Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

03/11/2008

A LA PORTE DES PRISONS

film.jpg

A côté

de Stéphane Mercurio

[Documentaire]

Pas de cellule, pas de gardiens, encore moins de détenus. Juste des femmes qui attendent

film2.jpgfidèlité, amour, tenacité, patience, révolte
ce sont les sentiments de ces mères, épouses, compagnes, qui se retrouvent aux portes des prisons
A voir pour mieux prendre la mesure du malaise qui sévit dans les prisons
film 3.jpg

Syndicats et opposition insistent sur l'aggravation de la situation dans un contexte de surpopulation carcérale (63.185 détenus au 1er octobre pour moins de 51.000 places).

Le PS a demandé samedi "un plan d'accompagnement psychologique et de rénovation des prisons".

La CGT a fustigé aussi "la politique pénale ultra-répressive du gouvernement qui entraîne l'incarcération à outrance".

Dans une rare unité syndicale, les trois principales organisations de surveillants (Ufap, FO, CGT) dénoncent une "situation alarmante des conditions de travail", un "manque de moyens humains et matériels" ainsi qu'une "incohérence de la politique pénale".

 

prison2.jpg

13/09/2008

nostalgie

15:21 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : adjani

26/05/2008

Avec "Entre les murs", Laurent Cantet offre à la France sa première Palme d'or depuis 1987

1092705187.gifLors de la cérémonie de clôture du 61e Festival de Cannes, dimanche 25 mai, l'un des trois films français en compétition cette année, Entre les murs de Laurent Cantet, a été couronné à l'unanimité par le jury et salué par une ovation du public. Et ce, 21 ans après la Palme d'or décernée sous les huées du public à Sous le soleil de Satan de Maurice Pialat. "Le film a une écriture magique, sa générosité est magique, tout était magique", a déclaré Sean Penn, président du jury.

 

A mi-chemin entre documentaire et fiction, ce film plonge dans le quotidien d'une classe de collège parisien où un jeune professeur de français (François Bégaudeau) s'efforce d'enseigner à ses élèves une langue différente de la "tchatche". "Ce film a tout ce qu'on souhaitait du cinéma", a estimé l'acteur et réalisateur américain.

1497440785.jpg

Marjane Satrapi, membre du jury cette année (elle avait remporté le prix du jury en 2007 avec Persepolis), a déclaré que ce film "coup de coeur" va "au-delà de la banlieue et pose de vraies questions sur la démocratie".

Entouré par les adolescents qui jouent dans son film, Laurent Cantet, très ému, a déclaré : "Le film devait ressembler à la société tout entière, il devait être multiple, foisonnant, complexe... Il devait y avoir aussi des frictions que le film ne cherchait pas à gommer".

Dévoilé samedi, à la veille du palmarès, le film a été très applaudi et a vivement ému les critiques français et étrangers.

Laurent Cantet avait déjà été couronné par deux César en 1999 pour son premier film Ressources humaines, une troublante radiographie du monde du travail.

"Entre les murs" s'inspire du livre éponyme d'un professeur, François Bégaudeau, héros du film tourné au terme d'ateliers d'improvisation.970818687.jpg

Le Grand prix, la plus haute distinction après la Palme d'Or, est allé à "Gomorra" de l'Italien Matteo Garrone, un puissant tableau de la mafia.

 l'acteur américain d'origine portoricaine Benicio Del Toro, 41 ans, a obtenu le prix d'interprétation masculine pour son incarnation passionnée du révolutionnaire Ernesto Guevara dans "Che" de Steven Soderbergh.

L'actrice brésilienne Sandra Corveloni a été récompensée pour son premier rôle au cinéma, celui d'une mère de famille d'un quartier populaire dans le film "Linha de Passe" de ses compatriotes Walter Salles et Daniela Thomas

Le prix du scénario a été décerné aux frères belges Jean-Pierre et Luc Dardenne pour "Le silence de Lorna", trois ans après leur deuxième Palme d'or pour "L'enfant".

Le film anglais "Hunger" de l'Anglais Steve McQueen a obtenu la Caméra d'or, qui récompense une première oeuvre présentée dans une des différentes sélections officielles ou parallèles

79539663.jpgEnfin, l'actrice française Catherine Deneuve et l'acteur-réalisateur américain Clint Eastwood ont reçu chacun un prix spécial

du 61e Festival pour l'ensemble de leur carrière.

1396603695.jpg "entre les murs" de la salle de classe, la société tout entière, ses contradictions, ses injustices, ses violences, est concentrée. L'auteur signe aujourd’hui un film exemplaire sur les luttes  dans la classe .Sortie le 15 octobre

637157428.jpghier  soir, le très beau film, leScaphandre et le Papillon

2062482854.jpg

Réalisé par Julian Schnabel

Avec Mathieu Amalric, Emmanuelle Seigner, Marie-Josée Croze





10:50 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : cannes 2008

21/05/2008

Eastwood à Cannes avec une fresque éblouissante sur les années 20

L'Américain Clint Eastwood a fait une entrée fracassante au Festival de Cannes mardi avec "L'échange", une éblouissante fresque sur l'Amérique des années 20 où Angelina Jolie campe la mère d'un enfant kidnappé, en butte à l'incurie des institutions.
1313443033.jpg

Autre film en compétition, "Delta", du Hongrois Kornel Mundruczo, s'appuie sur le thème classique de l'irruption d'un étranger dans un microcosme dont il va bouleverser l'équilibre.

