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08/05/2009

Vincent, François, Paul... et les autres

Mes films coups de coeur

De  Claude Sautet,   sorti en 1974.

Des amis de longue date, Vincent, François, Paul...

 


 

Une histoire de potes,   chronique douce amère, une vraie famille de cinema autour de Sautet, Montant et Picoli, Depardieu, tout jeune et Serge Reggiani,   je les aime....

Avoir et à revoir....

 

Musique nostalgique de Philippe Sarde

 

06/04/2009

GRAND TORINO

vu

un soir, à Sainte- Maximeclint.jpg



WALTER KOWALSKI, alias Clint Eastwood, est américain-européen. Il sait tout. Il a tout vu. Il a fait la guerre, il s’est marié, il a eu des enfants, il sait entretenir une maison. Dans son garage, il a tous les outils possibles inimaginables, bien rangés. Cinquante ans de bonne vie utile d’un Américain bien éduqué, viril et responsable.

 

Réalisateur
Clint Eastwood
Acteurs

Clint Eastwood, Bee Vang, Ahney Her, Christopher Carley, John Carroll Lynch, Brian Haley

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De retour des deux côtés de la caméra dans « Gran Torino », Clint Eastwood met en scène ses contradictions politiques, son âge et ses émotions secrètes. Résultat : un grand film

 

Le retour

"Depuis cinq ans et « Million Dollar Baby », Eastwood n’avait plus joué dans ses films, se « contentant » d’ajouter quelques pierres de choix à son édifice personnel de réalisateur (« Mémoires de nos pères », « Lettres d’Iwo Jima », « L’Echange »). Pour son retour des deux côtés de la caméra, il endosse donc son vieux costume viril (sérieusement mité avec le temps) et, comme on dit, il ne fait pas le voyage pour rien. Insulte aux lèvres, rictus crispé et fusil à portée de main, il profite d’un conflit de voisinage pour remettre un peu d’ordre dans son quartier, microcosme d’une Amérique déchirée par les conflits communautaires et une délinquance salissant les valeurs du travail et de la morale.

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Ça fait peur ? Ça fait, oui. Mais « Gran Torino » raconte bien entendu autre chose sur l’Amérique et sur Eastwood lui-même… La raideur du personnage et son racisme outrancier ne sont que des paravents minables. Progressivement, des traumatismes anciens refont surface, ceux d’un pauvre type parmi d’autres envoyé à la guerre, au casse-pipe, et qui a planqué sa culpabilité king-size derrière de dérisoires apparats patriotiques. Le culte de la force et la grosse bagnole sont des leurres. L’Amérique fait la gueule et le vieux blanc du quartier aussi…

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Depuis des lustres, Eastwood, pourtant guère suspect de gauchisme, n’en finit plus d’autopsier la face noire du patrimoine historique américain. Après « Mémoires de nos pères », formidable précis de décomposition sur les mensonges et la manipulation en temps de guerre, le voilà qui, avec son personnage a priori tout d’un bloc, démolit consciencieusement les discours bellicistes et les délires nationalistes toujours en vogue sur sa terre natale.

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Au fil du temps et du film, le masque horrifique de Walt se craquelle. Devenu le mentor spirituel de deux gamins asiatiques de la maison d’à-côté, Walt dévoile une humanité inattendue, une fragilité extrême, une émotivité à fleur de peau enfouie depuis des décennies sous le masque du machisme grognon. Mieux, l’anti-héros ridé de partout devient quasiment un aficionado de la culture jaune, s’empiffrant de nems et abandonnant la bière tiède pour les joies plus variées des alcools fort made in Extrême-Orient.

 


Tout en auto-parodie, tendresse sans trémolos et regard perçant sur l’époque, « Gran Torino » entraîne dans son scrupuleux clacissime et sa sensibilité pudique. Dans la stimulante agitation américaine du moment

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« Gran Torino » toise ses cadets avec la sérénité du vieux sage. Au long de sa carrière admirable, Eastwood a signé un nombre conséquent de chef-d’œuvres (« Bird », « Impitoyable », « Sur la route de Madison », on en passe). En voici un autre…

Par Olivier de Bruyn | Journaliste

09/03/2009

Un film sur les clandestins de Calais

 

"C'est révoltant»film.jpg

Plongée dans l'enfer de Calais, «Welcome» frappe fort et fait événement partout où il est montré. Entretien avec le réalisateur, Philippe Lioret.

