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22/08/2013

" passeurs de beauté"

michaud2.jpgUn livre

Roland et Sabrina Michaud, couple de photographes voyageurs , Passeurs de Beauté

 

Le Mot de l'éditeur : Afghanistan


Roland et Sabrina Michaud ont parcouru l'Afghanistan pendant quatorze ans, de 1964 à 1978.
Ce pays grandiose et austère, isolé du reste du monde, était un pays hors norme par son dépouillement, son authenticité et sa beauté.

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Des déserts du Seistan où les sables envahissent les ruines des cités mortes aux monts Pamir où les caravanes de chameaux empruntent en hiver les rivières gelées ; des vallées secrètes de l'Hindou Koush semées d'oasis aux bazars des cités caravanières du Turkestan afghan échelonnées sur l'ancienne route de la soie, ils ont fréquenté et aimé dans leur intimité chacune des ethnies qui composent ce peuple libre et fier : Pashtouns, Tadjiks, Hazaras, Ouzbeks et Turkmènes, mais aussi Baloutches et Kirghizes, Nouristanis et derviches vagabonds de nulle part.

Leur témoignage sur cet univers rude mais riche de foi exprime la pérennité des qualités humaines et spirituelles dont nous avons tous besoin pour vivre mieux. 

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Un joli billet chez Loop ( Que je ne retrouve pas ! )







Ce beau livre ,"Mémoire de l'Afghanistan"  est le dernier legs de l'Afghanistan d'autrefois. Le miroir s'est brisé, reste la mémoire...( Mike Barry)

Derrière ses montagnes, vivait l'Afghanistan

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Un extrait d'un   billet de Eliza Griswold , (the New York Times , 6 Septembre 2012)

Poésie et témoignages émouvants


“Je suis comme une tulipe dans le désert. Je meurs avant de m’ouvrir, et la brise du désert éparpille mes pétales.”


En Afghanistan, des femmes composent et échangent des “landai” — souvent au péril de leur vie . Dans ces courts poèmes à l’humour grinçant, elles s’en prennent aux mariages forcés, aux talibans, à la présence militaire occidentale. Une poétesse américaine est allée à leur rencontre.


"“Un poème est une épée”

Environ 80 % des 15 millions d’Afghanes vivent dans des zones rurales, où les tentatives des Américains pour promouvoir les droits des femmes n’ont guère porté leurs fruits. Seulement 5 % des femmes vont jusqu’au baccalauréat ; la plupart sont déjà mariées à 16 ans, les trois quarts d’entre elles à un époux imposé par leur entourage.

La poésie pachtoune est depuis longtemps un instrument de rébellion pour les femmes afghanes. Le terme landai, qui signifie littéralement en pachtoune “petit serpent venimeux”, désigne une forme poétique populaire à deux vers. Drôle, accrocheur, rageur, tragique, le landai n’a pas d’auteur à proprement parler ; on se le répète, on le partage ; le landai appartient à une femme sans vraiment lui appartenir. Les hommes en récitent aussi, mais les landai sont presque toujours exprimés par des voix féminines.

“Les landai appartiennent aux femmes”, affirme Safia Siddiqi, poétesse pachtoune de renom et ancienne députée.Les landai parlent traditionnellement d’amour et de chagrin. Ils raillent souvent le mariage forcé avec un humour pince-sans-rire, les maris vieillissants et bons à rien y étant souvent qualifiés des “petits monstres”. (extrait)

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Une femme afghane vêtue d'une burqa marche dans un vieux bazar de Kaboul.

REUTERS/Ahmad Masood

Il y a aussi Shamsia

Shamsia exprime son art par le graffiti

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«Je déforme mes femmes pour les montrer plus grandes qu’en réalité, avec des épaules larges, parce que je veux qu’elles aient l’air puissantes», explique la jeune artiste afghane. (Reuters)

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Elles dansent au-dessus de Kaboul, les femmes de Shamsia, conquérantes sous leurs tchadors bleus aux allures de robes majestueuses. «Je les déforme pour les montrer plus grandes qu’en réalité, avec des épaules larges, parce que je veux qu’elles aient l’air puissantes», détaille la jeune artiste afghane devant les photos de ses graffitis, exposées dans la cour de l’Hôtel de Ville de Genève jusqu’au 17 juin. L’ONG Terre des femmes – en association avec le bureau de la promotion de l’égalité entre femmes et hommes de l’Etat de Genève et la Chancellerie d’Etat – a invité Ommolbanin Hassani, alias Shamsia, à présenter son travail en Suisse et à débattre de la place des femmes dans l’espace public*.

Afghanistan mercredi 12 juin 2013, Céline Zünd

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19:50 Publié dans COUP DE COEUR | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : afghanistan

18/04/2013

Ce jour là ..Place Vendôme, 1947

 

 

"C'était une fin de matinée, sur la place Vendôme. Tout à coup, je ne sais pas pourquoi, je baisse la tête et je remarque une flaque d'eau. Je me penche encore et en la regardant bien attentivement, je vois qu'un trésor se cache dans cette flaque, la colonne Vendôme s'y reflète, j'ai bien sûr tout de suite envie de faire une photo...".