Non loin des strass et des paillettes, une centaine de personnes se sont rassemblées près de la mairie de Cannes à l’appel de la CGT et du collectif de sans-papiers cannois fondé fin avril, pour réclamer une régularisation. La plupart des sans-papiers, estimés à 400 dans le bassin cannois, travaille dans l’hôtellerie et la restauration, et contribue donc au succès du Festival.
1861115615.jpg 

 

Manoel de Oliveira, doyen du cinéma mondial, aura 100 ans cette année et le Festival de Cannes lui a rendu hommage en lui décernant une Palme d'or pour l'ensemble de son oeuvre.

Cette palme lui a été remise par son ami Michel Piccoli, acteur principal de "Je rentre à la maison", film qui était en compétition à Cannes en 2001. Manoel de Oliveira a aussi présenté en compétition sur la Croisette "Le couvent" en 1995, ou encore "La lettre" en 1999.

14:20 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : cannes 2008

20/05/2008

Kusturica présente un documentaire sur Maradona

Le cinéaste serbe Emir Kusturica présente mardi à Cannes "Maradona", un documentaire consacré à l'ex-star du football. Le film relate l'ascension puis la déchéance de ce gamin des rues devenu grâce au ballon rond un dieu vivant dans son pays, l'Argentine.
1553884321.jpg

Le film déroule son incroyable histoire : héros sportif, Dieu vivant du football, artiste de génie, idole déchue, drogué et alcoolique, mais toujours adulé. Emir Kusturica retrace la vie de cet homme qui restera pour toujours le "diez", le numéro dix, capable de marquer les plus beaux buts de l'histoire du football à l'instar du roi Pelé, finalement son seul rival.

Olivier Durin

991850404.jpg

14:12 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : cannes 2008

19/05/2008

LES FRERES DARDENNE

352171669.jpg
100982927.jpg

Sur la Croisette, Jean-Pierre (à gauche) et Luc Dardenne avec Arta Dobroshi, actrice principale de leur nouvelle oeuvre "Le silence de Lorna". Neuf ans après"Rosetta", les cinéastes belges signent un émouvant portrait de femme.

Photo prise le 19 mai 2008/REUTERS/Eric Gaillard

Lorna (Arta Dobroshi, actrice née au Kosovo), une jeune femme albanaise, a obtenu la nationalité belge grâce à un mariage blanc avec Claudy (Jérémie Renier) arrangé par Fabio (Fabrizio Rongione), un malandrin.

"Ce qui nous a essentiellement intéressés, c'est l'histoire d'êtres humains, de ceux qui viennent d'ailleurs, et comment, par des manières qu'on ne peut saluer, ils arrivent à obtenir ce qu'ils pensent être leur part de bonheur", a expliqué Jean-Pierre Dardenne lors de la conférence de presse.

"Mais nous avons voulu que Lorna reste un être humain avec ses paradoxes, ses contradictions et ses silences."

Outre "Rosetta", les frères Dardenne ont récolté une deuxième Palme d'or en 2005 avec "L'Enfant".

"Le silence de Lorna" sort en France le 10 septembre.

23:55 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : cannes 2008

17/05/2008

Les Orgueilleux


Les orgueilleux                    
envoyé par lachambeaudieGerard philippe se lançe dans un tourbillon de danse sauvage pour une bouteille de tequila

15/05/2008

Ouverture à Cannes: la réalité rattrape le rêve de paillettes

2035743831.jpg

L'entrée en matière du 61e édition du Festival de Cannes, n'aura pas été que glamour et paillettes puisque la journée aura été marquée, à la fois, par la noirceur du film d'ouverture et par l'engagement politique de son président, Sean Penn, égal à lui-même.

La cérémonie d'ouverture a été marquée par la présentation d'Edouard Baer, maître de cérémonie, très en forme, qui lui a donné un ton poétique.

C'est plus tôt dans la journée, lors de la conférence de presse du jury que son président, l'acteur-réalisateur américain
Sean Penn, à prouver qu'il serait égal à lui même, c'est à dire politiquement engagé. Il a d'entrée de jeu mis à mal le président George W. Bush, dont il a qualifié la politique de stupide.

Evoquant son rôle de président du jury, il a souligné que les films seraient, comme toujours, jugés sur leur qualité artistique, mais pas seulement...

En effet
Sean Penn a d'entrée de jeu posé sa patte sur ce festival en déclarant que la Palme d'or devra revenir à un réalisateur conscient du monde dans lequel il vit.

On sent d'ores et déjà la force de la présence de Sean Penn sur ce festival. Il semble vouloir calmer les ardeurs des fondus de star système et les habituels débordements glamour sur tapis rouge en rappelant la réalité du monde tel qu'il est aujourd'hui.