 

Le Nouvel Observateur .-Comment en êtes- vous arrivé à «Welcome» ?
Philippe Lioret. - C'est parti d'une conversation avec le romancier Olivier Adam qui, à la suite d'un atelier d'écriture à Calais, avait écrit un texte en vue d'un scénario pour Jean- Pierre Améris. Le film ne s'est pas fait, j'ai essayé en vain de racheter les droits du scénario, qui a finalement donné naissance à un téléfilm. Je suis parti sur un autre projet, mais le thème m'obsédait. Avec Emmanuel Courcol, le scénariste, nous sommes allés passer quelques jours à Calais, en plein hiver, et c'est là que nous avons eu l'idée de ce garçon qui, ne parvenant pas à passer, se met en tête de traverser la Manche à la nage.


N. O. - Qu'avez-vous vu à Calais ?
Ph. Lioret. - Des gens qui vivent dans des conditions effroyables. Qui sont persécutés par les CRS. J'ai rencontré aussi des bénévoles qui soignent, nourrissent, habillent, en prenant des risques insensés. Ils encourent des peines de cinq années de prison pour aide à personne en situation irrégulière, au nom d'un article de loi oublié de tous qui date de 1945. Une boulangère qui vend une baguette à un migrant peut être inquiétée. Le 25 mars, Jean- Claude Lenoir, de l'association Salam, sera jugé à Boulogne-sur-Mer.

 

N. O. - Pourquoi pas un documentaire ?.
Ph Lioret. - Je me suis demandé s'il était honnête d'imaginer une fiction à partir d'une réalité aussi violente. Avais-je le droit de puiser dans un tel terreau le sujet d'un film commercial ? N'était-ce pas profiter de ces gens ? Ce sont les bénévoles qui m'ont convaincu. A leurs yeux, il fallait que cette réalité soit montrée autrement qu'à travers des reportages télé que plus personne ne regarde. Quand nous avons découvert que plusieurs migrants avaient réellement tenté de traverser à la nage les 30 kilomètres, nous nous sommes sentis autorisés à raconter cette histoire. Mais si nous avions le thème et le personnage, nous n'avions pas la dramaturgie. D'où l'idée que ce garçon doit s'entraîner, qu'il se rend dans une piscine, qu'il rencontre un maître-nageur. Nous avons écrit avec l'obsession de rester à hauteur d'homme, en nous appliquant à ce que l'histoire soit toujours juste. Surtout pas quelque chose de plus grand que la vie. Tout est vrai dans le film, même ce qui semble insensé.

 

N. O. - Avez-vous eu du mal pour trouver le financement ?
Ph. Lioret. - Le sujet faisait peur, mais le scénario l'a emporté auprès de plusieurs intervenants, chacun apportant un petit montant. Parce qu'il y a beaucoup de figurants et de nombreuses scènes de nuit, ce qui exigeait des équipes importantes, ce n'est pas un film bon marché (9 millions d'euros).

 

N. O. - Comment avez-vous déniché Firat Ayverdi, le garçon de 17 ans qui joue Bilal ?.
Ph Lioret. - Nous sommes allés en Suède, en Turquie, à Londres, dans toutes les communautés kurdes d'Europe, et nous l'avons rencontré à Paris, à l'Institut kurde. Il vit en région parisienne. Il était vierge de tout, sans aucune technique, c'était parfait. Souvent, les jeunes qui veulent faire du cinéma se fabriquent des trucs, lui, non, rien du tout.


N. O. - Avez-vous redouté que le personnage du maître-nageur, interprété par un acteur connu (Vincent Lindon), n'éloigne le film de la réalité ?
Ph. Lioret. - Le film est l'histoire d'un indifférent. La dramaturgie s'est nourrie des récits des bénévoles. Un type dont la femme passe cinq soirs par semaine à s'occuper de ces clandestins pendant des années finit forcément par péter les plombs. La difficulté était de lier l'affectif à la situation sans devenir balourd. J'ai mis le nez dans le quotidien de ces gens et j'y ai trouvé une dramaturgie et des personnages. Il n'y avait pas de nécessité d'actionner des ficelles, nous avons même dû calmer le jeu. Ainsi les arrestations et les mises en examen sont-elles beaucoup plus brutales que ne le montre le film. A la vérité, j'ai fait «Welcome» pour des raisons de cinéma, mais le film me fait devenir citoyen. Je n'ai pas une âme d'abbé Pierre, mais tout cela sent si mauvais, c'est si révoltant que je ne peux plus me tenir. Le film déclenche quelque chose de fort, avant la sortie nous aurons fait 75 projections dans toute la France et il aura été vu par au moins 30 000 spectateurs. Je retourne souvent à Calais. Une fois que vous vous êtes approché de cette réalité, vous êtes pris. Le film a révélé quelque chose en moi, que j'ai découvert en le faisant et en le montrant. Maintenant, je vais devoir aller au charbon, je ne vais pas m'arrêter là.