 


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c'est un petit miracle  ce reflet. Et aussitôt, une jeune femme enjambe cette flaque.

Zut, je n'étais pas prêt, je l'ai ratée ,j'aurais pourtant tellement voulu prendre ce geste, cet ensemble, avec la flaque, la jambe, et le reflet de la colonne.

Mais quand j'ai levé la tête, je me suis aperçu que plusieurs femmes passaient par là et prenaient toutes la même direction.

C'étaient les ateliers de la place Vendôme qui rejetaient leurs petites cousettes pour le temps du déjeuner....

Alors j'ai attendu....trois femmes, l'une après l'autre, ont fait le même parcours et ont enjambé la flaque. J' ai fait trois photos.....

Cette photo est la plus belle des trois.

Elle est étrange, sensuelle, avec le beau dessin de l' escarpin et l'ambiance particulière de ce jour , ou je m'en souviens, il n'avait pas cessé de pleuvoir.

Un extrait de  " ce jour là" p.18   le petit livre de Willy Ronis, plein de charme et de poésie....

15:28 Publié dans COUP DE COEUR | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : willy ronis

08/04/2013

Poète des images , Izis

Ce matin, de nouveau        Izis et Prévert


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Et ce qu'il voit est si beau

Et ce qu'il  sait est si vrai

Que bien peu peuvent le voir

Que bien peu peuvent le savoir

Et que beaucoup l'ont oublié

Et la vitre n'est même pas fêlée

Elle est simplement brisée

Mais sous les cheveux mal rangés

Et que le vent caresse

Avec tant de tendresse et de délicatesse

Devant cette absence de vitre

Devant cet appel d'air

Devant cette promesse de liberté

Sur le cliché du malheur

Déjà

Traditionnellement et métaphoriquement

Le nez de l'enfant

Est écrasé

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08/03/2013

Une voix

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Philippe Léotard  " Je chante pour passer le temps "

Une voix rauque, cassée et tendre...

Quand Leotard chante Ferré, bouleversant






 

 

 

Je chante pour passer le temps
Petit qu'il me reste de vivre
Comme on dessine sur le givre
Comme on se fait le coeur content
A lancer cailloux sur l'étang
Je chante pour passer le temps

J'ai vécu le jour des merveilles
Vous et moi souvenez-vous-en
Et j'ai franchi le mur des ans
Des miracles plein les oreilles
Notre univers n'est plus pareil
J'ai vécu le jour des merveilles...


Je passe le temps en chantant
Je chante pour passer le temps

(Le roman inachevé, 1956)

LOUIS ARAGON

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03/03/2013

En capuchon noir et pointu....

Les écoliers


Sur la route couleur de sable

En capuchon noir et pointu,

Le « moyen » le « bon » le « passable »

Vont, à galoches que veux-tu

Vers leur école intarissable.

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J'adore cette photo

Une photo de  Willy Ronis " l'arpenteur des instants fugitifs"


Ils ont dans leur plumier des gommes

Et des hannetons du matin,

Dans leurs poches, du pain, des pommes,

Des billes, ô précieux butin


Gagné sur d'autres petits hommes.


Ils ont la ruse et la paresse

- Mais 1’innocence et la fraîcheur -

Près d'eux les filles ont des tresses

Et des yeux bleus couleur de fleur

Et de vraies fleurs pour la maîtresse.


Puis, les voilà tous à s'asseoir

Dans l'école crépie de lune,

On les enferme jusqu'au soir

Jusqu’à ce qu'il leur pousse plume

Pour s'envoler. Après, bonsoir !

Maurice Fombeure


Autre photo de Willis Ronis

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Quelques mots de Gil Pressitzer

Un extrait "

Le hasard il l’arpente, tendresse en bandoulière, il lui fait rendre gorge de toute la poésie du quotidien. Et ses photos sont pleines d’histoires en suspens.
Il avait l’œil partout, mais surtout sur le cœur. Cœur battant toujours devant le risque constant du ratage.
« J’ai remercié le destin de m’avoir fait photographe. Cela m’a probablement préservé de souffrances intolérables. ».
Et pendant ces 99 ans passés parmi les hommes, il aura promené son regard d’enfant, et sa soif de justice, ici-bas.

Plus promeneur que photographe, plus humain qu’artiste, il demeure, lui seulement redécouvert à 75 ans, comme une des plus belles sources de fraîcheur et d’émotion, qui soient arrivées à l’art de la photographie.




 

 

01/10/2010

Un cadeau de Doume

Ma nouvelle bannière!

Un coin des Pyrénées, un coin que j'aime....

