.» La phrase est tirée d'une œuvre en néon de Claude Lévêque. Si Banksy ne détruit pas le monde, il montre du doigt (taché de peinture) les problèmes qui gangrènent nos sociétés. Et de manière brillante, parfois sombre, comme la peinture en spray qu'il utilise. Des rues de Londres jusqu'au mur qui sépare Israël de la Palestine en passant par les musées, les librairies, les salles de ventes aux enchères et de cinéma, Bansky est devenu célèbre dans l'art contemporain et populaire tout en ayant préservé son anonymat
21:14 Publié dans cinema | Lien permanent | Commentaires (27) | Tags : banksy fait le mur
13/12/2010
Jean Rochefort gardera sa moustache ....
L’acteur fantasque campera le personnage, héros de l’actualité, de Liliane Bettencourt. Sans se raser la moustache.
Selon une information du Parisien, le comédien et réalisateur Edouard Baer a annoncé, vendredi 12 novembre, qu'il allait bien réaliser un long-métrage autour de l'affaire Bettencourt et que Jean Rochefort y incarnerait le rôle de la milliardaire. Lui-même endossera le rôle du photographe François-Marie Banier. Edouard Baer a confirmé ce qui n'était à présent qu'une rumeur, lors de son passage au festival du film de Sarlat. Cette comédie décalée s'intitulerait pour le moment Frais des riches et son tournage débuterait en mars 2011.( Le monde cinema)
06:00 Publié dans cinema | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : cinema
08/12/2010
Philippe Léotard " Je Chante Pour Passer Le Temps" Ferré
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"Les chansons de Ferré sont intemporelles, donc éternelles, elles appartiennent à ceux qui les aiment,
à ceux qui les chantent, elles appartiennent à Léotard "
Léotard le tendre gueulard
Oui pour passer le temps je chante
Au violon s'use l'archet
La pierre au jeu des ricochets
Et que mon amour est touchante
Près de moi dans l'ombre penchante
Oui pour passer le temps je chante
Je chante pour passer le temps
Oui pour passer le temps je chante
11:10 Publié dans cinema | Lien permanent | Commentaires (38) | Tags : philippe léotard " je chante pour passer le temps" ferré
03/12/2010
Le Guepard
«Il faut que tout change pour que, au fond, rien ne change.» Ainsi pensaient Lampedusa, le prince Salina du film, et, peut-être, aussi Visconti. Lorsque les Chemises rouges de Garibaldi font trembler les blanches dentelles de l'aristocratie, l'immense cinéaste de Rocco et de La terre tremble pose un oeil féodal et marxiste, entre scepticisme et nostalgie, sur un monde frémissant. Autant en emporte le vent du Risorgimento: cent fois vue, jamais épuisée, la fresque demeure incomparable de beauté, de sérieux, d'harmonie.
Le Guépard, de Luchino Visconti, avec Burt Lancaster, Claudia Cardinale, Alain Delon (1963,
Sicile. Le film de Visconti ressort en version restaurée, avec le trio Lancaster, Delon, Cardinale.
Le «Guépard», c’est le prince Salina, proustien colossal et macaronique, mi-Guermantes mi-Swann, celui qui dit à un homme qui incarne la modernité humaniste, qui ne l’entend pas et qui s’en va : «Nous fûmes les Guépards, les Lions ; ceux qui nous remplaceront seront les petits chacals, les hyènes ; et tous ensemble, Guépards, chacals et moutons, nous continuerons à nous considérer comme le sel de la terre.» C’est de la Sicile qu’il parle. Ses palais, sa puanteur, ses cadavres. Son sublime sépia sanglant. On trouve la phrase dans le film, dans le livre. Le roman de Giuseppe Tomasi di Lampedusa, Sicilien de haut lignage, est publié l’année suivant sa mort, en 1958 - après deux refus de publication. L’un d’eux, par Elio Vittorini, rappelle celui de Du côté de chez Swann par Gide. Le Guépard, livre inachevé, devient l’un des plus célèbres romans italiens. Visconti l’adapte en 1963.
En 1860, tandis que la Sicile est submergée par les bouleversements de Garibaldi et de ses Chemises Rouges, le prince Salina se rend avec toute sa famille dans sa résidence de Donnafugata. Prévoyant le déclin de l'aristocratie, ce dernier accepte une mésalliance et marie son neveu Tancrède à la fille du maire de la ville, représentant la classe montante.