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«Welcome», par Philippe Lioret, en salles le 11 mars.      

Pascal Mérigeau

Le Nouvel Observateur


06/03/2009

QUAND PASSENT LES CIGOGNES

Alsa, yves , les images que je n'ai jamais oubliées....film2.jpgfilm.jpg

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fim7.jpgDeux jeunes Moscovites, Veronika et Boris, se destinent l'un a l'autre. La guerre declaree, Boris, engage volontaire, part pour le front russe. La jeune fille n'ayant aucune nouvelles de son fiance epouse Mark, le cousin de Boris.Palme d'or du festival international du film de Cannes (1958)


Magnifique





24/02/2009

LE LISEUR

quelques mots sur le tournageleliseur.jpg

 


Tiré d'un best-seller

Le film The Reader s'est inspiré du best-seller du même nom, paru en 1995. L'oeuvre de Bernhard Schlink abordait avec pudeur une histoire d'amour entre un jeune étudiant et une femme de deux fois son âge. Le film de Stephen Daldry reprend exactement l'intrigue du livre.


Le bal des actrices

Initialement, le rôle féminin devait être interprété par Kate Winslet. Mais l'emploi du temps de l'actrice, déjà sur le tournage de Revolutionary Road, ne lui permet pas de se libérer. C'est alors Nicole Kidman qui reprend la vedette. Mais cela dure peu de temps, puisque très rapidement, l'actrice déserte le plateau pour cause de grossesse. Alors qu'elle avait déjà tournée quelques scènes, c'est finalement Kate Winslet, une fois le tournage des Noces rebelles achevé, qui devient l'interprète féminine.

Dans Le Liseur, de Stephen Daldry (le réalisateur de Billy Elliot), elle est Hanna, l'initiatrice amoureuse d'un adolescent de 15 ans, à qui elle demande, à chaque rendez-vous, étrange rituel, de lui faire la lecture. Quelques années plus tard, en 1966, il découvrira le passé nazi de sa maîtresse. «Il y avait un équilibre difficile à trouver entre la honte inimaginable ressentie par Hanna et sa culpabilité, dont elle ne comprend toute l'ampleur qu'au moment de son procès, puis en prison. Il fallait montrer qu'elle était vulnérable sans trop l'humaniser», confie-t-elle.
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La tragédie sied à la belle actrice anglaise, dirait-on : elle a déjà remporté dernièrement le Golden Globe pour son autre film de l'année, Les Noces rebelles, réalisé par son mari, Sam Mendès. Dans l'Amérique des années 1950, elle meurt d'ennui, de tristesse et de désamour au côté de Leonardo DiCaprio, retrouvé à l'écran onze ans après Titanic.


Disparition d'une partie de l'équipe de production

Ce n'est pas un mais deux décès qui frappent l'équipe du film Le Liseur. Les producteurs Anthony Minghella, âgé de 54 ans et Sydney Pollack, âgé de 73 ans, ont tous les deux disparus en mars et mai 2008. Ces deux grandes figures du cinéma auront marqué les esprits. Le premier a remporté 9 oscars pour son film Le Patient anglais tandis que le second, fer de lance du cinéma américain des années 70, aura mené une carrière éclectique jusqu'à la fin.

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09/02/2009

"L'EDEN à l'Ouest"

GAVRAS.jpgL'odyssée d'un clandestin

 

le dernier film de Costa-Gavras

 

Elias, jeune clandestin, saute du bateau qui le transportait vers la France et atterrit dans un club de vacances, entre Grèce et Italie. Il se fond dans la foule des employés. Commence alors son long périple vers son but : Paris, ville lumière…

« Eden à l'ouest », réalisé par Costa Gavras, clôturera, dimanche prochain, le Festival de Berlin. Dans ce film, le réalisateur défenseur des libertés et dénonciateur des oppressions, des totalitarismes et du racisme, fait, bien évidemment, référence à l'Odyssée d'Homère. « Mon personnage, dit-il, traverse, un peu comme Ulysse, la mer, puis les épreuves, puis les tempêtes. Il affronte les monstres modernes et bouscule les mythes de notre époque ».