Merci Doume

 


21/09/2010

Scène où Jeanne Moreau marche sur la musique de Miles Davis.

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jeane 6.jpgRéalisé par Louis Malle
Avec Jeanne Moreau, Maurice Ronet, Georges Poujouly ( 1957)

Revu hier soir...

Louis Malle fait son entrée dans le cinéma avec un “exercice de style” passé au rang de classique, où la trompette de Miles Davis annonce une nouvelle génération de réalisateurs.

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Du silence à la trompette de Miles

En 1957, Louis Malle a 25 ans. Il a déjà obtenu la récompense suprême à Cannes pour Le monde du silence,coréalisé avec le commandant Cousteau. Cette fois, “le Prix Delluc a vraiment été décerné à un débutant qui peut aller très loin”, écrit un journaliste. Il récompense un premier film que son réalisateur qualifia “d’exercice de style”. Sur la base d’un “polar” classique, c’est un hommage au cinéma américain, surtout à Hitchcock. Dans la scène de l’ascenseur, l’attention portée aux objets (le briquet, le paquet de cigarettes, le couteau…) évoque Robert Bresson – dont Louis Malle a été l’assistant sur Un condamné à mort s’est échappé. Dans le même temps, Ascenseur pour l’échafaud annonce une rupture avec la production de l’époque. Construction abstraite du récit fait de trois thèmes superposés, parti pris de ne jamais montrer les amants ensemble à l’écran (sauf en photo), utilisation d’un fond noir pour isoler les personnages dans la scène du commissariat : un style est en train de naître, elliptique, incisif, dépouillé, brûlant de l’intérieur. Louis Malle révèle aussi ses qualités de directeur d’acteurs avec Jeanne Moreau, émouvante, déambulant dans une ville scintillante de lumières, et Maurice Ronet, sobre, convaincant. Le long feulement de trompette improvisé par Miles Davis déchire le film de bout en bout. (ARTE)

 

A voir, a revoir....jeanne 4.jpg

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24/07/2010

C'est de l'humour....

Bande annonce du film 'le bruit des glaçons'.

Réalisé par Bertrand Blier
Avec Jean Dujardin, Albert Dupontel, Anne Alvaro...

Date de sortie : 25 août 2010

Synopsis Allociné :
C'est l'histoire d'un homme qui reçoit la visite de son cancer. "Bonjour, lui dit le cancer, je suis votre cancer. Je me suis dit que ça serait peut-être pas mal de faire un petit peu connaissance..."

Le réalisateur, comme beaucoup, semble voir arriver le bout du tunnel et mime de s'incliner poliment devant ce dernier... Non sans oublier de lui faire un ultime pied de nez burlesque dont lui seul a le secret, comme pour nous confier que la mort est une chose que l'on vit pleinement !

Envie de voir cette farce à l'humour grinçant...

"une quête constante de soi dans la solitude et surtout une lucidité sur la fatalité des choses."


23/06/2010

Virés par France Inter

guillon.jpgStéphane Guillon et Didier Porte

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ont pris la porte....

Inquiétant....


Par précaution, je voulais vous dire au revoir, et merci. » Stéphane Guillon subodorait que ce matin, il livrait sa dernière chronique aux auditeurs de France Inter. Du coup, il s'est une nouvelle fois lâché, comparant la bâche qui recouvre actuellement la Maison ronde à une burqa, appelant Philippe Val « l'ami de Carlita », expliquant que son départ n'empêcherait pas la cote de popularité du président de la République de baisser. Des applaudissements se sont fait entendre dans le studio à la fin de la chronique( Télérama)

 

dans un communiqué envoyé à l'AFP, Didier Porte indique qu'il est licencié de France Inter. Il ne reprendra donc pas sa chronique du Fou du roi, ainsi qu'on pouvait jusqu'ici le penser. Pour sa dernière intervention dans cette émission, aujourd'hui à 12h10, il a terminé son texte (qui portait sur les retraites des sénateurs) par ces mots : « Je viens de recevoir une lettre recommandée de Philippe Val m'annonçant que j'étais viré, non seulement de la matinale, mais aussi du Fou du roi. Je remercie les auditeurs et vous-même, Stéphane, pour les dix années de bonheur et de liberté totale dont j'ai bénéficié ». Alors qu'il était chaleureusement applaudi, Stéphane Bern l'a assuré de son « soutien et de [sa] fidélité ». Bern a ensuite indiqué que ce licenciement était pour lui un « désaveu personnel, et qu'il en tirerait les conséquences ». (Telerama)

23/10/2008

SUR LE CHEMIN DU RETOUR

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Perchée sur une corniche qui surplombe la vallée de la Baïse, entre Auch et Condom, Valence sur Baïse, elle porte aussi le nom de Valence d'Espagne

Là,    petit arrêt  sympa     à " la Ferme de Flaran" resto que je rajoute à ma note " les bonnes tables"resto20.gif

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