Petite histoire
Le Guépard se déroule au cœur d’une Sicile pastorale qu’incarne Don Fabrizio et qui, en 1860, vit encore sous le joug de l’Église, des Bourbons et de la noblesse. Elle apparaît, dans le film comme dans le roman de Lampedusa, écartelée entre un temps historique, un temps immémorial (une lignée qui remonte à Napoléon : «Nous sommes des Dieux (...) Le sel de la terre» explique le prince à l’émissaire Monvalley) et un temps cosmique souligné par les nombreux instruments d’astronomie qui peuplent le cabinet du Prince. Le récit s’ouvre sur la campagne des Mille, au cours de laquelle Garibaldi et ses troupes (les Chemises Rouges) conquièrent la Sicile, région appartenant jusque-là au Royaume de Naples. Visconti choisit de reconstituer la fameuse bataille de Palerme, à peine sug- gérée dans le roman, pour en faire le moment clé du Risorgimento. ( Comme au cinéma)
Hier ou avant hier, Claudia Cardinale et Alain Delon
Angelica et Tancrède se souvenaient du chef d'oeuvre du cinéaste Italien...
La scène du bal qui dure 45 minutes a été tournée pendant 8 nuits!
immense film de Visconti
acteurs brillants
Il y avait aussi Burt Lancaster, en aristocrate, ( je l'adorais)
Il avouera "s'être inspiré de Visconti lui même et de ses origines
Un film culte
13:53 Publié dans cinema | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : film, le guepard, visconti
30/11/2010
Du cine Italien
Extrait du film "Le Pigeon" de Mario Monicelli 1958
Le Pigeon signe le début d'une série de films comiques tels que Divorce à l'italienne (1961), La Marche sur Rome (1962), Les Monstres (1963), Belfagor le Magnifique (1966) ou encore Drame de la jalousie (1970).
16:11 Publié dans cinema | Lien permanent | Commentaires (21) | Tags : extrair " le pigeon" mario monicelli
Mario Monicelli
Le cinéaste Mario Monicelli est mort hier. Maître de la comédie italienne, Monicelli s'est distingué avec des films comme Le Pigeon, qui fut nommé à l'Oscar du meilleur film étranger, La Grande guerre, qui lui valut un Lion d'or à Venise, ou encore Mes Chers amis, avec Philippe Noiret. Il avait 95 ans.
Mario Monicelli est l'auteur d'une œuvre inclassable, ne se limitant jamais à un genre précis. Entre sujets originaux et adaptations littéraires, il collabore avec les plus grandes plumes, du duo Age et Scarpelli ( Pères et fils) ou encore Benvenuti et De Bernardi ( Mes Chers Amis), pour créer un style capable de faire le grand écart entre profondeur et éclats de rire.
Cinéaste iconoclaste à la filmographie riche, Mario Monicelli reste l'un des créateurs les plus essentiels du cinéma populaire italien.
Une série d'acteurs formaidables dans "Le Pigeon"
Le triomphe du Pigeon (1958) apporte la célébrité internationale à Monicelli. Ce titre séminal de la comédie à l’italienne, héritière du néo-réalisme dans son souci de filmer la réalité d’un pays, mais avec un cynisme et une férocité propres à la culture populaire de l’Italie, est un pastiche du Rififi pour les hommes de Jules Dassin, transposé dans le sous-prolétariat de Rome
Le film a la particularité de réunir plusieurs générations d’acteurs formidables. Le vétéran Totò, prince de la comédie napolitaine, y donne la réplique aux jeunes Mastroianni et Gassman qui ne sont pas encore des stars mais qui vont le devenir bientôt, et réapparaîtront régulièrement dans des comédies. La belle Claudia Cardinale y fait une de ses premières apparitions à l’écran.
Ce classique sera suivi un an plus tard par un des chefs-d’œuvre de Monicelli (et du cinéma italien), La Grande Guerre, écrit par le célèbre tandem Age-Scarpelli, produit par Dino De Laurentiis et interprété par Gassman et Tognazzi. Cette histoire de deux soldats sans qualités, embarqués sur le front italo-autrichien, mêle épisodes comiques et tragiques, et servira d’inspiration à Sergio Leone pour Le Bon, la brute, le truand.
Quelques lignes de
Toutlecine.com
et Mario Monicelli, monstre sacré de la comédie italienne - Les Inrocks
14:59 Publié dans cinema | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : le cinéaste mario monicelli est mort hier, cinema
27/11/2010
La complainte du partisan
Une note d'Yves , un com de Pierre...
La Complainte du partisan est une chanson écrite à Londres en 1943 par Emmanuel d'Astier de La Vigerie — surnommé « Bernard » dans l'armée des ombres — et Anna Marly pour la musique. Elle passe pour la première fois à la BBC à destination de la France occupée et un des disques est même détruit par la DCA allemande lors d'un parachutage de résistants[1] . Elle devient une chanson populaire dans les années 1950.
"Le vent souffle sur les tombes
La liberté reviendra
On nous oubliera
Nous rentrerons dans l'ombre "
14:48 Publié dans chansons, cinema | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : chanson, la complainte du partisan, emmanuel d'astier de la vigerie —
28/09/2010
Tous les matins du monde
15:33 Publié dans cinema | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : tous les matins du monde, film, alain corneau