Immigré lui-même à Paris en 1956, le cinéaste a voulu que son film, « le plus personnel qu'il ait réalisé », soit « un hommage à tous ceux, nos pères, nos grands-pères, qui, malgré les embûches sont venus en France ».

La longue route d'Elias va, on s'en doute, être marquée par d'énormes difficultés. Chassé par la police, sans le sou, il travaillera au noir, sera dupé par des gens sans foi ni loi, mais recevra aussi le soutien de cœurs généreux. Il faut dire qu'en racontant et en dénonçant, Costa- Gavras ne fait pas dans le léger. Les vacanciers du club de vacances sont prêts, ainsi, à chercher dans les buissons les sans papiers pour les livrer à la police. Et une belle quinqua allemande, tombe bien sûr en pamoison devant son corps d'Apollon.…

Interprété par Riccardo Scarmacio, acteur italien que l'on avait remarqué dans la fresque « Nos plus belles années » et dans « Romance criminale », « Eden à l'ouest » (clin d'œil à « A l'Est d'Eden ») est réalisé comme une fable, avec un cheminement par étapes, et est raconté à travers le personnage d'Elias qui, véritable marionnette plongée dans notre société égoïste et dont il ne connaît pas les us, joue dans ce film comme s'il tournait dans un muet. Elias ne parle pas notre langue et tout son jeu passe donc à travers son regard - étonné, apeuré, émerveillé ou déçu - ou par sa gestuelle appuyée, précise ou décousue.


 

Sortie mercredi   Nicole Clodi

 

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Depuis Z, c'est un monument vivant du cinéma, Costa-Gavras. Une figure emblématique qui incarne tout ce que la Cinémathèque française entend défendre : le cinéma exigeant.

« C'est plus que jamais essentiel de savoir lire des images, aujourd'hui, parce que tout passe par des images ! A se demander si l'écrit n'est pas déjà condamné... »

 

Costa raconte surtout la façon dont il est accueilli chez nous. « Un miroir sur nos attitudes. Sombre ? Non, au contraire : un film solaire. »

 


 


07/02/2009

"J'ai essayé d'être épique, de surprendre »

BLUVAL.jpgC'est un « téléaste », à la vision personnelle et puissante. On se souvient de son « Dom Juan » de 1965, de « Vidocq »... A 83 ans, Marcel Bluwal revient au petit écran, qu'il avait déserté depuis quatorze ans, avec A droite toute, téléfilm sur la Cagoule, diffusé ce dimanche à 20 h 35 sur France 3.

Quel a été le déclencheur

de votre retour ?

Je suis parti de la télévision, car j'estimais ne plus être libre. Un réalisateur n'est pas un maître d'oeuvre des directives de la chaîne. Et puis, j'ai vu la fiction télé de Maurice Failevic, Jusqu'au bout et j'ai été impressionné de la liberté de ton. Pour A droite toute, on m'a laissé écrire à ma guise, choisir les acteurs, les décors...

Pourquoi ce thème de la Cagoule ?

Ça m'exaspérait que 1936 soit toujours pris à l'écran comme une symbolique imbécile : les vélos, les congés payés. Mais quelle a été la réaction de la droite en 36 ? « A droite toute ! » La Cagoule, c'était le fascisme français. Je suis de gauche, complètement, mais je n'ai jamais considéré les personnes de l'autre bord comme des cons. Parmi les gens de la Cagoule, il y avait des monstres et des futurs résistants. Si je suis en vie aujourd'hui, c'est parce qu'un Cagoulard m'a nourri pendant deux ans, alors que je me cachais pour éviter la déportation.

Dans le film, vous montrez votre envie de casser les codes de la narration.

Je revendique le droit d'errer dans l'histoire, de ne pas suivre un schéma attendu. Ce qui tue la fiction à la télé, ce sont les ateliers de formation des scénaristes. Pas étonnant que le grand jeu des enfants soit de deviner la prochaine réplique, la séquence suivante. J'ai essayé d'être épique : l'histoire devait surprendre le téléspectateur, ne pas se déduire de la psychologie des personnages.

Quels sont vos projets ?

Un film dont l'héroïne est une femme libre, une résistante qui va devenir un grand écrivain. J'aimerais bien, aussi suivre le parcours à travers les décennies de cette extrême droite que l'on voit dans la Cagoule, les réseaux d'extradition des fascistes vers l'Argentine...

Votre nom est associé

à un certain âge d'or de la télévision...