Aujourd'hui les films présentés en compétition seront
Waltz with Bashir, de l'Israélien Ari Folman

 et Leonera, de l'Argentin Pablo Trapero.

756870567.jpg

 

Surpris de n'avoir plus aucun souvenir de la première guerre du Liban, Ari part à la rencontre de ses anciens camarades de guerre maintenant éparpillés dans le monde entier. Au fil des rencontres, sa mémoire est parasitée par des images surréalistes.
1090454298.jpg

De Pablo Trapero
Avec Elli Medeiros, Martina Gusman

Une femme incarcérée tente d'élever son enfant, né en prison.

13:10 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : cannes

30/04/2008

TRES BIEN, MERCI

Le regard acerbe de la réalisatrice Emmanuelle Cuau sur la police, la médecine psycho-carcérale
603087595.jpg
Réalisation : Emmanuelle Cuau

avec Gilbert Melki, Sandrine Kiberlain, Olivier Cruveiller & Christophe Odent

 

Alex, comptable dans une entreprise, et Béatrice, chauffeur de taxi, forment un couple sans histoire. Leur quotidien est bouleversé le jour où Alex assiste à un contrôle d'identité. Les policiers lui demandent de circuler, mais le témoin refuse d'obtempérer, ce qui lui vaut de passer une nuit au poste. Au matin, Alex demande à voir le commissaire pour se plaindre de cette arrestation abusive. Pour toute réponse, il est envoyé à l'hôpital, placé d'office dans un service de psychiatrie...

Avec ce film, Emmanuelle Cuau signe un pamphlet à peine déguisé contre le tout sécuritaire

Partant d’un fait divers banal, la rapide descente aux enfers d’Alex (Gilbert Melki) est montrée comme un parfait exemple des dérives envisageables pour le commun des mortels406629488.jpg

 Un « monde moderne » sous surveillance, un monde absurde

626820544.jpgAlex veut  " faire valoir ses droits ", savoir pourquoi on l'enferme. De même Béatrice demandera " Comment peut -on passer d 'un commissariat à l'hopital ? " Les réponses seront toujours " On ne vous demande pas votre avis " " On sait ce qu'on à faire ".
 Indifférence à l'autre mais aussi exercice du petit pouvoir que l'on a
" Très bien, merci " est une comédie , mais j'ai eu du mal à rire

10:55 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinema

15/11/2007

NOUS NOUS SOMMES TANT AIMES

Nous nous sommes tant aimés (C'eravamo tanto amati) est un film italien réalisé par Ettore Scola, sorti en 1974.         

le rêve  d'une illusion 70ecc70ad2a729908d4b15052611defe.jpg

30 ans d'histoire italienne au quotidien 1945- 1975

 Trois amis  trois résistants

Italie, 1944. Gianni, Nicola et Antonio se lient d'amitié alors qu'ils ont pris le maquis pour combattre les Allemands. Lorsque sonne l'heure de la libération, un monde nouveau s'offre à eux. Militants fervents, pleins de rêves et d'illusions, les voici prêts à faire la révolution. Mais la vie les sépare alors qu'on célèbre la chute du régime fasciste et l'avènement de la République. Tous trois, à des périodes différentes, vont avoir une aventure avec Luciana, aspirante actrice. Nicola, qui aspirait à être critique de cinéma, devient enseignant dans une obscure province et finira par abandonner sa famille ; Antonio devient brancardier dans un hôpital romain, y rencontre Luciana qu'il épouse et va continuer, avec elle, à lutter pour ses droits ; Gianni, avocat en quête de clients à Milan, épouse Elide, la fille d'un grossier parvenu, puis se retrouve veuf. Par hasard, tous trois se rencontrent mais la communication entre eux est devenue bien différente de celle de leur jeunesse : « Nous voulions changer le monde, mais le monde nous a changés ! » déclare l'un des protagonistes...

696fa259a501241fe6b4b487874f4a64.jpg

Une satire avec beaucoup  d'humour, de tendresse , de mélancolie

Par le biais de la participation de Nicola (Stefano Satta Flores) à un jeu télévisé dont les questions portent sur le cinéma, Ettore Scola profite de son film pour « tirer un coup de chapeau » à quelques monuments du cinéma, savoir Le Cuirassé Potemkine, Partie de campagne, La Porte du ciel (La Porta del cielo de De Sica), Le Voleur de bicyclette, Mademoiselle Julie (Fröken Julie de Sjöberg), La Dolce vita , L'Année dernière à Marienbad et L'Éclipse (L'Eclisse d'Antonioni).

80216d7c4665c6a1184ee62d28cd2ed6.jpg
  • 1975 :
    • Ruban d'argent de la meilleure actrice dans un rôle secondaire pour Giovanna Ralli
    • Ruban d'argent du meilleur acteur dans un rôle secondaire pour Aldo Fabrizi
    • Prix d'or du meilleur réalisateur au Festival international du film de Moscou pour Ettore Scola
  • 1977 : César du meilleur film étranger pour Ettore Scola

17:39 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (1)