A l'époque, le pouvoir, coercitif sur l'info, nous laissait libre sur le plan de la fiction. Aujourd'hui, on risque de tuer la télévision publique, si on ne lui donne pas des ressources pérennes. Pourtant, je suis contre la pub sur le service public !

Recueilli par Anne Kerloc'h

20:12 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : marcel bluwal

14/01/2009

My Blueberry Nights

Wong  Kar- wai

il a été révélé sur la Croisette en 1989 avec son premier film, "As tears go by" puis avait remporté en 1997 le Prix de la mise en scène avec "Happy Together".

 

En 2000, "In the mood for love" avait été couronné par un succès public et critique mondial. Wong Kar-waï est né à Shanghaï puis a suivi sa famille à Hong Kong.

 

 

MY  BLUEBERRY NIGHTS

 

blue15.jpgAvec Norah Jones, Jude Law, David Strathairn


 

Hier soir

Sous le charme.....

 

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Après une rupture douloureuse, Elizabeth se lance dans un périple à travers l'Amérique, laissant derrière elle une vie de souvenirs, un rêve et un nouvel ami

 

 

elle fait la connaissance d'un serveur, Jeremy, qui tombe fou amoureux d'elle.



Magnifique histoire emplie de poesie et de mélancolie

tout dépend qui va vous attend sur le trottoir d'en face......






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19:27 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : cinema wong kar-wai

28/12/2008

ANNEES 50

 

Des images en noir et blanctrain6.jpg

 

trois hommes traversent la ville à cheval pour se rendre à la gare.....et nous entendons la chanson leitmotiv du film ( si toi aussi tu m'abandonnes)

 

Un beau dimanche 1880 entre 10heure 34 et midi un quart Will Kane( Gary COOPER) vient de renoncer à ses fonctions de sherif de hadleyville petit village de l'ouest américain....

 

 

Il va connaître un grand moment de solitude....train8.jpg

Réalisé par Fred Zinnemann

train.jpgLe Train siffera trois fois

Avec Gary Cooper, Grace Kelly, Thomas Mitchell

Alors qu’il vient de se marier et va devoir rendre son étoile de shérif le soir même, Will Kane apprend l’imminent retour en ville de Frank Miller, un homme qu’il avait jadis arrêté et qui, condamné à la pendaison, avait juré de se venger. Miller doit arriver par le train de midi où trois de ses complices l’attendent. Malgré les supplications de sa femme, Kane décide de rester et tente de recruter des hommes. Mais, par lâcheté, intérêt, ou amitié pour le bandit, tous se dérobent. C’est donc seul qu’il devra livrer le combat.
C'est le premier grand rôle de Grace Kelly
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 Le titre original du film joue sur le double sens de l'expression high noon. Au sens propre, elle signifie plein midi, mais au sens figuré elle désigne l'heure de vérité. Après le film, to be high noon est devenu une expression, qui signifie « être complètement seul avec de gros problèmes ».

 

 La chanson du film a été interprêtée en France par John WilliamOscar de la meilleure musique pour Dimitri Tiomkin

Oscar du meilleur acteur pour Gary Cooper

Le film avait aussi été nommé dans les catégories Meilleure mise en scène, Meilleur film et Meilleur scénario

 Tourné en 1951, le fim est né alors que les tensions internationale grandissant entre les états Unis  et le bloc sovietique

le sénateur republicain Joseph Mccarthy avait lancé sa chasse aux sorcières.

Le film montre le visage de l'homme seul, marqué par la peur et les doutes ,Seul, il viendra à bout des quatre malfrats. À midi un quart, tout sera terminé. Sans un mot pour ses concitoyens accourus pour le féliciter, il jettera à terre son étoile de shérif

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00:43 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : film des annees 50

25/12/2008

Le Renard et l'Enfant

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Pour ceux qui ont gardé une âme d'enfant

Une bouffée d'air pur, images superbes,  un conte sur la nature et l'homme

Un matin d’automne, au détour d’un chemin, une petite fille aperçoit un renard.Fascinée au point d’oublier toute peur, elle ose s’approcher. ...

C’est le début de la plus étonnante et de la plus fabuleuse des amitiés....

chacun fait découvrir son monde à l'autre

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Réalisé par : Luc Jacquet

Le réalisateur de" La Marche de l’Empereur"

  • Bertille Noël-Bruneau : La petite fille
  • Isabelle Carré : Narratrice et petite fille adulte
Le film a été tourné sur le Plateau de Retord (Ain), que le réalisateur connait bien pour y avoir passé son enfance, ainsi que dans les Abruzzes, en Italie
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